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Une aventure de Lucifer Box tome 1 sur 2
EAN : 9782352948247
288 pages
Bragelonne (18/02/2015)
3.47/5   256 notes
Résumé :
Une immersion étourdissante dans le monde fascinant de la haute société edwardienne - et de ses bas-fonds. Plongez dans cette aventure de Lucifer Box, portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon... et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Où il découvre qui s'amuse à assassiner les meilleurs scientifiques du royaume - tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un oeillet blanc à sa boutonnière.
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 256 notes
🌋Premier tome mettant en scène Lucifer Box.🌋


Lucifer Box est un tantinet sûr de lui, de son charme, de ses qualités, de sa grandeur, de son importance... Si, si ... un tantinet, si nous restons modestes. Or, la modestie ne fait pas partie de l'univers de Lucifer Box. Peintre protraitriste à ses heures perdues, Lucifer Box vit une double vie en tant qu'agent secret de Sa Majesté. Lorsque sa nouvelle mission consiste à découvrir pourquoi de grands géologues anglais meurent brutalement, Lucifer Box se retrouve plongée dans une enquête complètement farfelue.


J'avais lu les critiques de belette2911, MissSherlock et de Davalian notamment, et j'avoue que cela m'avait donné très envie de le lire. J'ai eu la chance d'''acheter les deux volumes de cette saga pour un prix très intéressant, ce qui a été l'argument décisif pour craquer et me lancer. Au final, je ne regrette pas. J'ai passé un moment de lecture agréable et complètement décalé avec ce personnage de Lucifer Box et son univers très edwardien et en même temps très loufoque.


Ce roman plonge le lecteur dans un univers ubuesque. Entre un agent secret narcissique, imbu de sa personne, de ses talents, de son sex apeal... des réunions d'agent secret sur des sièges de toilette et, un humour anglais se retrouvant dans les actions et les noms des protagonistes, le lecteur à de quoi sourire. L'intrigue est complètement farfelue, mais addictive. le récit est relaté à la première personne par Lucifer Box lui-même comme une sorte de Mémoire de ses aventures. le tout relaté parfois de manière décadente et subversive, surtout lorsque Monsieur succombe aux charmes des deux sexes sans le moindre complexe.


L'ensemble est vraiment sympathique. Beaucoup d'éléments du récit font référence à James Bond, Sherlock Holmes pour le côté fictionnel et Oscar Wilde pour le côté réaliste. L'intrigue se déroule en Angleterre et à Naples avec un scénario passionnant et bien ficelé. Via de fausses pistes en pagailles, des rebondissements farfelus, le lecteur happé par cet ovni.


Le seul bémol concerne le côté steampunk ou fantastique du livre qui ici est vraiment léger sauf sur la fin. Dommage, cela aurait été intéressant de développer ce volet du livre.


👉Au final, je suis contente de ma lecture. Ce roman ne se distingue pas par une enquête inédite, mais par son ambiance subversive et décalée. le tout est magnifiquement présenté par l'éditeur dans un ouvrage superbe avec dorures, illustrations et une mise en page soignée. C'est bête à dire, mais le contenant a aussi son importance.
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Vite lu, et sans doute vite oublié, mais je n'en demandais pas énormément à ce roman. Et je ne pense pas que le but soit d'une grande ambition, sinon de divertir son lectorat. Encore que, maintenant que j'y pense, c'est tout de même Mark Gatiss, scénariste de la série Sherlock avec Cumberbatch et de Doctor Who, qui est l'auteur ; par conséquent, je peux me tromper sur son ambition.

En tout cas, l'intrigue est assez classique, voire très classique, et plus on avance, plus on se rapproche d'une intrigue à la James Bond, avec tous les codes du genre (plan machiavélique, méchant qui cherche à faire mourir le héros lentement et qui raconte sa vie, etc.) Codes avec lesquels Mark Gatiss semble jouer un moment, mais qui le rattrapent au point que ça en devient ennuyeux. Mais ça, c'est sur la fin, et je ferais peut-être mieux de commencer par le début.

Lucifer Box est peintre et agent secret au service de la Grande-Bretagne. Il va devoir découvrir pourquoi deux scientifiques sont morts soudainement, ainsi que démêler une affaire curieuse concernant un ami à lui. Tout en couchant - ou en essayant de coucher - à droite et à gauche. L'intérêt du roman, c'est l'humour britannique avec lequel Mark Gatiss dépeint son héros et ses réactions : imbu de lui-même comme James Bond (on ne peut que penser au film Meurs un autre jour), il ne cesse dès le départ de faire son propre éloge auprès des lecteurs. Ça marche de temps à autre, carrément moins par moments. le cynisme et la goujaterie de Lucifer Box ne le rendent malheureusement pas spécialement intéressant, et c'est sans doute là que Mark Gatiss aurait pu mieux faire. Quant aux références à de nombreux artistes (Millais et Hunt pour les Préraphaélites, Reynolds, El Greco, Caravage, Aubrey Beardsley, et j'en oublie), elles sont un peu énervantes, ça sent le mec élitiste qui veut épater les autres. Or, bon, si on n'est pas féru de peinture, on ne peut pas goûter ces références (à part Caravage, bon), et si on est féru de peinture mais qu'on n'est pas trop égoïste, c'est agaçant. Et en fait, c'est pas spécialement drôle. Heureusement, ça s'atténue avec l'avancée de l'intrigue. Quant à l'aspect steampunk, il faut attendre longtemps pour le voir pointer le bout de son nez, et ça reste finalement assez marginal.

Donc, c'est un roman qui occupe plus ou moins plaisamment quelques heures perdues, qui vise à divertir, et il ne faut pas lui en demander davantage.
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Cette semaine, j'ai papoté avec Souri7 et Luria de notre plaisir à lire des livres qui, certes ne volent pas haut, mais nous donnent beaucoup de plaisir. On a notre bouquin, un plaid, une tasse de thé et un gâteau (hypercalorique) et c'est le bonheur.

Le Club Vesivius de Mark Gatiss entre dans cette catégorie : c'est un « petit » bouquin mais j'ai pris énormément de plaisir à le lire.
L'histoire se situe à la période victorienne, le personnage principal est un dandy débonnaire, c'est un espion et, en plus, on voyage de Londres à Naples. Tout était réuni pour que je passe un bon moment.

L'intrigue est assez banale et Lucifer a un don pour se sortir de toutes les embûches avec facilité... comme un certain James Bond. Ça m'a beaucoup fait sourire. Tout comme l'humour so british de Mark Gatiss qui fait des vannes à deux balles irrésistibles.

Le côté steampunk du bouquin est léger (sauf sur la fin) ce qui m'a plu car je n'ai jamais lu de steampunk et je pensais être gênée. Pour une première approche, c'était suffisant.

J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce livre et Lucifer, je pense que je vais partir en quête du second tome.

NB : En plus la maquette est irrésistible de la couverture aux illustrations, même en format poche. Bravo aux éditions Bragelonne !

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Le 4ème de couverture nous donnait un aperçu de quelques critiques dont celle du "Times" qui disait "plié de rire à la lecture de ce petit chef-d'oeuvre".

Bon, c'est un tantinet exagéré ! "Nombreux sourires" serait plus juste et bien que le roman soit très plaisant et divertissant, je ne le qualifierais pas de chef-d'oeuvre pour autant.

Hormis pour la couverture, la tranche dorée et les illustrations intérieures. Oui, de ce côté là, le roman en jette visuellement.

Lucifer Box est un dandy, peintre à ses heures perdues et notre bellâtre mène une double vie : il est aussi une sorte d'agent secret doublé d'un tueur à gages pour sa Très Gracieuse Majesté, le Roi Edward… heu… numéro 7 !

Notre homme se fait le narrateur de ses aventures et il est plaisant à lire car il n'hésite pas à ajouter quelques traits d'humour à son récit. de plus, notre bel espion a tendance à user de son révolver très souvent, que vous soyez une belle femme ou un bel homme. Là, je parle bien entendu de la Chose qui se trouve dans son pantalon !

D'ailleurs, il n'hésitera jamais à faire sa petite affaire aux dames dans des ruelles ou dans des buissons de rhododendrons ! Ramoner un homme ne le dérange pas non plus, faut juste faire gaffe parce qu'à son époque, c'est punissable ! Oui, Lucifer aime faire la Chose, même seul dans son bain s'il le faut. Après tout, sa main droite est là pour ça aussi…

Durant 300 pages trépidantes, j'ai suivi ce diable d'agent — mi-James Bond et mi-SAS — j'ai flingué des hommes après le repas, failli me faire tuer dans des bains turcs, participé à une course-poursuite en fiacre, descendu dans une morgue pour examiner un cadavre…

Ensuite, j'ai pris un vapeur pour aller à Naples et j'ai failli y mourir, j'ai enquêté un peu partout, esquivé et enjambé des corps de partouzeurs qui s'emmanchaient joyeusement dans un club louche, j'ai joué à Sodome sans Gomorrhe, monté au sommet du Vésuve (pas de connotation sexuelle, ici) et pris du bon temps tout en foutant en l'air des tas de costumes hors de prix à force de jouer à Indiana Jones un peu partout.

Lucifer Box, c'est un gros grain de fantastique dans une enquête policière, saupoudrée de James Bond (sans les gadgets, sans Q mais avec du cul), mélangée à un peu de SAS pour les situations inextricables qui-semblent-perdues-mais-dont-le-héros-s'en-sortira-toujours-vainqueur, avec de la gouaille d'un San-Antonio, l'argot en moins.

À noter les noms et prénoms de autres personnages secondaires : ils sont, heu, comment dire… pittoresques ? Totalement surréaliste de se trouver face à des gens prénommés "Crétacé" ou dont le nom de famille est "Miracle" ou "Jackpot". PTDR.

Lucifer, ça se lit sans prise de tête, on sourit, on passe un bon moment et ensuite, on passe à autre chose. Divertissant, pétillant et amusant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Merci à MissMycroft pour m'avoir fait découvrir la série Sherlock et surtout l'un des auteurs-producteurs-acteurs : Mark Gatiss qui est également le père de Lucifer Box dont avons ici la première aventure : le club Vesuvius.

Comme l'indique la quatrième de couverture, voici un personnage et une histoire pour le moins… décadents. Ce qui était valable pour le début du XXème siècle le reste encore de nos jours. Les adeptes d'Oscar Wilde et de Arthur Conan Doyle seront ici dans leurs petits papiers. Les autres découvriront une pépite qui va leur donner envie de découvrir la littérature gothique.

Le style indirect n'est pas sans rappeler les écrits de John Watson. Sauf qu'ici le protagoniste est un agent secret vraiment très spécial, peintre, égoïste, dandy, persuadé de son importance, proprement désopilant et adepte du second degré et de l'autodérision… le mélange est absolument unique et détonnant. D'autant qu'il est loin d'être le seul personnage exotique mais plutôt le premier d'une longue liste.

L'intrigue est franchement passionnante. Celle-ci rappelle assez étrangement les films de James Bond dans un genre bien plus déjanté. D'abord centrée sur Londres celle-ci s'ouvre sur Naples. Si vous avez dans l'idée de visiter une de ces deux villes, vous aurez trouvé un nouveau prétexte d'acheter ce roman !

L'histoire est fichtrement bien ficelée, nous envoyant sur des fausses pistes et vraies révélations. L'ensemble est très bien conçu et nous réserve des rebondissements imprévus. A quelques exceptions près, l'orientation steampunk est assez peu marquée, sauf sur la fin ou elle va perdre une plus grande importance… sans pour autant révéler touts les secrets, ce qui est assez regrettable.

Le travail de l'éditeur est de grande qualité. La mise en page est confortable, révélant là aussi des surprises et même des illustrations. Si celles-ci sont bienvenues, elles restent toutefois un peu décevantes, même si elles sont habilement insérées. En tous cas, ce livre mérite sa place dans une bibliothèque.

Assurément voici un ouvrage qui devrait séduire un très grand public. Les adeptes de Sherlock Holmes, de James Bond, du XIXème, du fantasy, qu'ils (ou elles) soient jeunes ou moins jeunes trouveront ici leur bonheur.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
05 novembre 2019
Malgré une intrigue efficace (sans pour autant être originale), Le Club Vesuvius souffre d'un style outré qui colle mal avec l'image classieuse que voulait lui donner Bragelonne - et cela sent au mieux le loupé, au pire l'arnaque sur le seul nom de l'auteur.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Elbakin.net
29 octobre 2018
Le livre maîtrise sa démesure et en même temps, Lucifer est un personnage que sa flamboyance n’empêche pas d’exister. L’affection qu’on peut lui porter est coupable, comme pour un chocolat ou une douceur de trop, ça n’en gâche aucunement le plaisir.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
J’ai toujours fait preuve d’un manque de discernement affligeant quand il s’agissait de juger du caractère des autres. C’est, paraît-il, la plus charmante de mes vertus.
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Une gueuse obèse et maquillée comme le galop d'essai d'un apprenti croque-mort entreprit de me faire de l'œil, mais je m'appliquai à examiner mes ongles jusqu'à ce qu'elle se lasse. Je n'ai guère de goût pour les gros et, chez une putain, je trouve que cela trahit un manque de conscience professionnelle.
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Je ne connais pas une seule belle fille qui n'ait pas un faible pour les marins. Heureusement, toutes les belles filles que je connais savent également apprécier le charme d'un agent secret, car je n'ai pas l'étoffe d'un loup de mer. Quelques jours plus tard, alors que les autres passagers de La Mandragore admiraient la baie de Naples, j'étais prostré dans ma cabine, une serviette humide enroulée autour de la tête, en grande conversation avec la cuvette des toilettes.
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Et vous, qu'êtes-vous donc ? Artiste réputé et dandy raffiné le jour, mai la nuit tombée... gourgandin, sodomite et assassin !
Je devais admettre que c'était plutôt bien résumé.
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Dans la touffeur de la nuit, je repris le chemin de Downing Street et lançai un joyeux "Bonsoir !" au garde en faction devant le numéro 10 avant d'entrer au numéro 9.
Vous allez sans doute me traiter de crâneur, mais après tout, il faut bien que quelqu'un y habite.
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