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Nicolas Waquet (Traducteur)
EAN : 9782743620851
123 pages
Payot et Rivages (14/04/2010)
3.88/5   73 notes
Résumé :

Hermann Hesse (1877-1962) n’est pas seulement le célèbre auteur de Demian, Siddharta, du Loup des Steppes et d’autres chefs-d’œuvre encore de la littérature allemande. C’était aussi un immense lecteur, un bibliophile extraordinaire, qui vécut dans le commerce intime d’ouvrages rares ou bon marché issus de toutes les cultures, de toutes les époques. Et c’est bien un amoureux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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[ mai 2013... mon billet maigrichon de l'époque : "Hermann Hesse réalise le catalogue d'une bibliothèque de littérature universelle, et dans un même temps nous décrit ses coups de coeur, ses découvertes, ses choix...personnels" ]
Chronique reprise ce 20 septembre 2019, en retrouvant des notes sur ce livre très apprécié [Relecture le 17 mars 2015... ]Texte incroyable qui nous secoue de la plus belle manière...qui apostrophe le lecteur paresseux ou pas assez motivé que nous pouvons être !!!

"Lire d'un oeil distrait, sans réfléchir, revient à se promener les yeux bandés dans un beau paysage. Il ne faut pas lire non plus pour s'oublier et oublier la vie de tous les jours. Non, la lecture doit nous permettre de reprendre solidement en mains notre propre destin avec davantage de conscience et de maturité." (p.88)

Il nous fustige pour lire et pas seulement pour avoir un "vernis culturel" ou nous distraire. Hermann Hesse nous suggère impérativement...de lire moins, mais plus en profondeur... J'ai bénéficié en quelque sorte de cette "suggestion impérative" en refaisant avec une attention accrue cette lecture originellement parcourue trop superficiellement !!!

Tout au long de ce texte jubilatoire, l'auteur du "Loup des steppes" contrairement au titre prometteur d'une liste -miracle à laquelle on peut s'attendre, cette fameuse "Bibliothèque idéale"...H. Hesse nous la démolit d'un revers de la main !! Car il n'y a pas de " bibliothèque idéale mais une bibliothèque unique que chacun se construit, élabore selon ses exigences, sa personnalité, ses rêves, ses curiosités...et je ne peux m'empêcher de vous résumer une anecdote trop savoureuse de l'auteur lors de sa première lecture De Balzac, franchement rédhibitoire, qui l'a, selon ses propres mots franchement écoeuré... Même les chefs-d'oeuvre, les grands classiques peuvent être "indigestes" !!?

H. Hesse nous régale de ses passions, préférences multiples, dont celles pour le 18e littéraire allemand, la spiritualité, son goût pour l'Inde, la Chine, ses mouvements d'humeur contre les solliciteurs abusifs, de tous poils, soumettant leurs écrits à leurs aînés reconnus, dont ils exigent une évaluation précise de leur future renommée littéraire !!!
Hesse, l'homme-écrivain- artiste peintre...aux mille curiosités pour une littérature universelle, parle aussi merveilleusement d'une littérature, "outil unique" de civilisation et d'élévation spirituelle... contre l'esprit guerrier, belliqueux de l'HUMAIN

"On se moque parfois dans notre petit pays de la surproduction de livres que l'on constate aujourd'hui. Mais si j'étais un peu plus jeune et vigoureux, je consacrerais toute mon énergie à publier et éditer des livres. C'est oeuvrer pour la perpétuation de la vie spirituelle. Nous n'avons pas le droit d'attendre un hypothétique redressement des pays belliqueux..." (p. 122)

Je finirai sur les dernières lignes de ce texte inconfortable car exigeant, où Hermann Hesse associe "Littérature et spiritualité ". L'idée même que l'action de LIRE induit l'action, la réflexion, l'exercice de son esprit critique et la faculté permanente de "Remise en question" !!

Si je faisais une nouvelle relecture, d'autres réflexions s'ajouteraient à celles-ci, ayant , moi, Lecteur, évolué, changé ... depuis !!...Un vrai livre de chevet à lire, relire, reprendre au hasard ...
J'achèverai sur cette phrase extraordinaire qui dit l'infini de cette magie du Livre : " le monde des livres est le plus grand de tous les mondes que l'homme n'a pas reçus de la nature mais tirés de son propre esprit. " (p. 93)
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Une bibliothèque idéale est un recueil d'articles d'Hermann Hesse, écrivain mais aussi grand lecteur comme le rappelle Nicolas Waquet dans sa préface. C'est donc principalement cette pratique de la lecture qui est discutée, ainsi que celle du travail d'auteur.

Dans Une bibliothèque de littérature universelle, Hermann Hesse fait débuter son propos par une introduction tout à fait passionnante et intéressante sur la culture : selon lui, « elle possède sa propre rétribution en elle-même : elle accroît la joie de vivre et la confiance en soi ; elle nous rend plus gais, plus heureux » [p. 17]. L'une des facettes de cette culture, celle dont il est question dans cet essai, est la littérature universelle : pour qu'elle remplisse cette fonction de la culture, il n'est pas tant que question de lire beaucoup que de lire bien. Tout en insistant sur le fait que la bibliothèque idéale différera en fonction de chaque lecteur (c'est la raison pour laquelle il ne faut selon lui forcer personne à lire tel ou tel chef-d'oeuvre qui ne lui correspondrait pas : « La violence ou la patience ne nous seront d'aucun secours pour venir à bout d'une oeuvre que l'on nous a vantée, qui nous déplaît, nous résiste et nous reste impénétrable. » [p. 21]), Hermann Hesse propose une série de titres et d'auteurs incontournables d'après lui. J'ai été assez contente de retrouver quelques noms qui m'étaient connus – par la lecture ou l'histoire de la littérature – et en ai repéré quelques autres. Ma mention de l'histoire de la littérature n'est pas anodine ici : Hesse dit lui-même à l'issue de cet exposé que cette bibliothèque est davantage celle des manuels que d'un véritable lecteur avec sa personnalité et ses préférences. Il répare alors cette froide objectivité en faisant part de sa propre expérience et de ses propres choix, en assumant tout à fait sa subjectivité. J'ai de loin préféré ce classement-ci, qui ne correspond pas forcément au mien, mais qui m'a semblé beaucoup plus vivant et passionné que le précédent. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé cette subjectivité et surtout cette envie de partager sa passion dans le dernier article du recueil, Mes lectures préférées.

Le second article, beaucoup plus court, est intitulé de la fréquentation des livres et a ravi la bibliophile en moi, de même que de la lecture et de la possession des livres : ces deux textes très courts sont une véritable célébration de l'amour des livres et de ces objets si particuliers. Lisez donc vous-mêmes :

Les livres ne sont pas là pour être lus par n'importe qui n'importe quand, pour servir de sujets de conversation et tomber rapidement dans l'oubli comme le dernier bulletin sportif ou le dernier meurtre à la une. Non, il faut les savourer et les aimer sérieusement, sereinement. C'est alors seulement qu'ils dévoileront les forces et les beautés qu'ils recèlent. [p. 68]

Dans de la lecture, Hesse se montre plus critique vis-à-vis de la lecture et surtout des lecteurs, comme le montre la première phrase : « La majorité des gens ne comprennent rien à la lecture et ne savent pas au juste pourquoi ils lisent. » [p. 91] Ces lecteurs qu'il fustige ainsi sont ceux qui, selon lui, lisent trop (et surtout, lisent mal) : cet excès n'est pas bénéfique à la littérature, car elle est alors détournée de son but (cf. ci-dessus). On retrouve une idée semblable dans La Magie du livre (qui insiste davantage sur le livre que le lecteur néanmoins) et dans de la lecture des livres : les lecteurs y sont classés dans différentes catégories ; celles-ci ne concernent pas telle ou telle personne exclusivement. Selon Hesse, chaque lecteur peut passer par ces différentes catégories en fonction du moment et de son humeur. Même si toute vérité n'est pas toujours plaisante à entendre/lire, j'ai trouvé ces articles très justes et très intéressants : le regard lucide d'Hermann Hesse s'applique aussi bien à son époque qu'à la nôtre encore.

Enfin, comme je l'annonçais ci-dessus, certains articles concernent également le travail de l'écrivain : il s'agit de de l'écrivain, de la profession de foi de l'écrivain et de le Jeune poète. Lettre à maints destinataires (dont je parlerai plus particulièrement dans mon prochain article). Là encore, Hermann Hesse fait preuve d'une grande lucidité et d'un ton parfois acerbe pour évoquer le comportement de certains de ses confrères indignes d'être nommés « écrivains ». Il souligne également la difficulté de cet état à son époque (et à la nôtre, peu différente de ce point de vue, m'a-t-il semblé) de plus en plus industrialisée.

Bref, je ne peux que vous recommander ces articles d'un lecteur passionné et passionnant, intelligent, lucide et assumant tout à fait sa subjectivité. Une véritable merveille !
Lien : http://www.lacauselitteraire..
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Entrez dans la bibliothèque idéale de Hermann Hesse ! Voici la promesse implicite du livre, collecte d'articles rassemblés pour l'occasion. Où l'on découvre d'abord, dans une sorte d'étrange rigidité, la liste très réduite des livres que chacun devrait posséder dans sa bibliothèque : des sagesses antiques et orientales, des histoires fondatrices, de nombreux livres de langue allemande, et quelques autres. Mais finalement, pour Hesse, les livres indispensables sont peu nombreux. Et puis, il ajoute ce qui donne sa respiration au livre, l'idée maîtresse selon laquelle c'est simplement l'envie qui doit guider l'envie de s'entourer de livres. Et que si ces livres qu'il invoque sont sans doute le fondement de l'ouverture au monde, chacun doit déterminer son chemin parmi les livres... Ce livre a le mérite de ne pas traiter de l'actualité littéraire, mais uniquement bdes livres qui ont subi l'épreuve du temps. Et puis, il donne envie de reconstituer son "nécessaire de survie" (Lao-Tseu, Platon, Les mille et une nuits, Goethe, ...), et donne envie aussi de retrouver les grands auteurs allemands.
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Un petit recueil de brefs essais sur la lecture, le livre et la bibliothèque, écrits entre 1907 et 1945. Les idées de Hermann Hesse sur la question se trouvent déjà exprimées un peu partout chez ses contemporains humanistes, bons bourgeois cultivés à l'ancienne, un peu paternes mais non sans quelque humour. C'est donc un peu vieillot, plein de bonnes intentions et sans réelle profondeur de réflexion. On y trouve ainsi de vieilles lunes comme "être soi-même", ou mieux "rester soi-même", "perfectionnement spirituel et moral", "littérature universelle" etc ... Valéry dans ses discours officiels en disait autant, avec plus de finesse, et à la même époque, Proust concevait et rédigeait des observations autrement plus pénétrantes sur la lecture, les livres et l'écriture. Ce livre est donc à conseiller à des apprentis lecteurs très ignorants, pour commencer.
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Cet ouvrage n'est pas un essai au sens strict. Il s'agit d'un recueil d'articles du célèbre auteur allemand parus entre 1907 et 1945.

Dans ces textes, Hermann Hesse nous livre ses réflexions sur la lecture, s'attachant à en définir la pratique. le propos est érudit et passionnant. le titre de cet ouvrage laisse à penser que l'écrivain propose un catalogue « trop neutre, trop correct » de titres considérés comme « incontournables ». Certes, c'est le sujet du premier article mais cette sélection s'appuie sur une philosophie de lecture. Et ce fut avec surprise et un immense bonheur que j'y ai retrouvé ma propre définition, ma propre pratique.

Hermann Hesse nous parle d'amour. Pas seulement d'amour des livres et de la littérature mais de toute la dimension affective de la lecture, de cette dimension personnelle et sacrée.

La bibliothèque idéale n'est pas une bibliothèque universelle. Elle y ressemble par le choix des classiques mais elle ne répond pas à « ce qui se lit, de passé, de récent ». Une bibliothèque, c'est une intimité. Et une sincérité. Hermann Hesse nous raconte ce rapport vivant à la lecture. Ni distraction sans lendemain ni accumulation de savoirs factices puisque sans valeurs humaines mais bien du développement d'une conscience et d'une personnalité. Ce qu'offre la littérature, ce que nous lui donnons. Un plaisir grandissant, un plaisir qui grandit. Une bibliothèque, c'est le lieu où s'exprime le lecteur, où se raconte le lecteur.

J'ai retrouvé dans ses mots exactement ce que j'attends de la lecture, cet au-delà d'elle-même, ces « affinités électives » pour reprendre le titre de Goethe en hommage à la littérature allemande, à l'un des auteurs essentiels à Hermann Hesse, à l'un des premiers qui m'a emmenée en littérature. Ce mot » collection » avec ce qu'il dit de précieux, de passion. La qualité des lectures, celles qui correspondent à un temps, à un sens. Ne pas lire pour lire. Lire moins, lire mieux. Des lectures qui s'inscrivent. Ne pas posséder des livres pour les posséder. Les accueillir. Il a été troublant de lire mon chemin de lecture sur ces pages, cette dimension émotionnelle et non intellectuelle. Ma propre bibliothèque est modeste. Ne s'y installent que les livres avec lesquels j'ai partagé un moment. Comme des rencontres. Il y a pas que des sourires, il y a des souvenirs. Il y a les silences qui se sont écrits et des absents, aussi. Les petits cailloux des sentiers de lecture. Cela ne veut pas dire que la lecture prend un caractère sentimental ou simplement d'empathie, pas du tout. Cela signifie que la lecture touche au-delà de l'intellect, qu'il s'agit de complétude, d'accomplissement, qu'elle permet justement à l'intellect de ne pas être vain. Une littérature avec laquelle on entretient une véritable relation, pas juste des histoires ou » une histoire littéraire à la place du coeur [... ni ] un programme culturel « .

Hermann Hesse relate son parcours de lecteur. Et bien qu'il dresse un panorama de la littérature européenne, conseillant des oeuvres antiques et de grands classiques, des ouvrages fondateurs, le ton n'est pas à la leçon. Il revient évidemment sur son patrimoine littéraire, notamment le XVIIIème allemand ainsi que sur les textes de la spiritualité indienne et chinoise qui l'ont accompagné. le propos est également celui du lecteur averti et du collectionneur. Il nous parle de réédition, de traduction, de relecture, autant de l'objet livre que de l'oeuvre littéraire.

Les articles suivants, le premier constituant la moitié de l'ouvrage, sont aussi intéressants qu'agréables à lire. Sous différents aspects, Hermann Hesse témoigne de son expérience d'homme de lettres.
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Si quelqu'un vous promet un jour d'évaluer votre talent littéraire au vu de vos premiers écrits, comme le graphologue d'un journal juge du tempérament d'un abonné dans le courrier des lecteurs, il s'agira alors d'un homme trés superficiel, sinon d'un imposteur.
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Je me souviens d'ailleurs y avoir [bibliothèque de son grand-père] lu pour la première fois le nom de Balzac. C'était sur de petits volumes in-seize, bleus et cartonnés, issus d'une édition allemande parue de son vivant. Je me rappelle encore comment cet auteur m'est tombé pour la première fois entre les mains et du mal que j'ai eu à le comprendre. Je m'étais attaqué à un tome où il exposait en détail la situation financière du héros, les revenus mensuels qu'il tirait de ses biens, le montant de son héritage maternel, les perspectives que lui ouvraient d'autres successions, l'état de ses dettes, etc. J'étais profondément déçu. Je m'étais attendu à trouver des passions compliquées, des voyages dans des contrées sauvages, des amours suaves et interdites, et je devais au lieu de ça m'intéresser à la bourse d'un jeune homme dont je ne savais absolument rien ! Ecoeuré, j'ai remis le petit livre bleu à sa place et il m'a fallu des années pour rouvrir un roman de Balzac. Je l'ai redécouvert beaucoup plus tard; je l'ai lu alors sérieusement et ne l'ai plus quitté. (p.50-51)
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Il est primordial, pour le lecteur entretenant un rapport vivant avec la littérature universelle, d'apprendre avant tout à se connaître pour savoir quels textes le toucheront : il n'a pas à suivre un schéma ou un programme culturel ! Il doit emprunter le chemin de l'amour, non celui du devoir.

Une bibliothèque de littérature universelle
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Loin de tendre à une fin quelconque, la véritable culture, comme toute aspiration à la perfection, porte en elle son propre sens.
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La vie est courte et personne dans l'au-delà ne viendra s'enquérir du nombre de livres dont on est venu à bout. C'est pourquoi il est stupide et préjudiciable de passer son temps à lire inutilement. Je ne pense pas ici aux mauvais livres, mais plutôt à la qualité de la lecture elle-même. Dans la vie, chaque pas, chaque respiration est essentielle. Aussi la lecture doit-elle également nous apporter quelque chose ; il faut fournir un effort qui nous rendra plus fort encore ; il faut se perdre pour se retrouver avec une conscience accrue. [..]
Lire d'un œil distrait, sans réfléchir, revient à se promener les yeux bandés dans un beau paysage.

De la lecture
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Que peut nous apprendre la philosophie au quotidien?Pour répondre à cette question Guillaume Erner est accompagné de Géraldine Mosna-Savoye et d'Emmanuel Kessler. Cette semaine, David, étudiant et membre du club de lecture de l'université d'Orléans, répond au thème de l'émission en convoquant « Siddharta » de Hermann Hesse, et «l'insoutenable légèrté de l'être » de Milan Kundera.
Une émission présentée par Guillaume Erner, en partenariat avec France Culture.
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