Une semaine sur deux, Pacco a la garde de sa fille Maé, âgée de 7 ans. Espiègle rusée, toujours partante pour faire des bêtises, drôle et curieuse, elle ne manque pas d'énergie. Pacco, lui, c'est plutôt le mec cool. Un peu geek, encore ado parfois même s'il tente de se faire passer pour un adulte, un peu tête en l'air, il a parfois du mal à imposer ses idées ou ses choix à la petite. Mais, il fait des efforts... Que ce soit pour l'amener à l'heure à l'école (il s'est un peu tapé la honte quand il a appris que Maé arrivait la dernière, même après Mme Pujol qui, elle, a des triplés et est divorcée), pour lui faire comprendre que son déguisement de Dark Vador est à lui, que le MacDo n'est pas bon pour elle ou alors qu'il faut aller se coucher lorsqu'elle somnole devant la télé, il tente de s'imposer... Pas toujours facile devant cette gamine qui semble avoir réponse à tout...
Une semaine sur deux, Pacco est seul chez lui. Et, évidemment, il en profite pour voir ses copains, boire quelques coups au bar, surfer, jouer au sabre-laser ou se lancer des paris débiles....
L'on retrouve avec plaisir la petite Maé et son papa dans de nouvelles aventures. Et l'on remarque qu'il fait des efforts pour être un bon père, même s'il pense le contraire. Les scénettes sont, cette fois, plus centrées sur lui, même si Maé ne semble jamais quitter son esprit. Papa adorant sa fille plus que tout, il en ressort évidemment beaucoup d'amour, de tendresse mais aussi de remises en question. C'est pour cela qu'il fait appel à
Margaux Motin, son amie (les dessins sont d'ailleurs frappants de ressemblance). Les anecdotes sont fraiches, pleines de vie et touchantes. Quelques touches de couleurs ici et là viennent donner du piment à ce fond blanc. Ce deuxième tome est tout aussi divertissant, enjoué et attendrissant.
Une semaine sur deux... deuxième semaine...