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EAN : 9782918406044
178 pages
Kyklos (26/06/2009)
3.57/5   7 notes
Résumé :


D'incidences en coïncidences se forgent d'improbables destins : celui de Gabrielle aura été de rencontrer, un soir de décembre 1982, Lila von Haffen, pianiste classique adulée.

Leurs existences vont s'imbriquer en dépit de l'empreinte que nulle gloire, nul génie, nul talent n'effacera. De cette étrange nuit où chacune se trouve dans l'attente d'un événement indéfini, la première va s'enfermer dans sa destinée tandis que la seconde... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Deux vies pour une même harmonie

Une vie après l'autre raconte l'histoire de deux femmes et de leurs existences, dédiées toutes deux à la musique… La première s'appelle Lila von Haffen, elle est une pianiste célèbre dans le monde entier et s'est - apparemment … - suicidée. La deuxième femme, notre héroïne, pianiste elle aussi, c'est Gabrielle. Sa vie bascule lorsqu'elle reçoit une lettre anonyme qui remet en cause la disparition de Lila. Avec ce message, elle découvre des lettres écrites par la pianiste, dont la dernière est datée de 2003... Elle va alors tout quitter pour mener son enquête, voyageant aux quatre coins du monde, interrogeant ceux qui ont côtoyé la star …

La quête de la vérité est le fil rouge de l‘ouvrage, qui ne verse pas pour autant dans le roman policier banal. Pris entre passé et présent, le lecteur découvre peu à peu qui sont Lila et Gabrielle, dont les vies sont intimement liées. Grâce aux lettres écrites par Lila, dispersées tout au long de l'histoire, on découvre par petites touches des éléments de sa vie, de ses amours, de son caractère. Les souvenirs de Gabrielle nous aident également à voir quel lien entretenaient les deux femmes, et nous replongent dans l'ambiance des concerts de la grande pianiste :

« La virtuose, pieds nus, entortilla sa robe sur le haut des cuisses pour s'installer confortablement au clavier, sous les yeux fascinés de Gabrielle. le visage de la pianiste reflétait une joyeuse décontraction, et non le masque empreint de gravité affichés lors de ses récitals. La plainte mélancolique du saxo alto s'éleva doucement, escorté par le frôlement léger des baguettes sur la cymbale charleston. Attendant son tour, le contrebassiste accompagnait silencieusement de ses doigts la rythmique. Lila s'infiltra à son tour avec une série de gammes étourdissantes qui mit la salle en ébullition. »

Au fil des pages, on voit que Lila a toujours été une sorte de modèle pour Gabrielle, et que le peu de paroles échangées entre elles étaient de véritables confessions. Ces dernières ont véritablement guidé Gabrielle et l'on comprend ainsi sa ténacité à vouloir découvrir la vérité sur la mort de Lila.

Cet ouvrage oscille ainsi entre ode à la musique et véritable enquête, avec son lot de rebondissements et de révélations. le roman est atypique en cela qu'on ne peut pas le classer uniquement dans la catégorie « roman policier ». C'est aussi le récit de plusieurs vies, toutes entremêlées. Tout est fait par petites touches dans un style superbement bien écrit, jamais lourd. le lecteur déroule le fil de la vie de Lila, parallèlement à celle de Gabrielle et découvre combien elles sont semblables :

« - Mères sans fille, filles sans mère. Prédestination fatale, murmura Lila pensive. Certains d'entre nous viennent au monde dotés d'un lourd karma. Tu dois accepter ton destin, et éviter de te calquer sur ce que d'autres ont produit… Comprends-tu ce que je te dis, Gabrielle?
Lila avait involontairement haussé le ton.
- Je ne suis la fille de personne, Lila. Je suis issue d'un monde sans prédestination aucune, que pourrais-je bien reproduire?
- La peur. Une peur qui fera de toi son esclave si tu ne parviens pas à rompre avec la fatalité.
- Comment pouvez-vous connaître ma peur?
- Parce qu'elle est mienne, confessa la pianiste, et qu'elle m'a tenue éloignée de ce monde trop longtemps…
Elle se pencha soudain pour prendre le visage de Gabrielle entre ses mains. Elle lui effleura le front de ses lèvres avant de se lever.
- Comment puis-je rompre avec la fatalité si je ne sais à quoi elle ressemble?
Lila secoua la tête, l'air désolé, et s'en alla, courant presque.
- A quoi ressemble-t-elle? Implora Gabrielle.
Mais la virtuose avait disparu laissant à la vie le soin de répondre à sa place. »

Une vie après l'autre nous livre des moments plein d'émotion, toujours avec finesse et maintient un suspense qui captive le lecteur avec le système des lettres de Lila, écrites toute au long de sa vie.
En quelques mots, ce roman passionnant et subtile risque de vous accrocher du début à la fin. La finesse dans la description des personnages nous laisse juste une déception : laisser Gabrielle et Lila, à qui le lecteur s'est irrémédiablement attaché…
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Une fois achevée la lecture de ce livre, je suis restée sans voix. Cela va peut-être vous paraître exagéré, mais je sentais que je n'étais plus moi-même, que des cordes profondes vibraient en moi.
Je vous préviens d'emblée, il me sera très difficile de retranscrire fidèlement tout mon ressenti.

Gabrielle et Lila, à quelques détails près, des images en miroir. La première a appris la musique grâce à son père mais semble avoir un lien peu affectif avec lui. C'est un père exigeant, recherchant la performance. Quant à la mère, Gabrielle pensera longtemps qu'elle est morte mais la vérité est qu'elle a disparu, qu'elle a quitté ce qui ne lui convenait peut-être pas, d'une façon ou d'une autre.
Le mariage, conclus semble-t-il sans grande réflexion, n'est pas source d'épanouissement.
Gabrielle recherchera du réconfort dans les bras de divers hommes, ce qui ne l'amènera pas non plus à plus d'épanouissement.
Elle vit une relation peu convaincante avec une personne plutôt intéressée par son travail sur Lila von Haffen et laisse sa vie de couple en suspens, n'osant pas encore divorcer et tourner définitivement la page. Je pense que beaucoup de femmes pourraient s'identifier à elle.
Nous savons peu sur le lien entre Gabrielle et sa fille mais force est de constater qu'elle est peu présente dans sa vie.
Qu'en est-il de Lila ? Un père disparu, un beau-père abuseur, une mère rejetante. Mais elle retrouve une figure paternelle en la personne de Basensky, vit une grande histoire d'amour tumultueuse et est aimée par d'autres.
Elle a eu une fille dont on ignore l'identité du père et sera absente de sa vie.
Il y a à mon sens beaucoup d'associations intrapsychiques à faire entre ces deux histoires de vie.

Que représente Lila pour Gabrielle ? Pourquoi l'attire-t-elle tant ? Pourquoi s'identifie-t-elle à elle ?
Il me semblait parfois que Lila aurait pu ne pas exister comme personne à proprement parler, mais juste comme un idéal du Moi de Gabrielle.

Lila, le jour de ses 40 ans (coincidence ?), se rebelle. Elle, qui a toujours été anticonformiste, arrivant nu-pieds aux représentations et se comportant d'une manière qui « choque » le public mais celui-ci ne pouvait rester insensible à son génie et à son charme.
Elle choisit de « tuer » son ancienne image pour vivre autrement en harmonie avec ses convictions les plus profondes.
Autre figure de l'anticonformisme, Marylou, qui brave beaucoup d'idées reçues et devient camionneuse, s'accomplit dans ce métier principalement masculin et aime écouter Chopin.

Gabrielle, met brutalement fin à sa carrière. Elle a besoin de se retrouver, de faire un travail sur elle-même avant de trouver le chemin qui lui conviendrait le mieux.
La forte personnalité de Lila et sa capacité à braver la bienséance hypocrite et l'ordre établi la fascinent.
L'identification est forte. Être « autrement » est donc possible !

Cette enquête menée par Gabrielle est un processus psychothérapeutique aboutissant à une meilleure compréhension de soi et à une meilleure acceptation du Moi, gage d'un bon équilibre psychologique.
A la fin de cette quête de soi, sous couvert d'une enquête sur Lila, Gabrielle arrive à dépasser ses blocages et angoisses et arrive à être enfin en paix avec elle-même.
A noter, ses rêves dont la signification est plus que parlante. Clin d'oeil aux théories psychanalytiques sur l'activité onirique.

Ce livre est d'une richesse impressionnante. J'ai adoré les belles descriptions des lieux visités par l'héroïne et les nombreuses références et annotations explicatives.
Je suis ignorante en matière de musique, je ne connais Chopin que de nom mais le livre de Mme Ventana m'a appris que la musique peut être porteuse d'émotions, de sentiments et véhiculer des messages.

C'est un moyen de communication subtil, c'est le fil qui relie beaucoup de personnages du livre et se transmet même aux autres générations (la fille de Gabrielle et Isabel).
Est-ce un hasard si la descendance est aussi féminine ?
Quel est donc ce message ? Osons remettre en question certains acquis, osons questionner notre âme et suivre ce que nous dicte notre coeur. Mais avant, « Gnothi seauton » comme le disait Socrate.

Les chapitres sont courts, aérés et facilitent beaucoup la lecture. le style est riche et complexe tout en paraissant simple.
A mon avis, il est normal que le livre soit court. le reste du travail sera fait par le lecteur...
L'auteur ne fait que véhiculer la musique qui ouvrira notre esprit et notre coeur et nous incitera à faire un voyage à travers nous-même. Elle nous donne quelques clés, à nous de trouver les bonnes portes.

J'ai aussi beaucoup apprécié la sobriété de la couverture. Ceci rejoint parfaitement l'esprit du livre qui ne cherche pas à séduire à tout prix le lecteur mais à le toucher, à l'inviter à réfléchir. On est loin de la littérature incitatrice au consumérisme...
Ce livre m'a marquée, bouleversée !
Oui, Mme Ventana, la musique a résonné en moi et pas qu'un peu...
Il m'arrive rarement de vouloir relire un livre mais celui-ci , je le relirai pour saisir d'autres subtilités qui m'ont sûrement échappé.
Ceci est mon humble avis sur ce livre mais comme le disait si justement Saskia quand Gabrielle a cru voir une ressemblance entre elle et Lila: « Tout dépend de la personne qui regarde et de ce qu'elle veut y voir »

Un grand bravo à l'auteur et aux éditions Kyklos dont je guetterai attentivement les prochaines sorties.
Lien : http://partage-lecture.over-..
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Autant commencer par le principal, ce livre m'a beaucoup plu.

Dès le début du roman, le lecteur est embarqué dans l'histoire de ces deux femmes attachantes dont le destin a basculé 20 ans auparavant. Pourquoi Lila von Haffen, pianiste célèbre et adulée, s'est-elle suicidée et pourquoi Gabrielle, dont la carrière était prometteuse, a-t-elle arrêté le piano ? le mystère s'épaissit lorsque Gabrielle reçoit une lettre anonyme qui semble mettre en doute le suicide de Lila. Mais que s'est-il réellement passé ? le lecteur n'a qu'une envie : plonger dans la suite du roman pour en apprendre davantage !

On pense à un roman policier mais très vite on s'aperçoit que c'est autre chose. C'est d'abord une belle histoire d'amour que l'on découvre à travers les lettres que Lila a écrites à son amant, lettres dont le texte est joliment écrit, un peu triste et même mélancolique. C'est aussi une histoire d'amour et de fascination de la part de Gabrielle pour Lila et le modèle qu'elle représente, à tel point qu'on se demande plusieurs fois comment l'histoire va se terminer... C'est aussi un hommage à la musique classique et à Chopin et on a presque l'impression d'entendre le piano en lisant le livre. Enfin, c'est une belle réflexion sur la vie, sur l'amour, sur la quête du bonheur et sur les choix à faire tout au long de l'existence.

Le titre Une vie après l'autre, et surtout le sous-titre L'incarnation des possibles, sont bien choisis, ils résument vraiment tout le contenu du livre et le fait que dans la vie tout est possible, tout est une question de choix et de chemins pris pour accomplir son destin…

Enfin, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Frankie Ventana, toute en finesse et sensibilité, cette manière subtile qu'elle a d'imbriquer la quête de Gabrielle, les lettres de Lila et la musique de Chopin, c'est très réussi !
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Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.

Gabrielle était voué à devenir une grande pianiste, mais sa rencontre avec Lila von Haffen il y a plus de vingt ans, la musicienne en vogue à cette période, change la donne. Elle arrête la musique, se marie, divorce, et finalement passe à côtés de la vie, jusqu'à la réception de lettres de Lila, disparue tragiquement à la même période.

Le roman retrace donc la quête de Gabrielle à la recherche de la vérité sur la disparition de Lila. Cette aventure qui l'a fait voyagé à travers l'Europe, est un trajet vers sa reconstruction intime, une reprise en main de sa vie. Tous les personnages qu'elle rencontre vont être un levier, à leur manière, pour l'aider dans sa quête. Gabrielle, perdue psychologiquement, peut-être déprimée, marquée profondément dans sa tête et son coeur, tente donc de refaire surface, inconsciemment, grâce à l'espoir de retrouver Lila.

Le personnage est attachant et réaliste. Ses rencontres nous font découvrir le monde qui gravitaient autour de l'artiste avant sa disparition. Pour ma part, Marylou sera le déclencheur, une femme qui vit dans son camion, possède une grande philosophie de la vie, et qui est totalement étrangère à son désarroi.

Ce roman est court. L'écriture est très fluide, belle et travaillée. Narré au présent, il est alors aisé de discerner les souvenirs des actes d'aujourd'hui. Une histoire avec en arrière plan la musique classique, Chopin et le piano, l'obstination et la passion, la perfection et l'abnégation. Un roman sur la vie et la quête du bonheur.

Je remercie les Editions Kyklos pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Gabrielle, autrefois pianiste de talent, écrit aujourd'hui des biographies et notamment celle d'une autre célèbre pianiste, Lila von Haffen, devenue célèbre dans les années 60, elle envoûtait les âmes autant qu'elle dérangeait par son comportement rebelle. Seulement, Lila s'est laissée enfermée dans ce personnage qu'elle s'est construite et s'est perdue. Aussi a-t-elle décidé d'en finir avec la vie et s'est suicidée en 1983, dans sa propriété de Lintz, en Autriche, qu'elle a hérité de son père. Or, Gabrielle reçoit une correspondance de Lila avec un homme dont elle était amoureuse. Les dates ne correspondent pas avec son suicide car l'une d'elle est datée de 2003. Serait-ce un plaisantin qui, profitant du regain d'intérêt pour Lila, aurait décidé de faire parler de lui ? Elle décide d'enquêter et va donc remonter le cours de la vie de Lila au travers des lieux de son enfance, de son adolescence et de sa fin de vie. On se rend vite compte que plus que la recherche de la vérité, c'est surtout et avant tout une quête initiatique pour Gabrielle. Elle a beaucoup de points communs avec Lila et à l'aube de ses quarante ans, elle est au bord du gouffre.
Les personnages sont très charismatiques. On s'attache sans mal à Lila et à Gabrielle, se demandant comment tout cela va se finir. Plus qu'un roman, Frankie VENTANA nous offre une réelle leçon de vie en nous montrant qu'il faut savoir rester fidèle à soi-même, garder son identité. Chaque homme est maître de sa vie. Seules nos actions ou celles des autres ont des conséquences qui viennent interagir sur nous. Libres à nous de nous enfermer dans un cocon, de fuir ou de faire table rase du passé et d'aller de l'avant… Ce retour dans le passé de Lila est pour Gabrielle une deuxième chance de reprendre sa vie en main, de s'affirmer et de redevenir actrice de sa vie.

J'adore ce genre de livre qui, sous couvert d'une histoire, nous raconte bien plus, nous pousse à nous interroger, sur le sens de la vie, sur nous.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Mères sans fille, filles sans mère. Prédestination fatale, murmura Lila pensive. Certains d’entre nous viennent au monde dotés d’un lourd karma. Tu dois accepter ton destin, et éviter de te calquer sur ce que d’autres ont produit… Comprends-tu ce que je te dis, Gabrielle?
Lila avait involontairement haussé le ton.
- Je ne suis la fille de personne, Lila. Je suis issue d’un monde sans prédestination aucune, que pourrais-je bien reproduire?
- La peur. Une peur qui fera de toi son esclave si tu ne parviens pas à rompre avec la fatalité.
- Comment pouvez-vous connaître ma peur?
- Parce qu’elle est mienne, confessa la pianiste, et qu’elle m’a tenue éloignée de ce monde trop longtemps…
Elle se pencha soudain pour prendre le visage de Gabrielle entre ses mains. Elle lui effleura le front de ses lèvres avant de se lever.
- Comment puis-je rompre avec la fatalité si je ne sais à quoi elle ressemble?
Lila secoua la tête, l’air désolé, et s’en alla, courant presque.
- A quoi ressemble-t-elle? Implora Gabrielle.
Mais la virtuose avait disparu laissant à la vie le soin de répondre à sa place.
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Les exaltations que Lila von Haffen déclenchait en se produisant donnaient aux théâtres et opéras, réservés aux initiés, l’allure de salles de variétés emplies de groupies déchaînées. Le scénario se répétait invariablement où que la pianiste se trouvât dans le monde : elle arrivait pieds nus sur scène, vêtue de longues robes inspirées du costume des Arlésiennes de son enfance, cousues par une vieille gitane des Saintes-Maries de la Mer. De longs cheveux blonds vénitiens , dont elle accentuerait par la suite le roux prédominant , encadraient un visage pâle dénué de tout maquillage, à l’exception de sa bouche qu'elle fardait d'incarnat. Pour seul bijou, un ruban de velours noué à son cou. Lila ne saluait jamais lors de son entrée en scène, s'éclipsait la dernière note achevée, et ne reparaissait jamais en dépit des rappels assourdissants. « Originale! Folle! Excentrique! » s’insurgeaient certains, tandis que d’autres proclamaient avec passion : « Messieurs, on ne discute pas devant pareil talent, on s’incline!
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Un extrait qui m'a marquée :
"Sache que la prédestination n'est que prétexte à fuir indéfiniment, jusqu'à ce que l'on se trouve à court de souffle.
Là intervient la chance que l'on doit s'accorder.
A partir du moment où tu auras décidé de la direction que tu veux prendre, ne te retourne pas, ne t'encombre plus de cet excès de bagages que sont la vanité et sa cohorte de sentiments vains."
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La virtuose, pieds nus, entortilla sa robe sur le haut des cuisses pour s’installer confortablement au clavier, sous les yeux fascinés de Gabrielle. Le visage de la pianiste reflétait une joyeuse décontraction, et non le masque empreint de gravité affichés lors de ses récitals. La plainte mélancolique du saxo alto s’éleva doucement, escorté par le frôlement léger des baguettes sur la cymbale charleston. Attendant son tour, le contrebassiste accompagnait silencieusement de ses doigts la rythmique. Lila s’infiltra à son tour avec une série de gammes étourdissantes qui mit la salle en ébullition.
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Ce qui est vrai pour la musique, l'est dans la vie. Rappelle-toi toujours que quoi qu'il arrive, nos existences ne sont pas vaines, si nous gardons à l'esprit l'essence même de ce que nous sommes.
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