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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 20 sur 25
EAN : 9782848931357
416 pages
Les Deux Terres (20/03/2013)
2.96/5   152 notes
Résumé :
Une éminente paléontologue disparaît d'un site de fouilles renfermant des ossements de dinosaures au fin fond du Canada. Un message macabre parvient à Kay Scarpetta, lui laissant la détestable impression qu'il pourrait correspondre à cette disparition. Quand elle est appelée peu après à repêcher dans le port de Boston un cadavre de femme, les événements s'enchaînent. Kay Scarpetta se retrouve face à un tueur en série fort intelligent et n'ayant aucune crainte d'être... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Kay Scarpetta c'est comme une vieille copine dont j'ai suivi les aventures depuis le début. Je me rappelle avoir passé de très bons moments, haletants et plein de suspense en compagnie de Kay, Benton, Lucie et Marino.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de nouvelles histoires de Kay et quand j'ai vu ce tome, j'ai pensé chouette, je vais lire une histoire bien prenante, parfaite pour me changer les idées.

J'ai été super déçue. Je me suis forcée pour avancer dans le roman parce que les 150 premières pages sont parfaitement imbuvables. C'est long mais c'est long ! On a droit à un large inventaire du centre d'autopsies, à un rabâchage en boucle de Kay (elle devient sénile). C'est comment dire? Comme si un écrivain décrivait de fond en comble ce qu'il y a dans un garage. La clé à mollette n°34, de fabrication allemande, en acier inoxydable, posée là près du tournevis cruciforme avec un manche orange rainuré. Sans blague? Qu'est ce qui lui prend à Patricia Cornwell?

L'enquête est longue à démarrer. On patauge, on s'enlise, on coule. Des fois je me sens complètement perdue avec ces termes scientifiques, techniques ou informatiques. Bref. du remplissage pur et simple. Je me suis ENNUYEE. Et dire qu'avant j'aurais passé une nuit blanche pour finir un de ses bouquins !

Deuxième chose qui m'a gênée: les relations entre les personnages. Tout le monde fait la gueule. Kay est attirée par un autre mec pendant que Benton se fait draguer par une collègue et que Marino est sur la touche .... bof bof

J'espère que le prochain tome sera meilleur. Sinon, je jette l'éponge définitivement.
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Dans son vingtième roman, Kay Scarpetta est toujours dans le domaine des cadavres avec son coéquipier et fidèle Pete Marino. Après avoir été renvoyée du F.B.I sa nièce Lucy est devenue une hackeuse experte. Benton son mari est toujours profileur au F.B.I .Scarpetta reçoit un message assez détestable qui pourrait correspondre à la disparition de la célèbre paléontologue disparue, qui travaillait sur des ossements de dinosaures au fin fond du Canada. Appelée pour aller repêcher un cadavre de femme Scarpetta va se retrouver devant un tueur en série très intelligent. Les indices semblent établir un lien avec deux autre cadavres. La médecine légale la plus pointue sera sollicitée pour pouvoir arrêter ce fou.

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L'auteure devrait peut-être arrêter d'écrire…
Je m'explique, une brique de plus de 500 pages où l'action se traîne, où les descriptions techniques s'enchaînent sans rien apporter, où l'introspection sentimentale du personnage principal laisse sans voix de bêtise, et où le final est plié sur les 40 dernières pages à la vitesse de l'éclair !
Une écriture plate et sans émotions, des pages et des pages de bla-bla insipide sans rythme, sans humour, sans finesse juste avec beaucoup de mots savants qui se répètent malheureusement très souvent, des personnages que je connaissais déjà mais qui semblent avec le temps avoir perdu beaucoup de leur épaisseur.
Une lecture longue et ennuyeuse...
Ce n'est clairement pas le souvenir qui me restait de mes lectures de l'auteure d'il y a plus de 20 ans.
Soit c'est moi qui suis devenue plus critique, soit l'auteure devrait se recycler !
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Kay doit témoigner au tribunal pour la défense car elle a été assignée suite à un mail envoyé au procureur concernant la possibilité d'un cadavre. Elle trouve que son lieu de travail ne correspond plus à ce qu'elle en attend. Personne ne respecte les règles. Cela l'énerve d'autant plus qu'elle a reçu une vidéo de ce qui semblerait une femme, une paléontologue éminemment émérite avec la photo d'une oreille coupée. Pourquoi ? Que lui veut-on ? Est-elle menacée ?

Kay doit aller récupérer le cadavre d'une femme qui a séjourné dans l'eau et qui est lestée d'un énorme poids. Elle doit faire attention car une tortue s'est prise dans les filets et elle ne doit pas la blesser et récupérer le cadavre en un seul morceau.

Kay a toujours été une femme malmenée par les avocats de la défense, par les juges, par certains enquêteurs et là, c'est vraiment la première fois que c'est aussi intense. On lui reproche, en grande partie, son métier et surtout qu'elle soit aussi instruite, qu'elle tente de ne rien laisser passer. Pour Kay, le boulot c'est pratiquement toute sa vie. Elle veut donner aux morts une chance de tout révéler pour qu'ils puissent enfin trouver la paix. Et le cadavre de cette femme repêchée en fait partie. Elle préfère commencer à trouver des réponses et se mettre en retard. Car un corps mort n'attend pas. Pour cela, Patricia Cornwell nous donne tous les détails nécessaires.

Avec Patricia Cornwell, tous les sujets sont maîtrisés de bout en bout, la médecine légale et ses dernières avancées, le profilage et les enquêtes du FBI, les lois aux Etats-Unis, notamment celle où l'accusé peut demander à être mis face à son accusateur, même si les mots écrits ne lui étaient pas forcément destinés. Il faut faire attention à qui on parle, comment on parle car tout peut être très vite détourné pour en faire profiter quelqu'un. Patricia Cornwell pointe les dangers des réseaux sociaux car on ne sait pas qui est la personne qui se trouve derrière un écran. Quand on est enquêteur, cela peut donner lieu à des situations où la mise en cause est vite faite, pareil pour tous ceux qui travaillent pour la justice. Il y a également la dénonciation du pouvoir de l'argent et des médias.

Dans Vent de glace, on retrouve tous les personnages récurrents comme Benton, Marino, Lucy. Cette dernière cache autant sa vie privée mais est très protectrice envers ceux qu'elle aime. Comme d'habitude, Kay ne préfère pas savoir comment elle obtient ses informations. Marino est égal à lui-même. Il semble revenir vers ses mauvais penchants. Mais c'est un personnage haut en couleur que j'aime beaucoup. Il est jaloux de Benton et des hommes qui gravitent autour de Kay. Benton reste cet homme froid mais aussi amoureux et foncièrement jaloux. Surtout qu'il se rend compte que Kay joue un peu avec le feu. Elle est dans une période de séduction. Elle se rend compte que les petits jeunes lui font de l'effet et inversement mais que eux cherchent avant tout à toucher la gloire de Kay, si je peux l'exprimer ainsi. le couple formé par Benton et Kay est en danger. Arriveront-ils à faire front, à en discuter car l'un et l'autre sont complexes.

Patricia Cornwell a toujours cet art du détail et pour tout. Il vaut mieux pour expliquer les autopsies, les enquêtes, les tueurs. Mais l'art du détail se révèle également dans la description de Boston, de ses alentours.

Je ne me rue pratiquement plus sur les enquêtes menées par Kay Scarpetta, comme j'avais pu le faire auparavant. Pourquoi ? Car la plume de Patricia Cornwell est beaucoup moins incisive même si depuis deux ou trois opus c'est beaucoup mieux. Vent de glace ne déroge pas à la règle. C'est bien sans être franchement transcendant. Peut-on se fatiguer d'un auteur ? Vraisemblablement. Pourtant tous les ingrédients qui ont fait le succès de Patricia Cornwell sont là, des morts inexpliquées, des personnages hauts en couleur et toujours ceux qui font la trame de ses romans. Mais qu'est-ce qui cloche ? Des romans qui apportent peu ou pas le frisson comme c'était le cas auparavant. Ils sont beaucoup moins centrés sur les tueurs qui menacent Kay et tous ses proches. C'est une bonne petite enquête qui fait son effet mais sans plus. Elle me laisse un peu froide et je ne suis plus autant sur le qui-vive.

Et pour finir, retrouvons nous autour de la table de Kay qui a préparé un bon repas pour tous ceux qu'elle aime et qui font partie de sa famille.
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Kay Scarpetta est apparue sur la scène littéraire en 1990. Ce personnage récurrent de Patricia Cornwell est un médecin légiste, profession mise à l'honneur bien avant que la série « CSI: Crime Scene Investigation » (« les Experts » en France) ne la popularise, tout en véhiculant bien des erreurs. Après une vingtaine de romans, le monde de Scarpetta est donc bien installé. Pourtant, dans « Vent de glace », le vingtième volume de la série, Patricia Cornwell prend les cent cinquante premières pages pour nous (re)présenter tous les protagonistes (plus quelques nouveaux) et pour démarrer l'enquête avec une récupération de cadavre. Nous retrouvons à côté de cette femme d'origine italienne : Lucy Farinelli, sa nièce, génie de l'informatique, hackeuse, gay et immensément riche, un caractère fort ; Benton Wesley, son mari, profiler du FBI, très beau, charismatique et ayant de l'entregent ; enfin, il y a Pete Marino, ancien flic, élément incontrôlable (et incontrôlé) mais fidèle à Scarpetta.
Ce n'est donc qu'après cette longue introduction que commence les véritables investigations pour identifier la victime, son mode de vie et, grâce aux indices recueillis, son assassin. Quand une deuxième victime vient s'ajouter au tableau de chasse, le portrait de celui qu'on recherche se précise. Mais, en même temps, Marino, piégé sur Twitter, est impliqué, bien malgré lui, dans l'affaire. Il est même le principal suspect pour le FBI.
Toutes les analyses sont développées avec la minutie habituelle (normal, Patricia Cornwell a été pendant longtemps une journaliste spécialisée dans les faits divers criminels et les armes à feu), ce qui rend très bien le long et lent travail des enquêteurs de la médecine légale. Mais ce qui est, pour moi, une des qualités de l'ensemble des aventures de Kay Scarpetta est également un de ses défauts : tous ces détails scientifiques peuvent sembler bien laborieux au lecteur qui cherche seulement un moment de délassement. de plus, les relations entre les différents personnages évoluent au fil du temps (comprenez, des romans), si bien que dans cette histoire-ci, nous atteignons un certain point de rupture entre certains d'entre eux.
Je reconnais que « Vent de glace » m'a semblé un peu faiblard, même si cela reste un bon polar, par rapport à d'autres épisodes. Pour moi, « Postmortem » reste le meilleur. de plus, l'histoire, même si elle est plausible (le fossile vivant, par exemple), reste peu vraisemblable. Il fera donc le bonheur de celui qui ne connaît rien ou très peu de l'univers de Kay Scarpetta.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le centre de sciences légales de Cambridge est le plus propre que la plupart des cliniques de soins , et la salle dédiée à la récupération des tissus , devant laquelle je passe d'un pas alerte , cent fois plus stérile qu'une salle d'opération hospitalière .
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Je consulte ma montre extra-large en titane, au bracelet de caoutchouc, puis ramasse ma tasse de café - noir, sans édulcorant - tandis que l'écho lointain de pas résonne dans le couloir de mon immeuble en forme de balle dum-dum, dressé à la lisière est du campus du Massachusetts Institute of Technology. Le jour n'est pas encore levé, en ce troisième lundi d'octobre.
Au-dessous de mon bureau situé au dernier niveau, six étages plus bas, la circulation est dense sur Mémorial Drive. L'heure de pointe démarre bien avant l'aube dans cette partie de Cambridge, quels que soient le temps ou la saison. Semblables à des yeux étincelants d'insectes, les phares se déplacent le long de la berge, la Charles River ondule dans le noir, et de l'autre côté du Harvard Bridge, la ville de Boston forme une barrière scintillante qui sépare les empires terrestres des affaires et de l'enseignement des ports et des baies qui se fondent en océan.
Il est trop tôt pour qu'il s'agisse d'un employé, à moins d'un des enquêteurs médico-légaux, mais je ne vois pas quelle raison Toby ou Sherry, ou qui que ce soit de garde, aurait de se trouver à cet étage.
Je n'ai en réalité aucune idée de qui a pu prendre son poste à minuit et tente de me souvenir des véhicules garés sur le parking lorsque je suis arrivée, environ une heure auparavant. Je me rappelle vaguement les SUV, les utilitaires blancs habituels, et un de nos camions de scène de crime mobile. Trop préoccupée par mon iPhone, par les alertes sonores et les messages de rappel de mes réunions, de mes rendez-vous, sans oublier une intervention au tribunal aujourd'hui, je n'ai pas remarqué grand-chose d'autre. Mauvaise sensibilisation à l'environnement due au multitasking, me dis-je avec agacement.
Je me reproche intérieurement de ne pas prêter assez attention à ce qui m'entoure. En revanche, je ne devrais pas avoir à me demander qui est de permanence, bon sang ! Ridicule ! Énervée, je songe à mon directeur des enquêtes opérationnelles, Pete Marino, qui semble ne plus se donner la peine de mettre à jour le planning électronique. Est-ce vraiment si difficile de copier-coller des noms d'une date à une autre, que je puisse voir qui travaille ? Il y a un bon moment qu'il ne s'en est pas occupé, et qu'il s'est renfermé sur lui-même. Il faudrait sans doute que je l'invite à dîner à la maison, que je lui prépare un de ses plats favoris, et que je lui demande ce qui se passe. Cette simple idée me fait perdre patience, et je n'en ai guère, en ce moment.
Un individu psychologiquement perturbé, ou peut-être même diabolique.
Je tends l'oreille pour tenter de discerner qui peut bien rôder dans les parages, mais je ne perçois plus un bruit, tout en surfant sur Internet, cliquant tour à tour sur des dossiers, considérant sans relâche les mêmes détails. Je me rends compte à quel point je me sens désarmée, et à quel point cela me rend furieuse. Cette fois-ci, tu as eu ce que tu voulais.
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Si la projection de Benton est exacte, et que le tueur assassine à chaque fois la même femme, peut-être sa mère, ou bien une autre figure féminine dominante, il choisit très probablement le même type de femme, au moins symboliquement, et la même façon de les maîtriser.- Vous n'avez trouvé aucun point d'injection, au cours de l'autopsie ? me demande Phillis.- Rien de visible. La peau n'était pas en bon état, mais nous l'avons examinée avec soin, gardant cette hypothèse à l'esprit, cherchant tout type de blessure. A cet instant, ce qui paraît probable, évident même, c'est qu'elle se trouvait chez elle pour la dernière fois le vendredi 27 avril tôt dans la soirée. Elle a nourri sa chatte, déconnecté puis reconnecté l'alarme vers dix-huit heures, avant de partir avec son sac et ses clés... sans doute au volant de sa Mercedes, et une rencontre en chemin l'a fait atterrir dans un endroit où elle a été retenue en otage avant d'être tuée. Peut-être le lieu où son corps a été congelé, ou conservé à très basse température, jusqu'à ce qu'il soit lesté et jeté dans la baie hier ou la veille au soir, au plus tard.
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Vous n'avez trouvé aucun point d'injection, au cours de l'autopsie ? me demande Phillis.- Rien de visible. La peau n'était pas en bon état, mais nous l'avons examinée avec soin, gardant cette hypothèse à l'esprit, cherchant tout type de blessure
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Des experts sous-payés et submergés de travail se retrouvent encore plus maltraités et épuisés .
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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