Louise Michel/5
12 notes
Quand, le 18 mars 1871, le peuple parisien s'insurge contre le gouvernement d'Adolphe Thiers et proclame la Commune, les cris de joie des ouvriers sont aussitôt relayés par le journaliste insurgé Jules Vallès. Dès le mois de mai, le soulèvement est écrasé dans un bain de sang et des milliers de communards sont conduits devant les tribunaux. Parmi eux, Louise Michel tient farouchement tête à ses accusateurs... >Voir plus
Résumé :
Quand, le 18 mars 1871, le peuple parisien s'insurge contre le gouvernement d'Adolphe Thiers et proclame la Commune, les cris de joie des ouvriers sont aussitôt relayés par le journaliste insurgé Jules Vallès. Dès le mois de mai, le soulèvement est écrasé dans un bain de sang et des milliers de communards sont conduits devant les tribunaux. Parmi eux, Louise Michel tient farouchement tête à ses accusateurs... >Voir plus
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Que lire après Vive la Commune ! suivi de La Commune est proclamée et de La guerre civile en France (extraits)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
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Une suite de documents passionnants sur un moment fort de l'histoire de France, la Commune de Paris, où quand le peuple de Paris refuse notamment le défaitisme du gouvernement Thiers et se révolte.
On est d'abord face à l'iconique Louise Michel et toute sa détermination, qui avoue tout, revendique tout et réclame à ses juges la peine capitale.
Ensuite l'une des plumes de cette période, Jules Vallès, qui était en première ligne, même s'il n'est pas d'accord avec toutes les actions.
Enfin un texte avec un peu plus de recul, plus théorique, le texte de Karl Marx qui prend la Commune comme exemple tout en la critiquant dans sa forme qui selon lui a conduit à son échec. La classe ouvrière n'étant pas assez organisée.
On est d'abord face à l'iconique Louise Michel et toute sa détermination, qui avoue tout, revendique tout et réclame à ses juges la peine capitale.
Ensuite l'une des plumes de cette période, Jules Vallès, qui était en première ligne, même s'il n'est pas d'accord avec toutes les actions.
Enfin un texte avec un peu plus de recul, plus théorique, le texte de Karl Marx qui prend la Commune comme exemple tout en la critiquant dans sa forme qui selon lui a conduit à son échec. La classe ouvrière n'étant pas assez organisée.
Un roman sous forme d'histoires entrelacées de la période de la commune. S'il faut une dose de connaissances sur la période et les acteurs, ce recueil nous fait bien ressentir l'exaltation des communards dans leur volonté de créer une nouvelle organisation.
Plongé dans le livre (mon exemplaire n'intregrait pas les recueils) je me suis laissé porter par l'entousiasme des personnages.
Plongé dans le livre (mon exemplaire n'intregrait pas les recueils) je me suis laissé porter par l'entousiasme des personnages.
Ce patchwork de bribes de textes reflète l'esprit de la Commune. le lyrisme de Jules Vallès illustre l'enthousiasme de son déclenchement, la détermination de Louise Michel est exemplaire de celle de tous ses acteurs et les analyses de Karl Marx expliquent l'organisation mise en place dans l'urgence.
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Citations et extraits (5)
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C'est une chose étrange, les ouvriers n'ont pas plutôt pris, où que ce soit, leur propre cause en main, que, sur-le-champ, on entend retentir toute la phraséologie apologétique des porte-parole de la société actuelle avec ses deux pôles, capital et esclavage salarié.
Le pouvoir centralisé de l'État, avec ses organes, partout présents : armée permanente, police, bureaucratie, clergé et magistrature, organes façonnés selon un plan de division systématique et hiérarchique du travail, date de l'époque de la monarchie absolue.
La grande mesure sociale de la Commune, ce fut sa propre existence et son action. Ses mesures particulières ne pouvaient qu'indiquer la tendance d'un gouvernement du peuple par le peuple.
Le 16 décembre, vêtue de noir, en grand deuil, elle comparaît devant le Conseil de guerre. D'un geste brusque, elle relève son voile de crêpe et fait face a tribunal. " Ton oeil fixe pesait sur les juges livides ! Toute la vaste salle était pleine d'effroi », écrit Victor Hugo. Les juges murmuraient: " Qu'elle meure! C'est juste. Elle est infâme ! A moins qu'elle ne soit auguste" Disait leur conscience. »
Au terme de ce procès, la mort hui est refusée. Elle devient bagnarde, matricule 2182.
Au terme de ce procès, la mort hui est refusée. Elle devient bagnarde, matricule 2182.
Les femmes de Paris joyeusement donnent leur vie sur les barricades et devant le peloton d'exécu- tion. Qu'est-ce que cela prouve ? Eh bien, que le démon de la Commune les a changées en Mégères et en Hécates!
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LOUISE MICHEL / MÉMOIRES / LA P'TITE LIBRAIRIE
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