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EAN : 9782889083268
144 pages
LA JOIE DE LIRE EDITIONS (19/05/2016)
2.96/5   12 notes
Résumé :
Une rencontre fortuite dans le salon de la maison, entre une adolescente et la nouvelle conquête de son père ; deux frères qui préparent le petit-déjeuner pour leurs parents dont c’est l’anniversaire de mariage pendant que ceux-ci, bien alcoolisés, sont encore endormis ; une mère et sa fille qui se font tatouer, l’une un yin, l’autre un yang ; un père et son fils qui construisent une barrière autour de leur jardin sous le regard de la mère, qui vient de se faire bat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Quatorze courtes nouvelles décapantes de vérité, de regard cru sur la vie et de témoignages d'une jeunesse difficile.
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Recueil de nouvelles sur le thème des relations parents enfants et des événements qui nous font soudainement sortir de l'adolescence.

En quatorze histoires qui sont autant de situations différentes, l'auteur danois, croque des petits moments courts et souvent terribles où la confiance au sein de la famille se voit tout à coup rompue.

J'ai après coup interprété le titre comme ayant pour projet de décrire l'instant d'une naissance. Celui aussi où les masques se fendillent et au final tombent. La révélation est une vérité qu'aperçoit le jeune et qui le fait basculer hors de l'enfance.

En général il s'agit de l'absolue imperfection de ses parents, voire de leur nocivité. Mais par ricochet, l'adolescent obligé de mentir à son tour tombe dans l'âge des compromis, de l'esquive et des cassures.

Nous aurons un père alcoolique, porté sur les conquêtes féminines, l'enfant qui doit choisir entre la loyauté à son père ou à sa mère, une mère qui ne veut pas voir les changements chez sa fille, les enfants sommés de remplir les obligations des adultes devant leurs défaillances...

Mais il me semble que ceux que j'ai préféré évoquent en leur centre la fratrie et la manière en dépit des obstacles de se protéger, même maladroitement, même avec l'envie qui risque de fragilise leur relation.

J'ai beaucoup aimé ces textes parce qu'ils ne frappent pas directement mais ils nous incitent à les reprendre et s'insinuent pour longtemps en nous.
A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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C'est une impression assez étrange qui me saisit en refermant ce livre. Je ne suis pas habituée au style d'écriture des pays scandinaves ; c'est une écriture froide, distanciée. Comme si leurs (més)aventures arrivaient à un autre qu'eux-mêmes.

Du coup, je ne parviens pas à me décider, ai-je ou non aimé ? Ce recueil de nouvelles se lit assez facilement.

Bonne lecture :)
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Des nouvelles qui évoquent des moments importants de la vie des ados qui y sont dépeints, mais aussi des parents qui sont eux-mêmes un peu restés des ados.
Je n'ai pas du tout aimé car une fois de plus, et comme trop souvent ces derniers temps dans la littérature adolescente, l'atmosphère est lourde, pesante. On sort de là déprimés. Je ne peux pas me résoudre à penser que la vie des jeunes soit définitivement si sombre.
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14 nouvelles racontant des moments de vies d'adolescents.

Les nouvelles sont courtes. Au début, j'en attendais une chute. Il n'y en a pas. Il s'agit à chaque fois de moments. On décrit un temps fort, rien n'est réglé à la fin de la nouvelle.
Les situations sont toutes différentes avec une sorte d'unité dans le ton, le style...
J'ai été impressionnée de voir à quel point, en quelques lignes, on est dans l'histoire. Toutes les situations sont rapidement mise en place, c'est très efficace.
Mais quelle succession d'histoires sordides ! Il ne fait apparemment pas bon être adolescent. Et que dire des parents : alcooliques, drogués, malades, infidèles, sans aucun sens des responsabilité, absents...
Les nouvelles sont toutes fortes. Attention, c'est une lecture un peu difficile que ces nouvelles un peu tristes et même déprimantes...
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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critiques presse (1)
Ricochet
18 juillet 2016
L’adolescence selon Kim Fupz Aakeson n’est pas très drôle, et pourtant vraiment réaliste (...) Avec l’usage constant du « je » et des temporalités très courtes, les récits quoique banals atteignent une intensité, un caractère marquant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On ne pouvait pas dire qu’il buvait, il n’avait jamais vraiment bu, mais je m’attendais quand même à ce qu’il rentre ivre à la maison, ou en tout cas avec un coup dans le nez. Joyeux, quoi. En chantonnant, en sif otant, bref, comme ça le prenait de temps en temps. Quand la porte s’est ouverte, je ne dormais pas, il était minuit et demi. J’ai un radio-réveil, le vieux de maman.
J’ai guetté les bruits qui, normalement, allaient suivre : il allait balancer ses chaussures, faire cliqueter les cintres en accrochant son manteau, peut-être se racler la gorge, ensuite il irait dans la petite salle de bains se brosser les dents, passer aux toilettes, tirer la chasse d’eau, ce genre de trucs.
Or tout était calme.
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Ma grand-mère maternelle est morte l'an dernier, mon grand-père maternel est mort quand j'avais quatre ans. Ma grand-mère maternelle est morte quand j'avais douze ans. Et mon père est mort la semaine dernière. Aujourd'hui, il ne me reste plus que ma mère. Et mon grand-père paternel mais il vaut pas tripette.
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Il gagnant bien sa vie, j'avais l'impression qu'il l'a gagnait même de mieux en mieux.
Il disait toujours :
- On a les moyens, on a les moyens, on a les moyens.
Notre mère avait les moyens de que dalle, il lui payait pile ce qu'il était censé lui donner, pas une couronne de plus. Je le savais, je lui avais posé la question vu qu'elle était toujours à sec.
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- Les anges, ça n'existe pas, a dit mon père. Il n'existe que des être humains qui font les andouilles, commentent des erreurs, mais qui trouvent une solution et remontent en selles, c'est comme ça la vie.
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