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Le gang de la clef à molette tome 1 sur 2
EAN : 9782351785690
491 pages
Gallmeister (03/10/2016)
3.96/5   889 notes
Résumé :
Révoltés de voir la somptueuse nature de l'Ouest américain défigurée par les industriels, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la « Machine ». Un vétéran du Vietnam accro à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon nostalgique et polygame se mettent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le paysage. Armés de simples clefs à molette - et de quelques bâtons de dynamite - ils ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (165) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 889 notes
Roadtrip désertique dans l'Ouest Américain en compagnie de 4 gentils fous furieux qui ne pensent qu'à une seule chose : le Sabotage! le moteur de cette épopée épique et déjantée est la lutte contre le développement du capitalisme qui se propage de manière frénétique dans toute l'Amérique, même en plein désert...

L'écriture est dense, voire très dense et pas forcément facile de premier abord. Il m'a fallu entre 50 et 80 pages pour réellement rentrer dans le roman. On ne peut ensuite plus reposer le livre tant le rythme entre course-poursuites et dynamitages est effréné.

Publié en 1975 et pourtant toujours autant d'actualité à propos du capitalisme et de son immense impact écologique, Edward ABBEY nous prouve ici qu'il est un visionnaire écologiste et aurait quelque part rêvé être l'un de ses propres personnages du roman.

Un grand merci à Flocava1 de m'avoir offert ce livre et donné le plaisir de découvrir Edward ABBEY que je ne connaissais pas.
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Avez-vous entendu cette info effrayante ? « La masse mondiale produite par l'homme dépasse toute la biomasse vivante ». Autrement dit, notre planète est actuellement plus artificielle que naturelle ! le cauchemar contre lequel luttait Edward Abbey est devenu réalité : le gang semble avoir échoué mais malheureusement, son histoire est plus que jamais d'actualité.


« Presque partout le paysage était dépourvu de routes, inhabité, désert. Ils avaient envie qu'il restât ainsi. Ils feraient tout pour cela. Pour le garder tel quel. »


Après son sublime Désert Solitaire, où il nous mène au coeur des canyons que l'Homme est en train de détruire, Edward Abbey poursuit son raisonnement en créant les personnages du Gang de la clé à molette. Comme leur auteur, ils constatent que « le progrès » et « la civilisation » détruisent une nature sans qui nous ne pourrons pas survivre. Et qui s'en soucie ? Eux : Un riche chirurgien et son assistante très maternelle, qu'il demande régulièrement en mariage ; un ancien militaire revenant du Vietnam, en foutu bordel de révolte perpétuelle contre tout ce qui l'entoure, et plus que prêt à en découdre ; ainsi qu'un mormon marié trois fois (en même temps). Lors d'une randonnée en canoë, sur les eaux d'un fleuve bientôt bétonné, ces univers se rencontrent et rêvent à de grands projets, comme la destruction de cet immonde barrage qui tue le fleuve Colorado... Autour d'un feu de camps, ils scellent alors une amitié intéressée.


« - - Extension de la leucémie aigüe, cancer du poumon... Je pense que le mal est dans le la nourriture, dans le bruit, dans la surpopulation, dans le stress, dans l'eau, dans l'air. j'en ai trop vu Seldom. Et ça ne peut qu'empirer si nous les laissons mener à bien leurs plans. C'est pour cela.
- - Pour cela que vous êtes ici ?
- Très précisément. »


Seulement faire exploser un ouvrage appartenant à l'Etat est un crime, tout comme les éventuelles victimes collatérales humaines. Il faut se faire la main sur quelque chose qui, plutôt que détruire, empêcherait de construire : S'attaquer aux chantiers alentours. Saboter les bulldozers, ralentir l'avancement ; à force de persévérance, décourager les ouvriers, les employeurs, les financiers derrière tout cela ! Ce ne sont pas des délits très graves, juste une désobéissance civile chère à Henri David Thoreau, nécessaire à montrer leur désaccord et sauvegarder de vrais intérêts. Mais n'y a-t-il pas toujours des victimes collatérales ? Et ne se laisse-t-on pas entrainer par notre élan ? Où sont les limites à ne pas franchir, et qui les déterminent ? « Aucune violence à l'égard des êtres humains », ne cesse de répéter Doc, tout en dévissant des boulons, déversant du sucre dans les réservoirs, et coupant les câbles des monstres de fer… « l'anarchie n'est pas la solution », ajoute-t-il tandis qu'une canette de bière vide et froissée gicle de la main du militaire poilu pour se nicher dans un recoin de nature qu'il prétend protéger.


« Nous luttons contre une machine folle, Seldom, une machine qui mutile les montagnes et dévore les humains. Quelqu'un doit essayer de la stopper. Ce quelqu'un, c'est nous. »


Quelle joie de retrouver la plume de Désert Solitaire, avec ses descriptions improbables telle la mécanique comparée au sexe ! Ironique envers la société, cette plume demeure bienveillante envers ces personnages imparfaits, qu'elle raille gentiment. Edward Abbey y a probablement projeté beaucoup de lui-même, puisqu'il nous laissait déjà percevoir quelques idées de sabotages dans sa propre épopée désertique. Peut-être même que chaque membre du gang constitue une facette de sa propre conscience qui argumente pour ses idées, en éprouve les limites à la réaction des autres - tels les petits anges et démons s'affrontant et se répondant souvent en nous. Ainsi, en plus de nous offrir l'aventure du sabotage et la traque qui en découle, Edward Abbey amène une réflexion sur nos décisions de citoyen. La version romanesque de la désobéissance civile de son ami Thoreau. Une histoire qui monte en puissance au fil des présentations, de la rencontre, du débat d'idée, du passage aux premiers actes timides, de la confiance qui s'installe, du durcissement des actions, des risques… Et des réactions de leurs poursuivants excédés. Jusqu'à cette putain de bordel de fin, comme dirait George le Poilu (et il l'est, j'le sais parce que toute sa splendeur virile nous est maintes fois décrite, dans tous ses états).


C'est toutefois un roman qui se mérite un peu, parce que nous devons tantôt cavaler, tantôt patienter avec nos héros. Nous devons faire l'effort d'imaginer un paysage que nous ne connaissons pas, décrit en détail. Pire, on nous fait miroiter un truc énorme dans les premières pages, qu'on attend durant tout le roman… et qui ne vient pas… Enfin, pas encore, mais heureusement il existe une suite : le Retour du gang ! Malgré tout, on s'attache à ces hors la loi, on vit avec eux, on s'adapte à ce style dense mais inimitable, entre un Thoreau et du Thomson ; on en redemande. Ma souris refuse de cliquer sur moins de 4,5 étoiles pour ce presque coup de coeur, subversif à souhait, qui incite à défier la loi alors que je prône son respect pour vivre ensemble. Un joli tout, bourré d'humour, de complicité, d'action, de réflexions. Épique, épique écolo-gramme, les amis !


« Le désert nu est un sale lieu pour les petit secrets ».
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De temps en temps, j'aime bien revenir vers l'oeuvre de mon auteur favori, Edward Abbey.
Son combat pour la sauvegarde des milieux naturels fut reconnu aux Etats Unis et a toujours valeur d'exemple car en France, resurgissent ici et là des projets de fracturation du sol et du sous-sol, des projets miniers de tous genres menaçant l'intégrité de paysages sublimes .
Et utiliser l'humour comme vecteur de réflexion c'est un exercice subtile et intelligent qu'a réussi E. Abbey .
De temps en temps, reparler de son oeuvre me semble salutaire !


Alors, dans ce roman épique, on va suivre le gang de doux dingues prêts à tout pour déjouer des projets qu'ils jugent assassins pour le milieu naturel .
Et là, on est parti pour s'octroyer un moment de lecture de pure folie et de pur bonheur.
Bien sûr, le personnage principal, le plus déjanté, le plus touchant aussi c'est Hayduke, ancien combattant au viet-nam.
Mais ici, fiction et réalité se mêlent : on murmure dans les canyons qu' Abbey ait pris son ami Doug Peacock comme modèle pour le personnage de Hayduke mais, Peacock s'en est toujours défendu : il a expliqué dans ses écrits que le caractère du personnage de fiction est plus proche de celui de Abbey !
Allez savoir !
En tout cas, on se laisse entraîner avec plaisir dans une sarabande surréaliste , hors la loi dans des canyons ,dans le désert , au Lac Powel ...partout où des projets de massacres de l'environnement se concrétisent .
Justiciers ou Pieds Nickelés ,leur arme principale est une ...clé à molette !

Et on passe du rire à l'angoisse ,de l'incrédulité au soulagement .
On réfléchit après.
Un ouvrage militant bien sûr, et l'exagération forcenée des actions amène souvent la dérision .
Bien sûr,les apparences sont trompeuses :il ne s'agit pas de l'apologie du sabotage .
Cela reste une fiction hilarante ,insolente ,extravagante !

A lire absolument et si on veut prolonger le plaisir, il y a une suite ..."Le Retour du Gang...", mais c'est une autre histoire !
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Depuis peu j'ai découvert grâce à " Cardabelle " la maison d'édition " Gallmeister " et dans son catalogue un certain Edward Abbey.
Je suis donc parti dans le désert de l'Utah à la recherche " du gang de la clef à molette ".
J'ai pas été déçu. Dans la bande il y a George Hayduke le fou furieux, l'ancien béret vert, pas totalement remis de l'enfer du Vietnam, le spécialiste en armes et explosifs.
Seldom seen Smith, le mormon polygame, en congé sabbatique avec son église est le guide du groupe, le désert n'a aucun secret pour lui.
Le docteur Sarvis est le financier de l'équipe, le membre le plus équilibré du groupe.
La femme du gang mrs B. Abbzug la secrétaire du docteur n'a pas de fonction particulière sauf peut-être d'énerver George.
Leurs quêtes, sauver le désert de la destruction et des divers pollueurs, leurs méthodes est plutôt radicale, sabotage en tout genre, pelleteuses, camions,....
Edward Abbey écologiste avant l'heure, bien avant la "cop 21"a aimé le désert, il y est même enterré.
Bien sûr la méthode employée par le " gang de la clef à molette " est plutôt radicale, mais quel plaisir de suivre cette équipe de bras cassé, c'est grinçant, délirant, subversif, tout ce que j'aime.
Cerise sur le gâteau des illustrations du dessinateur Crumb jalonne le roman.
🎶 Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées....🎶.
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Ils sont quatre.
Une blonde , jeunette, venue du Bronx et maquée avec un doc quinqua dont l'activité principale hors maniement du bistouri est de dézinguer les panneaux publicitaires.
Un ex béret vert, dont l'apparence physique laisse peu de doutes sur ses aptitudes au combat. Et Seldom Seen (rarement vu), polygame et trimballeur de touristes dans les méandres du Colorado.
Ces quatre là vont se croiser et se trouver une cause commune : Détruire le monde du profit, préserver la nature sans faire de dommages humains .Ok, ça fait trois causes.

Quel bon bouquin! Un peu long parfois mais extrêmement bien construit, écrit magistralement par un écrivain qui se fera enterrer loin des humains dans le désert.
Ici, l'apologie de la nature est faite: Même cette nature hostile, ce désert, ces eaux furieuses et indomptables, Les buildings des villes sont haïs, l'air vicié stigmatisé quand le lever du soleil sur les plateaux arides de l'Utah ou l'Arizona est magnifié.
Nos quatre compères sont les vecteurs d'une cri d'alarme lancé par l'auteur pour la sauvegarde de la nature , contre cette société pervertie par le fric, n'hésitant pas à souiller la terre, l'eau , le ciel.
Le texte est très rythmé, drôle, cocasse, ironique et politiquement incorrect. .On aimerait que Guy Ritchie nous en fasse un film, déjanté comme il sait les faire .
Une belle plongée dans ces canyons, une belle équipe dont les bras ne sont pas si cassés qu'il y semble et un bel hommage à la nature du grand ouest.
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Citations et extraits (247) Voir plus Ajouter une citation
Si tu ne bois pas, ne conduis pas.
Si tu bois, conduis comme un fou.
Pourquoi ?
Parce que le bien le plus précieux est la liberté, pas la sécurité.
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La première chose qu'ils virent, ce furent des amoncellements de terre remuée, des bancs stériles en formations parallèles, des alignements de roches, et du sol retourné qui ne nourrirait plus jamais une seule racine d'herbe, de buisson ou d'arbre (sur la durée de vie probable de la nation navajo, vendue, trompée, trahie).
Ils virent ensuite un excavateur Euclid, avec une cabine située à vingt pieds de haut, venant droit sur eux, tous phares allumés, cornant comme un dinosaure blessé, la cheminée d'échappement crachant une fumée noire. Au volant, un fermier déraciné de l'Oklahoma ou du Texas, secoué comme un sac de noix, le pied sur l'accélérateur, les regardait derrière des lunettes de soleil foncées, un masque antipoussière sale pendu à son cou. Bonnie eut tout juste le temps de quitter la route avant un choc fatal.
Elle alla se garer à l'ombre et sous le couvert d'un bosquet de pins pignons. Ils gagnèrent ensuite à pied la hauteur la plus proche pour une observation à la jumelle.
Ce qu'ils virent est difficile à décrire avec les mots d'un quelconque langage humain. Bonnie pensa à une invasion de Martiens, à La guerre des mondes. Ke capitaine Smith se souvint de la mine Kennecott's à ciel ouvert (la plus grande du monde, disait-on) près de Magna dans l'Utah. Le docteur Sarvis songea à la chaîne d'oligarchies et d'oligopoles impliqués : Peabody Coal n'était qu'un bras de Kennecott Copper, Kennecott qu'un membre de l'United States Steel, elle-même impliquée dans des relations incestueuses avec le Pentagone, Standard Oil, General Dynamics, Dutch Shell, I.G. Farben Industries, le tout formant un conglomérat s'étendant sur la moitié de la planète Terre, comme un monstre aux multi-tentacules, à la vision totale, au bec courbe, ayant pour cerveau une banque de données, pour sang un flux de monnaie, pour coeur une pile atomique et pour langage le monologue technotronique de nombres imprimés sur une bande magnétique.
George Washington Hayduke, lui, eut la vision la plus simple et la plus claire : il pensa au Vietnam.
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Loin au-delà du barrage, du réservoir, du fleuve et du pont, loin au-delà de la ville de Page, de la grand-route, des Indiens, des humains et de leurs chefs, s'étend le désert pourpre. Qui cuit sous le féroce soleil de juillet - la température au niveau du sol doit approcher les soixante-cinq degrés Celsius. Toutes les créatures sensées restent tapies à l'ombre ou laissent passer la chaleur du jour bien enterrées dans la relative fraîcheur du sous-sol immédiat. Aucun humain ne vit dans cette aridité rose. Il n'y a rien là qui arrête l’œil, l'empêche de se projeter loin, toujours plus loin, sur des lieues et des lieues de roche et de sable jusqu'aux parois verticales de la butte, de la mesa, du plateau qui forme le trait d'horizon à quatre-vingts kilomètres de là. Rien ne pousse ici que de rares touffes de blackbrush et bouquets de cactus, avec, çà et là, un genévrier rachitique aux ramures torses et angoissées. Un peu de navet de prairie, un peu de liane à serpent. Rien d'autre. Rien ne bouge hormis un pâle tourbillon, une titubante petite tornade de poussière qui s'effondre en une ultime embardée contre une colonne de pierre. Rien n'est là pour observer cette fin hormis un vautour planant dans les thermiques à neuf cents mètres de haut.
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Savait-il. Pensait-il. Bien que mitigée d'une pointe de solitude, d'un je-ne-sais-quoi de triste, cette sensation de liberté était très exaltante. Le vieux rève de l'indépendance totale, de n'être redevable à nul homme et nulle femme, flottait sur ses jours comme les volutes d'un rêve fumeux, les illuminait comme un nuage scintillant au rebord noir d'orage. Car même Hayduke sentait, lorsqu'il considérait les choses en face, qu'une solitude extrême pouvait pousser à l'aliénation. Qu'il fallait être fou pour vouloir vivre radicalement seul. Quelque part dans les profondeurs de la solitude, au-delà de la liberté et de la sauvagerie, gisait le piège de la folie. Même le vautour, cet anarchiste à cou rouge et ailes noires, la plus indolente et la plus arrogante des créatures du désert, même le vautour aime se retrouver le soir en compagnie des siens pour bavarder un peu, perché sur les plus hautes branches de l'arbre le plus mort des environs, tous courbés et drapés dans leurs ailes noires, à caqueter de concert comme un conciliabule de prêtres comploteurs. Même le vautour - pensée ahurissante - connaît l'appel du nid, s'accouple quelque temps, couve une poignée d'œufs, fait des petits.
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Presque partout le paysage était dépourvu de routes, inhabité, désert. Ils avaient envie qu’il restât ainsi. Ils feraient tout pour cela. Pour le garder tel quel. » Et pour tout faire, ils vont tout faire les quatre membres du gang. Un ancien du Vietnam, un mormon polygame ainsi qu’un chirurgien et sa maîtresse délurée, vont se lancer dans une série de sabotages des ponts tendus entre les canyons et des énormes engins de travaux publics qui détruisent la nature millénaire pour construire les routes qui apportent la civilisation moderne. Bien entendu les autorités ne vont pas les laisser faire et la longue traque commence. Le récit se déroule dans les splendides paysages de l’Utah et de l’Arizona, ces déserts mythifiés pour nous autres Européens, par les westerns. L’écriture est précise et documentée, les détails techniques sur les bulldozers et les armes sont maîtrisés, les descriptions des paysages avec leur faune et flore révèlent un amoureux fou de cette terre vierge qui tend à disparaître inexorablement. Tant qu’il y a de la vie, il faut se battre mais les combats les plus beaux sont aussi les plus désespérés. « C’était donc le Vietnam qui continuait. Rien ne manquait sinon la végétation et Westmoreland, les putes et les drapeaux. Et moi comme dernier Viet dans la jungle. Ou le premier peut-être.
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