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Critique de Dariadgille


Kareem Abdul-Jabbar est un Holmésien pur et dur et cela se ressent dans chaque détail du portrait qu'il nous dresse de ce Mycroft de vingt-trois ans, encore impétueux, quelque peu arrogant et terriblement britannique. Un personnage qui se place clairement dans la lignée de celui que nous allons connaître quelques dizaines d'années plus tard chez Arthur Conan Doyle. Son esprit point encore aguerri mais déjà aiguisé, fait preuve à chaque épreuve de cette palpitante aventure de son intelligence foudroyante et de son sens de la déduction, tandis que se faisant mentor, il entraîne et modèle celui d'un Sherlock âgé de seize ans, brillant mais caractériel. Quel plaisir infini de retrouver en passant les deux frères Holmes fidèles à eux-mêmes dans leur relation.
Et cette intrigue, mes amis ! Que dire de cette intrigue ? ! Kareem Abdul-Jabbar et Anna Waterhouse allient leurs talents avec brio pour nous maintenir en haleine. Une toile retord et finement tissée, jouant de nos doutes et de nos nerfs. Pour ma part, je n'ai pas lâché le roman en vingt-quatre heures, dévorant chaque page avec passion les yeux écarquillés et la bouche ouverte. Je n'avais plus ressenti pareil coup de coeur depuis le Vesuvius Club. Vous savez, cet instant particulier où dès les premières lignes, vous savez que vous êtes en train de tomber sous le coup d'une violente addiction ?
C'est fin. C'est fluide. C'est haletant, passionnant et terriblement bien amené. le wagon se raccorde à la perfection à ce que nous connaissons des frères Holmes, construisant un passé à Mycroft, une version de lui-même différente dans la fougue de la jeunesse et pourtant si semblable à celui qu'il deviendra.

Lien : https://juneandcie.com/2017/..
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