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La mer éclatée tome 1 sur 4
EAN : 9782352947974
288 pages
Bragelonne (22/10/2014)
4.06/5   265 notes
Résumé :
« J'ai fait le serment de venger la mort de mon père. Je suis peut-être la moitié d'un homme, mais ce serment était entier. »

Né faible aux yeux de son père, le prince Yarvi a juré de récupérer un trône dont il n'a pourtant jamais voulu. Mais il doit d'abord affronter la cruauté de sa propre famille, les humiliations de l'esclavage, ainsi que les eaux amères de la Mer Éclatée. Tout cela avec une seule main valide.

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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
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Joe Abercrombie est l'un de mes auteurs préférés en littérature fantasy, j'avais mis de côté cette trilogie de "La mer éclatée" comme on garde une bonne bouteille, en étant sûr de passer un bon moment de lecture dans le genre que j'affectionne.
La moitié d'un roi est une histoire tout bonnement originale et géniale, avec plus de 420 lectures en fantasy il devient compliqué d'être surpris, on se contente le plus souvent d'apprécier les variations sur un thème, ici je me considère comme particulièrement gâté.
Le prince Yarvi est la moitié d'un roi car né infirme il ne sera jamais un guerrier, il ne devait pas régner et se contentait largement de la tâche de ministre pour laquelle il se formait, ce que l'on appelle de la lucidité.
Seulement voilà, son père et son frère sont assassinés et il se retrouve héritier du trône noir, un rôle qui demande des qualités dont il ne possède pas la première d'entre-elles...
Pour évoquer le contexte, cela ressemble furieusement aux vikings, des peuples de marins aux tendances à la piraterie et au pillage, un monde à la brutalité omniprésente.
Dans un monde de brutes ou seules la force, la vaillance et les aptitudes guerrières inspirent le respect, Yarvi va devoir utiliser ses seules armes, à savoir son intelligence et sa ruse, des qualités qu'il a été obligé de développer dès son plus jeune âge, sa survie va en dépendre.
L'originalité de cette histoire réside donc dans ce que le personnage principal est aux antipodes des standards habituels, ici la ruse et l'opiniâtreté vont se substituer à la force et au courage et l'intelligence à la brutalité et du coup l'histoire va se révéler addictive car le personnage est particulièrement réussi et crédible, il n'est même pas sympathique pour tout dire, il est juste humain et il tient avant tout à survivre.
J'ai rarement avalé les pages avec autant d'avidité, c'est sûrement pour ce genre de lecture que l'on parle de "page turner", ce tome est parfait et la fin assez spectaculaire, à tel point que je me demande ce que va bien pouvoir imaginer l'auteur pour la suite.
Habituellement j'aime bien intercaler des lectures entre les tomes d'une saga, là cela m'est impossible, j'ai déjà lu cent pages du tome 2, et cela s'annonce aussi bon que le premier !
Cette histoire, bien qu'estampillée littérature fantasy ne comprend pas de magie ou autres créatures fantastiques et pourrait plaire à quiconque aime les histoires solides et les bons scénarios.
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Ce roman est présenté et vendu comme un roman Young Adult parce qu'il est centré sur le parcours d'un personnage adolescent. On est donc certes dans le roman d'apprentissage, mais l'auteur ne sacrifie en rien à sa formule spaghetti et on retrouve avec plaisir le mélange action, aventure et humour noir truffé de dialogues incisifs.
Comme d'autres auteurs avant lui, y compris de bien connus auteurs britanniques, Joe Abercrombie glisse un peu de la fantasy à l'historique. Ici l'aspect fantasy se résume au mythe de la guerre des Elfes contre la Déesse Unique qui aurait eu pour dommages collatéraux la multiplicité des divinités et la présence de moult ruines elfiques de part et d'autre de la mer éclatée.
La mer éclatée pourrait être la Mer Baltique, la Vansterland, le Gettand et le Trovenland pourraient être la Norvège, la Suède et le Danemark, l'Impératrice du Sud une reine byzantine, les indigènes septentrionaux les Lapons et les Finnois, les habitants de la rive orientale des Baltes et des Slaves… On retrouve même les tensions entre païens tenant des anciennes croyances et chrétiens partisans de la nouvelle religion.


Tout au long du récit, nous suivons Yarvi, prince handicapé avec sa main mutilée et destiné à la prêtrise, qui doit monter sur le trône à la suite de l'assassinat de son père et de son frère aîné. Il prête le serment de châtier les meurtriers des siens…. Nous voilà donc parti pour une bonne vieille histoire de vengeance qui va être le moteur de l'une bonne vieille trilogie ! J'ai tout de suite pensé au pitch de "La Trilogie de l'empire" de Feist et Wurts. Est-ce que Yarvi va suivre la même route que Mara des Acoma ?
Mais si on connaît ses classiques, on peut aussi penser à une autre histoire qui s'est déroulée IRL. Un adolescent malin mais malingre, qui n'a que son nom pour le protéger contre les maîtres de guerre et les animaux politiques qui lorgnent sur son héritage… Est-ce que cela rappelle quelque chose ? Mais oui, le neveu du divin Jules : celui qui était Octave et qui est devenu Auguste !

Rapidement Yarvi comprend qu'on l'a trompé sur l'identité de ceux qui ont tué son père et son frère… mais il est déjà trop tard !


Et toute la progression des personnages et de l'histoire se structure autour d'une série aphorismes que Yarvi comprend, utilise et détourne au fur et à mesure de son odyssée sur la mer éclatée et ses rivages. Difficile de ne pas penser aux tirades des films de Sergio Leone genre « le monde se divise en deux : ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la coupent, ceux qui ont un revolver chargé et ceux qui creuse. Toi, tu creuses ». Mieux j'ai retrouvé l'esprit d'un chouette western spaghetti aujourd'hui méconnu : "Le Dernier jour de la colère" de Tonino Valerii (1967). Dans le film, le jeune Scott Mary interprété par Giuliano Gemma, est un paria qui rêve de voir la communauté l'accepter. Il est pris en main par Frank Talby, un vieux pistolero ambivalent, interprété par Lee van Cleef, qui va lui apprendre à la dure comment devenir un homme et affronter les dures réalités de la vie à coup de règles/leçons numérotées.
A l'image d'un Quentin Tarentino, Joe Abercrombie vient nous du monde de la vidéo et est un grand cinéphile (ceux qui ont envie d'aimer tous les films et tous les genres de films, pas ceux qui s'extasient sur les trucs que personne ne comprend sauf eux pour ensuite cracher sur tout le reste au nom du mieux disant culturel). Il est fort à parier qu'il connaît ses classiques et que nous sommes en face d'une chouette histoire de Vikings spaghetti dont il me tarde de lire la suite !

Celui qui aura déjà fait un bout de chemin avec Joe Abercrombie reconnaîtra vite l'univers de l'auteur et ses personnages fétiches :


Et là où l'auteur m'a bluffé c'est la manière dont il brouille les cartes :



On retrouve donc humour de l'auteur britannique, ses punchlines, ses personnages à la fois attachants et hauts en couleurs, ainsi que ses scènes d'action qui déchirent ! Mais il a allégé son style et a carrément lâché du lest sur le grimm & gritty. Nous sommes donc en présence d'un page-turner fantasy accessible à tous : les chapitres sont courts et rythmés, avec des cliffhangers qui donnent envie de passer à la suite. Les easy readers n'ont donc désormais plus aucune excuse pour ne pas se lancer dans la découverte des univers de Joe Abercrombie.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La moitié d'un roi est le premier tome de la trilogie de fantasy La Mer éclatée écrit par l'auteur anglais Joe Abercrombie. On suit dans ce premier volume, Yarvi, jeune prince du royaume de Gettland. Ce héros qui finalement n'en est pas réellement un est handicapé depuis la naissance par une main gauche complètement atrophiée. A cause de son handicap, Yarvi ne se destine pas du tout à la guerre et au combat aux côtés de son père et son frère ainé, mais se destine plutôt à devenir Ministre, sorte de prêtre-conseillé. Loin d'être idiot et prêt à passer son examen pour pouvoir prendre ses fonctions, Yarvi deviendra, bien malgré lui, le nouveau roi de son pays après la mort surprise de son père et de son frère aîné, tous les deux morts après la trahison du pays voisin. S'ensuivra alors des complots, des aventures périlleuses et surtout des rencontres qui transformeront notre jeune roi en homme.

Comme expliqué précédemment, Joe Abercrombie a l'originalité de nous proposer un protagoniste plutôt original et c'est vraiment le point fort du roman pour moi. Loin des héros guidés par une prophétie qui cherche à vaincre un mal ancestral, Yarvi part quand même avec pas mal de désavantages dans sa quête initiatique. Comme on s'en doute, sa main gauche est un handicap très difficile à assumer devant un peuple qui reste particulièrement dubitatif et qui a des problèmes à respecter ce nouveau roi qui n'est même pas capable de tenir une épée et un bouclier en même temps. Ce choix de héros par l'auteur est particulièrement intelligent car on ressent beaucoup d'empathie pour celui-ci, qui malgré ce petit souci essaye de vraiment faire ce qu'il peut et qui n'a qu'une envie, être aimé par les gens qui l'entourent. de plus, Yarvi est un personnage plutôt peureux et plus porté sur les livres que sur les combats au début du roman, mais qui, finalement, à travers les épreuves difficiles, saura grandement évoluer et c'est très intéressant à suivre.

Malgré une intrigue qui manque parfois de profondeur, le récit n'en reste pas moins très haletant et addictif. le roman se lit très rapidement tant on est pris dans l'aventure avec Yarvi, on est complètement dans l'action et on ne veut plus qu'une chose : avoir le fin mot de l'histoire et savoir comment nos personnages vont s'en sortir. Les rebondissements sont très présents et notre Yarvi n'en ressortira pas indemne. Joe Abercrombie ne dorlote pas ses personnages et l'on est souvent surpris concernant le destin de certains.


Lu en même pas deux jours, La Moitié d'un roi est un premier tome qui ouvre sur une trilogie pleine de promesses. Avec un rythme très haletant, Joe Abercrombie n'en laisse pas de côté ses personnages qui sont tous très originaux et passionnants à suivre. Malgré une histoire qui manque parfois de subtilité, l'auteur nous propose un premier tome addictif et qui finalement peut se suffire à lui-même mais m'a donné envie d'en découvrir beaucoup sur l'univers et de retrouver Yarvi qui, j'en suis sûre, n'a pas encore tout dévoilé.
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La mer éclatée a tout l'air d'une belle saga de dark fantasy et pourtant elle en prend joyeusement le contre pied.

Quand l'humour cynique prend le dessus sur l'horreur, quand les héros flamboyants ne sont pas forcément ceux qu'on croit, quand la naissance d'une belle idylle fait chou blanc, quand le destin prétendu glorieux du héros se termine en pied de nez...le roman prête bien plus à sourire qu'à se blottir tremblant de peur sous le plaid.

Alors, comédie ou tragédie ? Ni l'une ni l'autre. Ou plutôt les deux à la fois.
L'une sert l'autre intelligemment et vice versa.

Allez hop ! A moi le deuxième tome !
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J'avoue tout, ces bouquins sont à ma fille... Elle n'hésite pas, elle, à débourser 20 euros et plus pour un bouquin, signe indubitable qu'elle fait bien partie de la génération "euro".
Et j'avoue tout, je me suis régalé. Pas autant que pour "la première loi", mais quand même, c'était top ce premier tome, surtout pour de la littérature "young adult". C'est plus léger, plus convenu et beaucoup moins complexe dans les complots, mais ça se laisse lire avec un grand plaisir. Trop vite, cependant, pour un bouquin aussi cher, enfin, de mon point de vue...

C'est bien écrit, bien traduit, les aphorismes y sont légions et il est amusant de voir comment Yarvi s'en dépêtre au fur et à mesure qu'il grandit, parce qu'il grandit, ce petit, à la force du poignet ! (Je sors ?)
On le suit avec bonheur, parce qu'il est le faible, l'exclu et qu'on a envie qu'il leur claque le beignet à tous, ces fort en gueule et ces brutasses épaisses qui ne connaissent que la loi du plus fort.

Les personnages principaux de la "quête" (les esclaves) sont très attachants, et même si on voit venir les "trucs" d'assez loin, ça n'a aucune importance, parce que c'est juste que du bonheur à lire, avec un brin d'humour noir, un peu comme on savoure un bon western spaghetti dont on connaît d'avance toutes les ficelles, comme dit Alfaric fort justement.

Bref, c'est de la littérature "jeunesse", de la "fantasy simple" pour qui en a beaucoup lu, mais il n'empêche que ça reste d'un excellent niveau, que c'est très divertissant, facile à lire, et que j'ai envie de connaître la suite. Hop, à moi le tome 2 !
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critiques presse (2)
Elbakin.net
24 octobre 2014
Bien écrit, bien construit, Half A King constitue un premier tome solide et qui possède un charme indéniable, quand il veut bien s’en donner la peine.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
25 juillet 2014
Bien écrit, bien construit, Half A King constitue un premier tome solide et qui possède un charme indéniable, quand il veut bien s’en donner la peine.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Il n'existait qu'une Déesse avant que les elfes lui déclarent la guerre. Dans leur arrogance, ils ont utilisé une magie si puissante qu'elle a ouvert la Dernière Porte. Tous ont succombé et la Déesse Unique a été brisée en de nombreux éclats. (Yarvi désigna le gigantesque bâtiment en construction.) Dans le Sud, certains croient que la Déesse Unique ne peut pas avoir été brisée. Que les multiples dieux n'en sont que différents aspects. Il semblerait que le Haut Roi ait trouvé un intérêt dans leur théologie. Lui, ou grand-mère Wexen. (Il y réfléchit.) À moins que l'intérêt soit d'attirer les bonnes grâces de l'impératrice du Sud en priant à sa mode. (Il se souvint de la lueur avide dans les yeux de la vieille ministre quand il s'était prosterné devant elle.) Ou bien elle suppose que ceux qui se plient devant une Déesse Unique accepteront plus facilement le pouvoir universel du Haut Roi.
Commenter  J’apprécie          90
Un roman léger, pétillant et frais comme un verre de limonade (la comparaison tiendrait sans doute aussi avec un verre de bière, mais là, je serais en terrain moins connu).

L'intrigue est assez classique, linéaire, voire rectiligne : le jeune Yarvi, handicapé par une main atrophiée de naissance s'apprête à abandonner son statut de prince et une famille qu'il déçoit pour entrer dans la prêtrise. Mais son père et son frère sont assassinés. Le voilà roi, ou du moins moitié de roi, puisqu'il lui manque la moitié de ses mains. Et embarqué à contre-coeur dans une guerre pour venger son père. De complot en trahison, il se retrouve esclave et rameur, à préparer sa fuite et la reconquête de son trône... Derrière cette simplicité, et une grande facilité de lecture, plusieurs développements inattendus viennent pimenter l'histoire et lui donnent une tonalité plus sombre et ambigue qu'on ne pourrait s'y attendre dans les premiers chapitres.

L'auteur développe également un véritable talent pour camper ses personnages, non pas par de longues descriptions, mais par petites touches, dialogues pleins d'autodérisions, traits d'humour... qui, sans alourdir l'intrigue viennent l'enrichir de héros attachants : Yarvi, hésitant entre remarques vachardes et autocomplaisance ; le mystérieux Personne, si attaché à son épée ; la belle esclave navigatrice, apparemment prête à laisser tomber un masque de cynisme dont on se demande toujours s'il est vraiment feint, les deux "méchants" dépeints comme de formidables ogres...

Un roman tout à la fois facile et dense, qui ravira sans difficultés tous les amateurs de fantasy.

Commenter  J’apprécie          40
Un roman léger, pétillant et frais comme un verre de limonade (la comparaison tiendrait sans doute aussi avec un verre de bière, mais là, je serais en terrain moins connu).

L'intrigue est assez classique, linéaire, voire rectiligne : le jeune Yarvi, handicapé par une main atrophiée de naissance s'apprête à abandonner son statut de prince et une famille qu'il déçoit pour entrer dans la prêtrise. Mais son père et son frère sont assassinés. Le voilà roi, ou du moins moitié de roi, puisqu'il lui manque la moitié de ses mains. Et embarqué à contre-coeur dans une guerre pour venger son père. De complot en trahison, il se retrouve esclave et rameur, à préparer sa fuite et la reconquête de son trône... Derrière cette simplicité, et une grande facilité de lecture, plusieurs développements inattendus viennent pimenter l'histoire et lui donnent une tonalité plus sombre et ambigue qu'on ne pourrait s'y attendre dans les premiers chapitres.

L'auteur développe également un véritable talent pour camper ses personnages, non pas par de longues descriptions, mais par petites touches, dialogues pleins d'autodérisions, traits d'humour... qui, sans alourdir l'intrigue viennent l'enrichir de héros attachants : Yarvi, hésitant entre remarques vachardes et autocomplaisance ; le mystérieux Personne, si attaché à son épée ; la belle esclave navigatrice, apparemment prête à laisser tomber un masque de cynisme dont on se demande toujours s'il est vraiment feint, les deux "méchants" dépeints comme de formidables ogres...

Un roman tout à la fois facile et dense, qui ravira sans difficultés tous les amateurs de fantasy.
Commenter  J’apprécie          40
- Un bon roi sacrifie tout pour gagner, et poignarde ceux qu’il doit poignarder. Le grand guerrier est celui qui respire toujours quand les corbeaux se régalent. Le grand roi est celui qui regarde brûler les carcasses de ses ennemis. Que mère Paix pleure les méthodes, mère Guerre se ravira du résultat.
- C’est ce qu’aurait dit mon oncle.
- C’est un homme sage et un ennemi digne. Peut-être que tu le poignarderas dans le dos et qu’on pourra le regarder brûler ensemble.
Commenter  J’apprécie          130
- Comment une Déesse Unique peut-elle diriger le monde ? S’enquit Rulf, ses bras grands ouverts englobant la sinistre ville et son peuple. Comment une Déesse peut-elle à la fois être en faveur du bétail et du poisson, de la mer et du ciel, de la guerre et de la paix ? Ça n'a aucun sens.
- Peut-être que la Déesse Unique est comme moi, intervint Sumaelle.
Elle était allongée sur le gaillard d'arrière, appuyée sur un coude, la tête posée sur son épaule décharnée et une jambe pendant dans le vide.
- Fainéante ? grommela Jaud.
Elle sourit.
- Elle choisit la voie, mais beaucoup de petits dieux enchaînés à elle rament à sa place.
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Vidéo de Joe Abercrombie
Une longue discussion autour de "Premier sang", le premier tome de La Première Loi de Joe Abercrombie, par la Garde de Nuit.
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