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Critique de Tiphrom
Certes.
Il s'est passé du temps depuis « Appelle-moi par ton nom », l'écriture a changé. L'intensité s'est modifiée. Langueur épuisée, longueur s'installe. Alors on se demande si cette « suite » a germé toutes ces années où n'est née que du succès récent du film... Perfide, on renâcle. On tance ce rythme : le père, puis Elio, enfin Oliver. Voilà tout ? Agacement, déception.
Certes.
Mais après la dernière page, ils nous manquent encore. Pas Elio et Oliver laissés au premier volume, non : ceux du second. Cette première moitié qui explore le père, arrière-plan du premier roman malgré quelques pages de bravoure, se révèle au souvenir avec une tendresse infinie : l'a-t-on lue trop vite pour courir vers Elio ?
« Trouve-moi » est une requête à l'autre avant de devenir une injonction-miroir. le revers de la médaille. Réapprendre à s'appeler par son nom. Et c'est bouleversant.
Il s'est passé du temps depuis « Appelle-moi par ton nom », l'écriture a changé. L'intensité s'est modifiée. Langueur épuisée, longueur s'installe. Alors on se demande si cette « suite » a germé toutes ces années où n'est née que du succès récent du film... Perfide, on renâcle. On tance ce rythme : le père, puis Elio, enfin Oliver. Voilà tout ? Agacement, déception.
Certes.
Mais après la dernière page, ils nous manquent encore. Pas Elio et Oliver laissés au premier volume, non : ceux du second. Cette première moitié qui explore le père, arrière-plan du premier roman malgré quelques pages de bravoure, se révèle au souvenir avec une tendresse infinie : l'a-t-on lue trop vite pour courir vers Elio ?
« Trouve-moi » est une requête à l'autre avant de devenir une injonction-miroir. le revers de la médaille. Réapprendre à s'appeler par son nom. Et c'est bouleversant.
