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Adamek, je vous en avais déjà parlé, non ? « le maitre des jardins noirs », notamment…
Eh bien, cet auteur belge n'a pas démérité dans ce roman ou plutôt ce conte pas si merveilleux que ça.


Nous sommes dans une petite ville côtière en France, côté Atlantique. Mais c'est loin d'être le paradis ! Après une suite de coups durs, genre marée noire et tutti quanti, le tourisme l'a désertée, et elle est le haut-lieu des ferrailleurs qui décortiquent les bateaux. Bref, la misère n'est pas loin.
Plus de pêche, plus de baignades, plus de jolies jeunes filles se baladant les seins haut perchés dans leur bikini.
Quoique…une jeune fille, il y en a une, mais elle ne semble pas très épanouie, car elle recherche curieusement à faire le tapin à la sortie des chantiers !


C'est autour d'elle et de deux autres belles femmes que se construit l'histoire.
Adamek plante ses personnages, fait intervenir les indispensables méchants sans lesquels l'histoire se la coulerait douce, met en scène des hommes de bric et de broc tous toqués d'une des femmes qui pour elle(s) s'allient et veulent le meilleur.
C'est sans compter sur l'arrivée d'un sous-marin géant, un russe, pour y mourir sous le scalpel des ferrailleurs. L'histoire, qui déjà commençait sérieusement à déraper, prend la tangente et nous entraine vers les hauts-fonds.
Adamek nous conte tout ceci avec fantaisie, tendresse et poésie, et même distille quelques notes de magie, notamment lorsqu'il parle des mots, lui qui sait si bien les manier.
La psychologie n'est pas très développée, mais là n'est pas la question. C'est plutôt l'humain qui prime, ici, l'humain avec ses faiblesses mais aussi les comportements qui font que l'homme est Homme.


Plein de pistes de réflexion pourraient être abordées, car c'est un roman multiple sous ses dehors bonasses mais le temps nous manque car c'est bientôt Noël, je vous laisse à vos cadeaux.
Pourquoi pas un roman d'Adamek ?
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Saint-François-le-Môle, station balnéaire en déclin. N'ont survécu à la crise que les ateliers du ferrailleur Pouparakis découpant les vieux navires et le bistrot 'La méduse' avec sa réconfortante tenancière 'La Goulette', et où se retrouvent une délicieuse galerie de personnages qui m'évoquaient les films de Jean-Pierre Jeunet, Max à la poursuite des mots, Tone malade de désir pour la Goulette, Gil convaincu que sa copine Piou peut devenir mannequin, Kim, ado en fuite et Constantin Pouparakis qui vient de réaliser l'affaire de sa vie en rachetant au kilo la carcasse du Saratov, sous-marin russe désaffecté.

Et, comme d'habitude avec Adamek, l'écriture est agréable!
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C'est le premier livre que je reçois dans le cadre de Masse critique (et j'espère que ce n'est pas le dernier !) je tiens donc à remercier Babelio et Espace Nord qui m'ont permis, avec ce livre envoyé gracieusement, de passer d'agréables moments de lecture.
En effet j'ai apprécié ce livre qui nous emporte dans une cité balnéaire dont on peut dire que la pauvreté est sa grande caractéristique. Nous y suivons le destin de personnages attachants, souvent éprouvés par les épreuves de la vie : Max, Piou, Tone, la Goulette, Gil... Des personnages qui ont aussi des espoirs et que l'on a envie de soutenir. Le Saratov, ce sous-marin promis à la démolition, fait son apparition dans la cité et deviendra finalement un espoir pour la ville et, un peu plus tard, il véhiculera des désirs de liberté et d'aventure chez certains personnages.
Je ne connaissais pas cet auteur, c'est une belle découverte.
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J'ai découvert ce livre par hasard : lors de la dernière opération de masse critique ce livre faisait partit de ceux qui n'avaient pas trouvé preneur. J'ai tout de suite été attiré par cette histoire originale et simple.

Ce livre était pour moi tout à fait inattendu : c'est un comte magnifique, une très belle fable. Il y a beaucoup de poésie dans ce roman.

Je l'ai dévoré en deux jours : les personnages sont des perdants, des désespérés, des épaves, qui se retrouvent dans cette ville de la côte belge sinistrée.

Les personnages sont très touchants : attachants. On les aime. On les plaint.
La poésie est partout, mais également la tristesse, l'ubuesque, et la symbolique aussi.

Une livre tout simple, mais profondément humaniste.

Je ne connaissais pas du tout cet écrivain (hélas décédé), mais c'était une perte. Je vais essayé de trouver ses autres romans.

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