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3,94

sur 737 notes
Si les Monty Python avaient oeuvré dans la SF le résultat aurait ressemblé à H2G2. Ce 2ème volet du cycle déglingué de Douglas Adams poursuit la même veine absurde que le précédent. Et c'est toujours aussi bon. Peut-être même encore meilleur.

Il ne faut pas trop chercher à suivre l'intrigue, ça part dans tous les sens et de toute façon parler d'intrigue me semble ici hors de propos. Ce n'est pas là que se situe le génie d'Adams. Oui, je vais jusqu'à parler de génie parce qu'il en faut pour imaginer de telles séquences d'anthologie. du génie et de la folie aussi parce qu'à certains moments on se demande même à quoi il carbure Adams. J'ai beaucoup, beaucoup ri lors de ma lecture. Certains passages sont parmi ce que j'ai pu voir de plus drôle dans l'Histoire de l'humour drôle : la conversation avec le plat du jour, les considérations autour des problèmes grammaticaux induits par les voyages temporels, un concert à réveiller les morts (ou en l'occurrence à tuer les vivants), un capitaine de vaisseau dans un bain moussant… Les morceaux de bravoure sont trop nombreux pour être tous énumérés mais en tout cas il ne se passe pas un chapitre sans un franc éclat de rire.

C'est vraiment très, très bon. « H2G2 » est en passe de devenir une de mes séries cultes tellement c'est énorme.

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Je me suis un petit peu moins amusée en lisant ce deuxième tome même si dans l'ensemble j'ai passé un bon moment de lecture. Il y avait quand même quelques belles scènes/réparties.

Arthur Dent et Marvin sont un peu passés au second plan pour faire un peu de place au personnage de Zaphod Beeblebrox. J'imagine très bien Sam Rockwell dans ce rôle (même si je n'ai toujours pas vu le film). Celui-ci doit trouver qui dirige vraiment l'Univers et pour cela les péripéties vont s'enchaîner. Cela donne l'air de n'avoir ni queue ni tête mais au bout du compte pas tant que cela…

Dans ma critique du tome 1, je disais que j'avais lu qu'il fallait lire les deux premiers tomes ensemble car ils formaient « un socle ». Cette histoire m'a plus donné l'impression d'être une histoire-tampon et je pense poursuivre avec la suite.


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Surtout ne pas chercher à se situer, nous terriens, par rapport à cette aventure des picaresques héros égarés dans le temps, l'espace et autre bizarrerie que je ne saurais nommer !

Et ne pas oublier de partir avec son "Guide du Routard Galactique" où le meilleur conseil est : PAS DE PANIQUE ! Sans oublier le vital "Manuel des Mille et Une Conjugaisons à l'usage du voyageur temporel", par le Dr Streetmentioner

Ces livres sont absolument indispensables si vous avez envie de discuter avec qui que ce soit ou quoi que ce soit et plutôt avec votre futur repas dans le dernier restaurant avant la fin du monde : Milliways !

Je vous recommande de ce fait le chapitre 14 !!! J'ai relu plusieurs fois les explications de conjugaison tellement je riais ! Merci au traducteur !

Lecteur, si tu es cartésien passe ton chemin !

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On suit toujours Arthur Dent (terrien sans planète fixe) et Ford Prefect (astrostoppeur). Néanmoins, les ont rejoint l'ex-tyran président de la Galaxie Zaphod Beeblebox, Trillian et Marvin le robot dépressif. Leur mission : trouver la Question, celle qui correspond à la Réponse à La Grande Question sur la vie, l'univers et le reste.
Eh bien, encore une fois ça risque de pas être simple : entre un détour spatio-temporel dans le temps plus que bancal du dernier restaurant avant la Fin du Monde : Milliways. Ca se paume un peu (merci le générateur d'improbabilité) aux quatre coins pour se retrouver à faire un Scrabble avec les "hommes des cavernes".
Encore une fois, c'est déjanté, ça part dans tous les sens mais pas un seul chapitre ne se passe sans pouffer de rire, même si j'avoue que des fois niveau intrigue je me suis un peu perdue j'adore toujours autant la bande de déglingos de l'espace. Quant à la mission, euh... on cherche encore.
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Nous retrouvons les personnages du "guide du routard galactique" à la recherche de l'homme qui dirige l'univers. Leur errance les emmènent à travers l'espace-temps, ce qui donne l'occasion à Adam Douglas de nous imaginer quelques hypothèses croustillantes pour répondre à quelques questions fondamentales. Mais y aura-t-il LA réponse à LA question ? Dois-je le révéler ?
En fait, cela n'a pas d'importance, c'est vraiment l'imagination débordante de l'auteur qui est réjouissante. Ceci dit, je ne vous donnerai pas la réponse, lisez le !
Plus j'avance dans cette série, plus je suis curieux de voir ce que donne le film qui en a été tiré … peut être après avoir terminé la série !

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Les Vogons ont retrouvé la trace du Coeur-en-Or, dans lequel se trouvent toujours les terriens Arthur et Trillian, l'ex-président de l'univers Zaphod, l'astrostoppeur Ford et le robot dépressif Marvin. Les Vogons font feu, et le Coeur-en-Or se trouve dans l'incapacité de bouger, grâce à Arthur qui a mobilisé toutes les ressources de l'ordinateur pour qu'il lui fasse enfin un thé correct.

La situation se débloque grâce à une séance de spiritisme, et Zaphod se lance à la poursuite du maître de l'Univers, un peu contre son gré (ou plutôt contre son nouveau gré, puisque l'ancien Zaphod avait tout planifié, puis s'était trépané pour que le nouveau Zaphod n'en sache pas suffisamment pour risquer de faire capoter le plan). le petit groupe visitera également le Vortex à Perspective totale, et prendra un bon repas dans le Dernier Restaurant avant la Fin du Monde.

J'ai trouvé ce second volume un peu plus décousu que le premier. Les situations loufoques s'enchaînent, mais sans fil directeur évident. D'un autre côté, on pourra me rétorquer que quand on se lance dans cette série, ce n'est pas pour avoir un monde parfaitement articulé et cohérent. À raison ! Je n'ai pas boudé mon plaisir pendant la lecture de ce livre.
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Armés de leur Guide du Voyageur Galactique, notre équipage constitué d'Arthur, de Ford Prefect, de Zaphod, de Trillian et de Marvin, reprend sa route. Equipe hautement bigarrée puisqu'elle comprend, je vous le rappelle, un astrostoppeur (Ford), le Président de la Galaxie en fuite (Zaphod), un androïde dépressif (Marvin) et deux terriens rescapés de la destruction de leur planète. D'ailleurs, Arthur, qui fait partie des miraculés de cet anéantissement enrageant (il faut rappeler que la Terre a été détruite pour permettre la construction d'une voie rapide intergalactique), a du mal à concevoir qu'il ne puisse plus jamais poser le pied sur son territoire d'origine. Toutefois, cette destruction n'est pas totalement une mauvaise chose pour lui… Sans cela, qu'est-ce qui aurait pu le pousser à s'arracher de sa planète natale sur laquelle il ne trouvait rien de mieux à faire que de s'ennuyer royalement ? A présent, le voilà contraint à vadrouiller de galaxie en galaxie, aussi simplement que lorsqu'il allait autrefois faire ses petites courses chez l'épicier du coin.

- D'ailleurs, une petite bouffe au resto pour le dîner, cela vous tente mon cher Arthur ?

Après avoir dépassé les stades du Comment (comment manger ?) et du Pourquoi (pourquoi manger ?), se pose la question du Où (où va-t-on bien déjeuner ?). le Dernier Restaurant avant la Fin du Monde s'impose comme une évidence même si, pour le coup, la question du « où » se double de la question du « quand ». Au voyage galactique à travers les différentes contrées célestes s'ajoute la dimension temporelle, ce qui explique que le restaurant se situe aux derniers instants avant la fin du monde… de quoi éprouver tous les frissons inhérents à l'idée de consommer ici son dernier repas avant que le ciel n'explose en un magnifique Gnab Gib (qui n'est rien de plus que l'inverse du Big Bang). Notre équipage ne restera heureusement pas jusqu'à cette échéance et s'éclipsera de son festin avant de finir lui-même digéré par la gloutonnerie de la fin des temps.

A travers cieux et à travers temps, ce deuxième tome de la série s'amuse des anachronies et des loufoqueries provoquées par les discordances temporelles. le style, déjà déjanté dans le premier tome, conserve tout son caractère halluciné. Tous les clichés propres au thème du voyage temporel sont évoqués, détournés et transcendés par l'imagination et le comique absurde de Douglas Adams. Au-delà de cette réappropriation des codes propres au genre, il insère également des trouvailles ébouriffantes qui constituent autant de thèses farfelues à des questions cruciales comme l'émergence d'une vie intelligente sur Terre, les origines de l'humanité, les mythes religieux ou l'identité du maître de l'Univers. de quoi faire chauffer les méninges sans ménager la mécanique du rire.
Ainsi, suite à un retour dans le passé, Arthur retrouve avec émotion sa bonne vieille planète Terre du temps où homo sapiens et hommes de Neandertal partageaient encore la même fricassée terrestre. Avec en tête l'idée d'éviter la destruction de la Terre –prévue pour deux milliards et demi d'années plus tard-, Arthur se donne comme mission de catalyser le développement intellectuel de ses habitants en les initiant au Scrabble. Manque de pot, Arthur confond homo sapiens et hommes de Neandertal. de toute façon, le futur comme le passé sont figés et rien de ce qu'Arthur n'aurait pu entreprendre n'aurait modifié l'avenir de la Terre.
Le voyage temporel, combiné au voyage spatial, offre une impartialité et une objectivité des regards telles qu'aucun vieux mythe terrestre n'y résiste, et permet des divagations absurdes sur les questions du langage, de la communication et des pratiques culturelles.

Enfin, j'évoque le point crucial de la série H2G2 : a-t-on trouvé la question qui correspond à la réponse à la Grande Question sur la vie, l'univers et le reste ? Nous aurions pu penser la frôler en rencontrant le maître de l'Univers. Mais celui-ci, gâteux et fou de son minou, ne semble pas la connaître mieux que vous et moi…
Quel bon prétexte pour poursuivre la lecture de cette série… !


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Zaphod Beeblebrox a faim, il emmène donc sa troupe casser une graine au Dernier Restaurant avant la fin du Monde...
Il faut dire que les émotions ont été fortes, et que Zaphod n'a plus qu'une chose en tête, accomplir la mission qui lui a été assignée avant de devenir président et avant de se lobotomiser, à savoir, découvrir QUI gouverne réeellement l'univers...
Le Dernier Restaurant la fin du Monde est un endroit étrange, qui utilise une distorsion du temps pour faire vivre aux convives chaque soir la fin de l'univers. Et on y croise du beau monde, comme cette star de rock qui aurait sûrement reconnu son ami Ford Perfect, s'il avait été encore vivant... Mais voilà, quand on est une star interstellaire, hors de question que vos agents vous laissent reposer en paix tant que vous remplissez leur portefeuille !
On y croise du beau monde, mais aussi des gens prêts à tout pour se faire de l'argent, et la tête de l'ex-Président est toujours mise à prix... Nos compagnons d'infortune ne devront leur salut qu'en volant le véhicule de cette fameuse célébrité du rock. Manque de pot, ce vaisseau est à usage unique, pré programmé pour venir s'encastrer dans une étoile en guise de final de concert. Gloups !

Heureusement, Zaphod a des alliés dans les épreuves qui l'attendent.

Pour Arthur cependant, l'aventure tourne mal. Après avoir découvert dans le tome précédent que la Terre avait été créé à la demande d'un peuple bien plus évolué - les souris ! - il se retrouve à bord d'un curieux vaisseau, rempli d'abrutis. On les a virés de leur planète car ils étaient décidément trop stupides, et programmé leur vaisseau pour qu'il se crashe sur une planète à l'autre bout de l'univers... Et, une fois arrivé à destination, Arthur doit bien se rendre à l'évidence : ils sont sur Terre, des milliards d'années avant sa naissance, et, cette tripotée d'imbéciles n'est rien de moins que l'ascendance de l'Humanité ! Rude coup pour son ego...

On a hâte de savoir comment Arthur et Ford vont se sortir de là. Ce second tome est aussi palpitant que le premier, et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures !
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Je viens de finir la lecture du tome 2 de la trilogie en 5 tomes du guide du voyageur galactique. Il me reste donc 3 tomes de la trilogie à lire, n'est-ce pas un peu comme si je n'avais rien lu? Si j'étais un androïde paranoïde, je pense que j'en serais démoralisé au plus haut point, et que j'irais bouder dans mon coin pendant un millénaire ou deux.
Mais comme je suis un homme singe tout ce qu'il y a de plus stupide, venu d'une planète totalement insignifiante et inoffensive, j'ai bien apprécié.

Or donc, nous retrouvons le robot Marvin, Arthur, Ford Escort, Trillian et Bibicy dans des aventures palpitantes, que je ne saurais vous narrer. Non que je ne veuille pas déflorer l'intrigue, mais, comment dire?, est-ce que je peux facilement vous parler de la rencontre du maître de l'univers juste après que nos héros eurent assisté à la fin du monde? de la découverte des ancêtres de l'humanité et de l'importance des nettoyeurs de téléphone ? de la méthode pour gagner un procès contre les fabricants de flocons d'avoine ou de pourquoi il ne faut pas demander une tasse de thé à un ordinateur de vaisseau à Générateur d'Improbabilité Infinie ?
Non.

Mais il y a pourtant un nombre infini de raisons de lire ce tome 2. Et par infini, s'entend :
Le Guide du voyageur galactique offre cette définition du mot «infini»:
Infini: Plus grand que ce que l'on peut trouver de plus grand, et encore. Bien plus grand, même. Pour tout dire: Vraiment incroyablement immense, d'une taille totalement ahurissante. L'infinité est tout bonnement si énorme qu'en comparaison, l'énormité paraît franchement riquiqui. Gigantestesque multiplié par colossal multiplié par vertigineusement vaste: tel est le genre de concept que nous essayons d'évoquer ici.
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Je me permet de critiquer en premier H2G2, tome 2 : le dernier restaurant avant la fin du monde, étant donné qu'il porte le numéro 35 dans la collection Folio SF, alors que le tome 1 : le guide du voyageur galactique porte le numéro 219. le tome 3 porte le numéro 52, le tome 4 le numéro 60 et le tome 5 le 62 ... alors que si l'un d'entre eux portait le numéro 42, une grande énigme de l'univers aurait pu être résolue rapidement. A moins que cela soit la preuve que le voyage dans le temps existe pour lire d'abord le tome 1 paru en 2020 avant les tomes précédents parus en 2019. Mais comme pour nombre d'entre nous l'année 2020 n'a jamais existé, le mystère demeure.

Dans la préface de Bullshit Jobs, David Graeber raconte comment suite à la publication d'un article sur les "jobs à la con" en août 2013, il a reçu des milliers de témoignages du monde entier concernant le phénomène qu'il expliquait. de Grande-Bretagne, les fans de H2G2 lui ont fait remarquer que Douglas Adams avait déjà décrit le phénomène dans le tome 2 de sa trilogie en cinq volumes : le Guide du voyageur galactique (H2G2 est l'abréviation du titre original The HitchHiker's Guide to the Galaxy). Les fans de Douglas Adams avaient retenu comme example de Bullshit Jobs, les coiffeurs.

David Graeber prétend que coiffeur est pour lui un mauvais exemple et reprend ce que Douglas Adams a réellement décrit dans son livre (chapitres 22 à 24). Les héros se retrouvent à bord d'un vaisseau de la Flotte de colonisation de Golganfriche, où se trouvent congelés quinze millions de désinfecteurs de téléphone, des cadres de services publicitaires, des vendeurs de voitures d'occasion, des courtiers en assurance et des coiffeurs.

Sur la planète Golganfriche, les poètes et créatifs avaient décidé de se débarrasser du tiers de la population jugées inutiles, en faisant croire à la destruction imminente de la planète. Seul le vaisseau contenant le tiers nuisible avait été envoyé dans l'espace, pendant que les créatifs et les cols bleus demeuraient sur Golganfriche.

David Graeber ne pense pas que coiffeur soit un job à la con, contrairement aux autres professions imaginaires ou réelles évoquées par Douglas Adams, mais c'est l'exemple qui est resté auprès des fans. La fin de l'histoire semble leur avoir échappé également, car la population de Golganfriche disparait suite à une épidémie contractée... à partir d'un téléphone infecté.

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