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EAN : 9782267026795
330 pages
Christian Bourgois Editeur (21/08/2014)
2.66/5   84 notes
Résumé :
La trentaine, l'écrivain new-yorkais Nathaniel Piven connaît enfin le succès qu'il recherchait. Son roman est sur le point d'être publié, de nombreux journaux le sollicitent pour collaborer et il est entouré par les femmes les plus désirables.
Mais est-il capable de s'engager réellement ? C'est la question qui se pose lorsqu'une de ses aventures prend un tour plus sérieux...
Immergée dans le Brooklyn des jeunes intellectuels, Adelle Waldman ausculte la... >Voir plus
Que lire après La Vie Amoureuse de Nathaniel P.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Donné par une amie qui n'a pu le finir, le trouvant trop assommant (comme le confirment les autres avis), j'étais convaincue de l'abandonner rapidement.
Le titre et l'intrigue (un jeune écrivain citadin aux dents longues entouré de femmes) ne me disaient rien qui vaille, mais j'ai une faiblesse envers les romans qui parlent d'écriture…je l'ai donc commencé, terminé et surprise ! Je l'ai apprécié !

J'en suis encore étonnée, mais je reconnais apprécier les réflexions intempestives sur soi-même, et les personnages anxieux…
Il ne faut pas s'arrêter aux premières pages car le récit est un peu laborieux à s'installer de par la présence antipathique du personnage principal : Nate. Oui ça, je vous l'accorde, il est chiant dès le début et ne s'améliore pas ! Arrogant, snob, désintéressé par les autres et à légère tendance misogyne et surtout très très égocentrique il n'a pas grand-chose pour se faire aimer par le lecteur. Pourtant sans que je l'apprécie plus, je l'ai toléré. Au fur et à mesure du roman il se révèle si déficient en communication amoureuse, et surtout il se ment tellement à lui-même qu'il en devient pathétique. Un personnage faible en quelque sorte, qui ne s'attardera pas sur ses côtés nébuleux et privilégiera les apparences : tout pour le « bling-bling » (ha ha, le mot porteur, je me fais rire en rédigeant cet avis, si c'est pas chouette ça !). Je l'ai toléré, car par son inquiétude omniprésente, il m'a fait pitié.

Nous suivons sa relation amoureuse avec Hannah, de sa naissance à sa fin, en passant par une agonie douloureuse… C'est bien là qu'il nous désespère Nate, à fermer les yeux sur ce qu'il ne veut pas voir : son incompétence émotionnelle. Cahin-cahant, il arrive à regarder le naufrage de son couple comme une tierce personne et à rendre quasi folle Hannah quand celle-ci (pourtant très calme) tente de le faire parler d'eux. Cela finira abruptement ; notre cher Nate ira voir ailleurs, en étant convaincu d'être La Raison, et deviendra l'homme « captif » qu'il se refusait pourtant à être dans une relation de couple. Aux dernières pages du roman il touchera du bout des doigts à ce qu'il a manqué : une vraie relation basée sur la communication, la compréhension, l'intelligence et la synergie intellectuelle tout en préservant la personnalité de chacun de ces membres. (maintenant que j'y pense, peut-être que c'était une touche d'amour partagé qui manquait à ce cocktail)

Le roman m'est devenu plus intéressant à la moitié, avec la précipitation des événements et l'éloignement progressif et marqué de Nate. L'écriture de l'auteur peut être vue comme un peu froide et chirurgicale, mais c'est justement ce qui est appréciable dans la description des nuances de ressentis des personnages, et surtout, de Nate. On les voit de l'extérieur et cela crée un recul nécessaire.

Au final, le microcosme littéraire new-yorkais (vivace mais aussi un peu superficiel) qui entoure Nate est une excuse pour évoquer les sempiternels problèmes des relations amoureuses mais aussi pour cerner ce personnage qu'est Nate : un homme incertain, apeuré, mais faisant semblant – quite à se masquer la réalité. La dernière page sonne si juste. La mélancolie que ressent Nate ne durera pas car il ne s'y attardera pas. Il ne prend pas le temps de « prendre son temps » (suis-je compréhensible dans mes dires ??) ou seulement pour des besoins littéraires (encore qu'il se lance dans une saga familiale, ce n'est pas une introspection). Cela le mènera-t-il à une « mid-life crisis » un jour ?
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Adelle Waldman a décidé de nous plonger dans le New-York des éditeurs et des intellectuels, et surtout nous suivons Nathaniel, pas dans sa sphère professionnelle, mais au niveau de sa vie sentimentale. Je préfère dire sentimentale à amoureuse car tout au long du roman, Nate se met à analyser ses sentiments envers les autres, les femmes, et sa compagne.

Nate est un consommateur de femmes, il les aime intelligentes mais pas trop, juste assez pour mettre en valeur la sienne, avec une belle plastique, pour rehausser le fait qu'il est d'une beauté quelconque, et surtout ses femmes ne doivent pas vouloir s'engager dans quelque chose de sérieux car il n'en voit pas du tout l'intérêt.
Mais ce caractère plutôt misogyne plait à Hannah, une femme qui ne correspond pas vraiment aux critères mais qui tape dans l'oeil de Nate assez rapidement par son côté très intellectuel qu'il n'a pas eu l'habitude de rencontrer auparavant. Nate aurait-il trouvé son âme-soeur, va-t-elle enfin le faire changer?

Alors que cette idée de changement me plaisait, je suis finalement déçu de cette fin, ou plutôt non-fin peu intéressante. Car même si on est témoin des pensées et réflexions plus ou moins bien amenées mais aussi horripilantes sur les femmes, l'amour, les relations à autrui, l'histoire reste plate.

En fait nous passons 300 pages à lire une amourette qui aurait pu être résumée en 50. Car Nate est réfractaire au changement au possible et préfère analyser sa non action et son attitude face à Hannah. Voilà il fait juste un constat que ce n'est pas le comportement adapté mais il se contente simplement de ça.
Au moins on peut dire que Nate aura pris le parti d'assumer cela et n'aura plus à s'en excuser ensuite.

On a tendance à vouloir blâmer Nate par son attitude et le fait que ses amis soient dans le même cas. Car visiblement cette génération se plaint, voit les failles mais se complaît à refaire les mêmes erreurs.

J e dirai que c'est un livre qui promet beaucoup et qui s'essouffle au fur et à mesure de la lecture. le style est parfois lourd quand il se veut trop intellectuel. Les dialogues entre Nate Nate et Aurit peuvent être intéressants, drôles ou caustiques, mais cela ne suffit pas!
En bref, c'est un livre qui ne me laissera pas un grand souvenir après l'avoir refermé.
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De la vie amoureuse de Nathaniel P. vous saurez tout! Tout, tout, tout, car dans ce récit à la précision et à l'écriture quasi chirurgicale, il ne s'agit vraiment que de cela : les rencontres, les plaisirs, les sentiments, les disputes, les ruptures, bref, les amours de Nate, écrivain New-yorkais en devenir qui se débat avec les affres de sa libido et sa peur de l'engagement... C'est par moments drôle et par moments triste; parfois intéressant et incontestablement tangible. Mais qu'est-ce que c'est limité! Franchement, bien sûr l'amour est une grande question et les réflexions sur les rapports entre les hommes et les femmes sont d'un grand intérêt mais dans ce roman, ils prennent un aspect nombriliste, superficiel et ennuyeux. Aucune intrigue, juste le récit d'une succession de relations plus ou moins ratées entre des gens plus ou moins sympathiques. Alors oui, c'est un peu le portrait d'une génération qui se cherche et qui tâtonne en essayant de trouver comment s'aimer tout en aimant un autre; oui, c'est une étude poussée et parfois pathétiquement honnête des dessous des relations amoureuses, mais n'empêche, j'ai trouvé ça un peu creux... Pas vide de sens mais un peu... petit... comme si il manquait au récit un petit quelque chose qui l'aurait elevé, sorti de lui-même et rendu plus universel.
Mais c'est peut-être un peu le snobisme, la prétention et la masturbation narcissique du héros qui me restent en travers de la gorge et me rendent si sévère... C'est vrai, il a du bon quand-meme ce roman et je ne veux pas me montrer trop critique, mais Nathaniel P. est un être que je n'ai pas pris plaisir à côtoyer, et vu que le roman ne se détache pas un instant de sa petite personne, la lecture ne fût pas toujours une grande partie de plaisir...
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Nate est un jeune homme de 30 ans, obnubilé par sa carrière d'écrivain, tellement pris par ce désir de succès qu'il ne laisse aucune place aux femmes qu'il croise dans sa vie. Fils de parents immigrés, il soigne son amour propre en jouant l'homme intelligent dans les soirées mondaines du petit monde des bobos de la littérature new-yorkaise. Il s'ennuie. Sa seule activité consiste à rencontrer des filles issues du milieu de l'édition, jeunes romancières ou stagiaires en devenir. Il ne cherche rien de sérieux. Tirer son coup le satisfait amplement. Il en a marre de ses filles qui font des histoires, qui se formalisent quand il ne rappelle pas, qui triturent chaque centimètre de la situation pour tenter d'y trouver une solution rationnelle. Pourtant, il l'avait dit : « rien de sérieux ».

Un jour, il rencontre Hannah. Hannah, c'est la personne qu'il attendait. Elle lui plaît beaucoup physiquement, mais surtout, c'est la première fois qu'il se sent vraiment à la hauteur de la relation. Elle l'étonne, le surprend par son intelligence, son humour et sa simplicité. Pourtant, il pense qu'il peut continuer à la traiter comme n'importe quelle autre de ses rencontres, qu'elle non plus n'a pas envie de s'impliquer. Petit à petit, il détruit littéralement Hannah. Il la pousse à prendre un comportement qu'elle ne souhaite pas, il la pousse à douter d'elle-même... tout ça parce qu'il ne s'implique pas. Il ne prête pas la moindre importance à cette relation. Il se ment constamment, car c'est un fait... il aime Hannah.

Jusqu'où ira-t-il ?

Ce qui change dans ce roman, c'est qu'on plonge littéralement dans la moindre pensée d'un homme par rapport aux femmes. Nate se sent supérieur, Nate est à la limite de la misogynie, mais, au fur et à mesure, on comprend son malaise face à une relation stable.

Adelle Waldman, l'auteure du roman, nous étonne par son impressionnante description de la psychologie masculine. Une femme qui décrit un homme avec tant de finesse et de réalisme, c'est étonnant. Étonnant par le fait qu'elle sait faire plus que se mettre dans la tête de l'homme, elle est l'homme. Elle détruscture complètement la pensée féminine.

Ce roman est intelligent, symbole des traits caractéristiques d'une époque, d'une façon de vivre et de penser à la sauce 21ième siécle.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre du Prix du Meilleur Roman 2016 (d'ailleurs merci aux éditions Points de m'avoir choisi comme juré).
C'est un livre que je n'aurais jamais lu dans d'autres circonstances. Entre le titre, la couverture et la 4ème de couv, rien ne m'attirait de prime abord.
Je ne pensais pas faire parti du public cible car ce roman me paraissait trop "féminin" par rapport à mes goûts. Mais finalement, ce n'était pas le cas mais je me suis quand même senti mis à l'écart et je vais essayer d'expliquer pourquoi.
Concernant le livre en lui même, il raconte les aventures relationnelles (surtout amoureuses mais pas que) de Nathaniel dans le milieu littéraire new-yorkais.
Nathaniel (ou plutôt Nate son surnom dans le livre) est un écrivain en devenir qui commence à avoir une notoriété dans son milieu. du coup, ça facilite ses relations amoureuses qu'il multiplie avec différentes femmes du même monde. Et puis il rencontre Hannah...
Le livre est une critique du milieu littéraire new-yorkais et de son fonctionnement en vase clos. La description parait un peu cliché mais je pense qu'Adelle Waldman, l'auteure, le fréquente et sait de quoi elle parle.
Nate quant à lui est un personnage qui m'a irrité du début à la fin du livre. Il est impossible d'avoir de l'empathie pour lui et il n'y a pas de quoi le détester non plus. Il ne sort jamais de son milieu et le flot de ses pensées parasite toutes ses interactions relationnelles. Finalement, on se rend compte qu'il ne s'intéresse quasiment qu'à lui ou à ce qui le concerne plus ou moins directement.
Le personnage d'Hannah est quant à lui plus intéressant car il est amené à changer contre sa volonté au fil du roman même si au final je trouve qu'elle manque un peu de caractère (certainement voulu par l'auteure) pour devenir un personnage vraiment intéressant.
Les meilleurs passages sont certainement ceux où il discute avec des personnages extérieurs à son milieu (parents, relation de lycée, ex..). On se rend compte de la vacuité de sa notoriété qui est totalement artificielle et ne repose (à ce moment là) sur rien de concret. Ce microcosme s'auto-congratule en permanence puis fait et défait des réputations pour du vent.
Sinon, le livre est plutôt bien écrit et l'auteure est bien arrivée à se mettre dans la tête d'un homme sans que ça paraisse trop cliché. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait trop de digressions qui ne servent pas à grand chose à part épaissir le roman.

Bref, ce roman se lit bien mais il est très loin de me transcender car comme je l'ai dit plus haut je me suis senti mis à l'écart.
J'ai compris pourquoi en lisant cette phrase tirée de la critique faite par le magazine Elle : « Adelle Waldman possède l'art du portrait caustique et comique, jusqu'à provoquer des éclats de rire fréquents. ».
Personnellement, je n'ai pas ri un seul instant ni esquissé le moindre sourire pour la simple raison que je ne fais pas partie du milieu de l'édition. Les critiques presse ont aimé car ce roman leur parle directement et ils connaissent tous des Nathaniel, Jason, Cara, Hannah, Elisa, Eugene... dans leur entourage.
En bref c'est un roman qui critique le microcosme littéraire mais qui plaira principalement à ce même public, soit le comble de l'autocentrisme.



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critiques presse (2)
Chro
07 octobre 2014
Adelle Waldman raconte ce ballet amoureux avec une pointe d’humour à la Woody Allen et égratigne joyeusement ses personnages, sans rien passer de leurs contradictions, de leurs lâcheté et de leur désinvolture, en particulier Nate, archétype du jeune libéral égoïste, misogyne et infantile.
Lire la critique sur le site : Chro
Lexpress
11 septembre 2014
Avec toute l'ironie et la finesse nécessaires, Adelle Waldman retranscrit fort justement les moeurs de la jeune élite littéraire de Brooklyn.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Il était, en théorie, compréhensif à l'égard des limites des autres: il fallait prendre en compte les causes profondes, les handicaps sévères causés par la stupidité, une culture de la consommation infantilisante, et ainsi de suite. Mais lorsqu'il réglait le microscope pour grossir l'image, les êtres humains prenaient un aspect de plus en plus déplaisant. Ils paraissaient cupides, crasseux, hypocrites, vains. Le sexe, la pulsion sexuelle, était un leurre - une illusion fabriquée par un organisme animal qui ne cherchait qu'à se perpétuer lui-même. Le maquillage, la coiffure, les membres épilés, la musculature tonifiée par le sport, les manières raffinées, le vernis protecteur de la jeunesse, la réussite et même la gentillesse - n'étaient-ils pas simplement une couverture pour le "je" pathétique, rapace, qui se cachait derrière ?
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« Il se demanda s’il souffrait d’une grave déficience, si – même s’il était considéré comme quelqu’un de bien par tous ses amis (et il était un très bon ami), et qu’il était dans l’ensemble un bon fils – quelque chose clochait sérieusement chez lui. L’amour révélait-il une vérité, un manque fondamental, une froideur, qui le poussait à reculer au moment même où la réciprocité était nécessaire ? »
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Les femmes étaient en tout point aussi intelligentes que les hommes, aussi capables de calculer combien de temps il faudrait au train A pour entrer en collision avec le train B s’ils roulaient à une vitesse moyenne de C. Elles étaient aussi capables d’avoir une pensée rationnelle ; simplement, elles n’avaient pas l’air de s’y intéresser. Elles étaient heureuses d’utiliser des arguments rationnels pour défendre ce qu’elles croyaient déjà mais peu susceptibles de se laisser influencer s’ils contrariaient leur penchant, voire leur intuition, démontaient une opinion qui leur était chère ou irritaient leur amour-propre.
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“Les musiciens commencèrent à jouer. Hannah se tourna pour leur faire face. Elle avait proposé à Nate d’assister à ce concert gratuit. «Ils vont interpréter certains quatuors de la dernière période de Beethoven qui sont vraiment merveilleux», lui avait-elle annoncé. Il n’était guère amateur de ce genre d’événement. Il jugeait agaçante la passion des bobos new-yorkais pour la «haute culture» dans les parcs de la ville. Un engouement truffé de complaisance, comme si quelques lamentables représentations compensaient l’inégalité économique du système. «Mmmh. Mmmh, avait fait Hannah. On croirait entendre un de ces, euh, philistins, qui ne voient pas l’utilité de l’art, hein?» Ça lui avait cloué le bec (p. 138).”
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Quand il était plus jeune, il avait imaginé qu’en grandissant il deviendrait peu à peu moins superficiel et que le physique des femmes aurait moins d’importance. Il était à présent plus ou moins adulte, mais se rendait compte que ça ne se produisait pas. Il n’était pas aussi superficiel qu’il l’avait cru. Beaucoup de ses amis étaient plus froids et plus expérimentés dans leur attitude à l’égard de la beauté des femmes, comme si les sentiments plus tendres qui avaient animé les béguins de leurs jeunes années s’étaient envolés
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Video de Adelle Waldman (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adelle Waldman
Adelle Waldman - La Vie Amoureuse de Nathaniel P. .A l'occasion du Festival America 2014, rencontre avec Adelle Waldman autour de son ouvrage "La Vie Amoureuse de Nathaniel P." aux éditions Bourgois. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Anne Rabinovitch. http://www.mollat.com/livres/waldman-adelle-vie-amoureuse-nathaniel-9782267026795.html Notes de Musique : Ben Selvin's Orch. - I Wonder Where My Baby Is Tonight. ® 1925.
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