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Les Enquêtes du département V tome 3 sur 10
EAN : 9782226284297
678 pages
Albin Michel (03/01/2013)
  Existe en édition audio
4.19/5   2233 notes
Résumé :
Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands.
À l’intérieur, un appel au secours en danois, écrit en lettres de sang. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé. L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, la secrétaire punk, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?

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Critiques, Analyses et Avis (276) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 2233 notes
Ce troisième volet des enquêtes du "Département V" est vraiment très bon, celui que j'ai préféré à ce jour sans présumer de la suite.
Il faut dire que la recette "Jussi Adler-Olsen" est particulièrement atypique et addictive, le contexte navigue en permanence entre le sérieux et le loufoque, entre le drame et la blague, et il se trouve que j'aime bien ce cocktail car je le trouve parfaitement dosé.
Cet opus bénéficie de la mise en place dans les tomes précédents d'un univers assez déjanté et un poil complexe, pour commencer il y a une équipe un peu hors norme avec cet enquêteur caractériel dont on a cru se débarrasser en le mettant dans un placard, il est assisté par un homme à tout faire syrien qui se révèle redoutable ainsi que par une assistante caractérielle au look "punk" et complétement "barrée".
Ajoutons l'ex-femme de Carl qui le harcèle, la vie de Carl en "co-loc" avec Morten (qui fait la cuisine), le fait que Carl ait accueilli Hardi, son ancien collègue tétraplégique chez lui, et enfin les aventures sentimentales dudit Carl.
Le parti pris de l'auteur nous fait alterner le point de vue des victimes, celui du criminel et bien sûr celui de nos enquêteurs ce qui nous donne des personnages bien dessinés et c'est une fois de plus rondement mené, j'ai trouvé le scénario particulièrement inventif et cohérent.
J'ajouterai que l'auteur nous titille avec deux ou trois mystères en parallèles concernant Assad (qui est-il vraiment ?), Rose (qui est-elle ?) et enfin ces flash back concernant la fusillade qui continue de hanter Carl, c'est plutôt habile cette façon de nous faire languir, car bien sûr nous saurons un jour le pourquoi (dites, on le saura hein ?).
Tout part d'une bouteille jetée à la mer au Danemark et repêchée Ecosse, elle mettra bien longtemps avant de trouver un destinataire...
J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, peut-être parce que le criminel n'est pas si implacable que cela, mais peut-être et surtout parce que cette recette et ce style me plait décidément beaucoup, à tel point que je vais même fermer les yeux sur les quelques invraisemblances et facilités relevées ça et là.
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Je viens de terminer le troisième tome des aventures du département V et je me sens vraiment à mon aise parmi cette joyeuse équipe ! On y découvre peu à peu les différentes facettes de chaque personnage, un Carl Mørk toujours bien rebelle, ce qui l'aide à avancer dans ces enquêtes passées en classement vertical, un Assad toujours aussi débrouillard et perspicace, bien qu'il semble toujours dissimuler on ne sait quel secret et occulter une partie de sa vie, mais ça, c'est certainement pour les tomes suivants, une Rose dont on ne comprend pas toujours les excentricités et qui pimente le roman, un Hardy qui progresse, qui revient à la vie, bref, une petite famille au sein du poste de police certainement plus soudé qu'elle ne veut bien le laisser entendre.



Et Carl nous invite à partager ses ennuis, ses amours, ses emmerdes… Ses ennuis avec Assad qu'il cherche à découvrir, avec Rose qu'il voudrait pouvoir contrôler, ses amours avec Mona… A suivre… Ses emmerdes avec son ex qui voudrait revenir à la maison…



Mais il a d'autres chats à fouetter ! Il Travaille, sur un nouveau mystère : le mystère de la bouteille jetée à la mer, trouvée en Ecosse, contenant le SOS d'une personne captive.

Et comme d'habitude, le temps joue en la défaveur de Karl : cette bouteille est restée deux ou trois ans sur un bureau, et personne n'a signalé de disparition…


Pas une minute d'ennui durant cette lecture, l'auteur entrecoupant ses chapitres en montrant comment, par l'éducation, on peut transformer un individu en psychopathe, voire en sérial Killer, un tueur intelligent, qui organise son action, brouille à souhait les pistes de telle sorte qu'on se demande s'il croisera un jour le chemin de notre équipe de choc. Un homme dont les décisions vous font froid dans le dos


Je dois avouer qu'avant de commencer cette série, je craignais une certaine monotonie, il n'en est rien, les trois premiers tomes sont vraiment différents. Je n'hésiterai donc pas à me plonger dans le prochain.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Après Miséricorde et Profanation, Jussi Adler-Olsen nous livre avec Délivrance une enquête bien angoissante comme on les aime. On retrouve ainsi l'étrange trio du Département V à qui on confie systématiquement les affaires dont personne ne veut se charger.

Dès la lecture du prologue, on se doute qu'on ne va pas lâcher ce livre ! Deux frères adolescents sont séquestrés, attachés et bâillonnés depuis trois jours dans un hangar isolé du reste du monde. Avant d'être tué, un des frères réussi à écrire une lettre SOS avec son sang, qu'il glisse dans une bouteille qui tombe à l'eau… Dix ans après, elle apparaît sur le bureau de Carl Morck, l'inspecteur du département V en charge des affaires non résolues, qui croit à une plaisanterie. Malheureusement pour lui et son fidèle collaborateur Assad, cette lettre est un réel appel au secours. L'équipe va aller de surprise en surprise : la disparition de ces adolescents n'a, d'une part, jamais été déclarée par la famille qui appartient aux Témoins de Jéhovah, et deux enfants d'une autre communauté religieuse viennent d'être enlevés… Tout laisse à croire que le tueur est toujours en activité.

Adler-Olsen aime nous détourner de l'enquête au fil des chapitres, en nous racontant ces petites choses de la vie quotidienne des inspecteurs mais également en nous parlant du mode de vie des sectes religieuses et de l'éducation de leurs enfants. Ce qui bien sûr sera crucial pour comprendre le cheminement du tueur. Depuis Miséricorde, l'équipe d'enquêteurs est, du fait de nombreux non-dits, en conflit quasi permanent . Les trois personnages principaux, prennent de l'ampleur à chaque roman, devenant de plus en plus complexes et mystérieux pour notre plus grand plaisir. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! D'où vient Assad ? Et Rose, la secrétaire, quel jeu joue-t-elle ? Comme dans les précédents de la série, Délivrance se distingue par un ton enlevé qui alterne la comédie et l'horreur. L'humour affleure grâce à la personnalité du commissaire Mørck: bougonne, revêche et tire-au-flanc. La relation malicieuse qu'il entretient avec Assad offre des tranches de marrade bienvenues. Car la terreur insufflée par les actions du kidnappeur calculateur est glaçante. Au final, un très bon polar, bien découpé avec ses multiples rebondissements, qui se dévore d'une traite. On en redemande… et l'attente risque d'être longue avant de retrouver Carl Morck et sa drôle d'équipe dans une quatrième aventure prévue pour 2014.
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Lorsque Babelio me proposa de replonger dans un polar nordique. Ni une, ni deux, je regarde l'auteur, un danois, Jussi Adler-Olsen. Jamais entendu parler de ce type, même dans le générique de l'excellente série danoise « Borgen ». J'ai perdu le flair nordique, et en plus je n'ai même pas une bière danoise à me servir pour accompagner cette éventuelle lecture. J'en ai bien acheté une dernièrement à IKEA, mais elle est suédoise. Elle ne fera pas l'affaire. En plus, je me rends compte qu'il s'agit du troisième épisode du vice-commissaire Carl Mørg. Donc hésitation, dilemme. Dois-je passer mon tour, et décliner l'offre de prime abord alléchante ? J'ai déjà plusieurs étagères remplies de bons livres qui m'attendent sagement à la maison. Imagine le topo : tu croises au détour d'une rue sombre et malfamée une brune au pouvoir aguichant. Vas-tu refuser son invitation venue du coeur (tu as les yeux fixés sur son coeur ?), et cela sachant qu'à la maison une rousse s'y trouve. Tu vois donc ce faux dilemme parce qu'au final tu acceptes la proposition. Et ainsi, je reçus des Éditions Albin Michel, en un temps même record, les 600 pages de ce « Délivrance » de Jussi Adler-Olsen.

Carl Mørg est à la tête du Département V, avec disons des acolytes hors-norme. N'ayant pas suivi la création de ce service, j'en déduis qu'il s'occupe de vieilles affaires, en langage de série télévisée des « cold case ». C'est à la mode au même titre que les polars nordiques et les experts mi-scientifiques mi-criminologues. Peu importe, je ne vais pas te raconter l'affaire dans les détails. Une sombre affaire qui débute par une bouteille à la mer retrouvée en terre écossaise, là où la bière est bien rousse et bien mousseuse.

De l'Écosse au Danemark, la bouteille prend le ferry et atterrit dans le bureau de Carl. Je n'en dis pas plus. A toi de découvrir ce qui se cache dans cet appel au secours. Car ce polar m'a accroché de bout en bout. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une telle enquête, longue et haletante. Pas de temps mort, des courses poursuite en voiture incroyable, un méchant, mais vraiment très méchant, ignoble même maître chanteur… Mais chut, le silence s'impose. Je me recueille pour toutes ses victimes, l'abominable, le perfide, l'affreux…

La « Délivrance » est venue – ou pas. J'ai achevé le roman, tout essoufflé de tant d'émotions. le suspens m'a épuisé tout comme le compte à rebours qui s'est glissé insidieusement en moi. Oui, j'avais peur, je comptais les jours, les heures, les minutes. Est-ce que Carl allait arriver à temps pour sauver une petite âme ou deux retenue(s) dans les griffes du ravisseur. J'avais envie de lui éclater la cervelle mais je savais que si je me laissais aller à mes sauvages pulsions, un gamin allait périr. Alors, je me suis contenu, je susurrai seul dans le noir la solution aux assistantes déjantées de Carl. Il fallait qu'elles m'écoutent pour se recentrer sur l'affaire et pour guider le pauvre commissaire un peu seul dans son cagibi amianté au sous-sol. C'était mon devoir de simple lecteur.

Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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La troisième dose de Morck m'a fatiguée.
Morck, Carl Morck.
Lui aussi est épuisé, n'arrive pas à dormir, sauf au bureau, et encore.
Et puis les réformes de la police compliquent les choses, comme la réforme de l ‘Education nationale et les mesures prises par le nouveau gouvernement concernant l'immigration.
C'était mieux avant.
Et quand en plus l'inspection du travail s'en mêle, c'est le bouquet.
Assad l'aide, bien sûr mais l'assomme avec ses plaisanteries éculées « on y voit aussi noir que dans le cul d'un éléphant », dit-il ( sauf qu'en Syrie, y a-t-il encore des éléphants ?) et ses incompréhensions constantes de la langue.
de plus Rose la stagiaire est à moitié folle. Quand il lui donne des ordres, elle a autre chose à faire, alors, qu'il ne la ramène pas. Glaciale, elle lui donne 2 options : soit la fermer, soit elle retourne chez elle et envoie sa soeur jumelle.
Punk attitude.
Morck a quand même la chance de « faire des folies de son corps » comme il dit, mais ça le fatigue beaucoup, et de plus, un cold case envoyé par les services Ecossais, une bouteille jetée à la mer le fait douter d'abord, est ce un canular, puis le mettent devant une énigme colossale.
Avec des morts à la chaine, le pêcheur qui a trouvé la bouteille, le premier policier écossais, bref, depuis presque 20 ans, cette bouteille dans le froid glacial de la mer du Nord contient un appel au secours jusque là en vain.
Entremêlé avec cette recherche , le tueur en série explique comment ayant souffert dans l'enfance avec un père qui le haïssait et une mère qui ne le défendait pas, il cherche à se venger et au passage gagner beaucoup d'argent.
J'ai bien aimé le récit qui passe sans prévenir de l'un à l'autre, le « il » parlant du policier fatigué ( il fume trop ) au serial killer très organisé.
Récit qui passe aussi des années 1996 aux années 2006.
Et passant du fils martyr à son fils à lui.
L'attention est requise, pour comprendre de quoi il s'agit, pour décrypter le message effacé par les années. Ça, ça m'a passionnée.
Et , de plus, Jussi Adler Olsen nous introduit dans le milieu des sectes , impitoyables quant à la morale, et réduits à prendre des mesures barbares pour limiter la casse.
L'intrigue est parfaite. , c'est, mis à part la fatigue, le fait que le sujet est abominable et les quelques invraisemblances sur la fin, un livre qu' on aime retrouver le soir au coin du feu avec une bonne tasse d'Earl- Grey ou d'un vieux whisky écossais .

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critiques presse (1)
Actualitte
21 avril 2021
Alors oui, là encore, comme pour Miséricorde, on est devant un vrai bon polar qui garde en haleine son lecteur jusqu'à l'extrême limite!
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (125) Voir plus Ajouter une citation
De seconde en seconde, ses lèvres s’arrêtaient de trembler, son cœur battait moins vite et moins fort. Elle était en train de se rappeler comment on transforme la peur en colère.
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Quand on se retrouve sur une plaque de banquise face à une femelle ours, l'écume aux lèvres, il s'agit d'évaluer au plus vite les possibilités qui vous restent. Dans le cas présent, il en avait quatre.
Sauter à l'eau et nager.
Passer sur une autre plaque de glace.
Attendre en espérant que l'ourse n'avait pas faim.
Ou tuer l'ourse.
Chacune de ces solutions avait ses avantages et ses inconvénients. Mais en l'état, la quatrième lui paraissait la plus séduisante. Son adversaire était blessée et prête à se défendre bec et ongles. En grande partie parce qu'elle était tombée amoureuse. Il aurait dû s'en apercevoir plus tôt. Il était pourtant bien placé pour savoir que les femmes perdent facilement la tête quand elles sont dans cette situation et que cela conduit le plus souvent à la catastrophe.
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"J'imagine que vous vous rappelez votre première arrestation, non ?"
Carl opina du chef. C'était un petit ivrogne tout sale qui s'était allongé au beau milieu d'Englandsvej. Carl revoyait encore comme si c'était hier le filet de morve qui était venu se coller sur son écusson pendant qu'il se battait pour transporter cet imbécile à l'abri de la circulation. C'est sûr ! Un flic n'oubliait jamais sa première arrestation, glaires ou pas.
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Le bar du Terminal fermait dès vingt-trois heures, mais vu l'ambiance surchauffée par les bières Hancock Hoker et le rock and roll local, il était sûr de lever une fille avant la fin de la soirée.
Il choisit une femme entre deux âges, assise près de l'entrée de la salle de jeux. Quand il était entré, elle dansait toute seule, les bras levés, au milieu de la minuscule piste de danse. Elle était assez belle et probablement pas une proie trop facile. Elle était du genre à chercher un homme sur lequel elle pourrait compter. Un gars à côté duquel on avait envie de se réveiller le matin, et elle ne s'attendait pas à le trouver dans ce bar. Elle était sortie faire la fête avec ses copines de boulot après une grosse journée, rien d'autre. Ça se voyait à des kilomètres. Le profil idéal.
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... il dit d'une voix si basse que c'était presque un chuchotement :
"Est-ce que vous saviez, Chef, que le record de celui qui est capable de se tenir en position assise appuyé contre un mur comme s'il était sur une chaise n'est que de 72 heures et quelques minutes ?
- Non, je l'ignorais."
Carl se dit qu'il devait ressembler à un grand point d'interrogation sur pattes.
"Et, est-ce que vous saviez que le record de la station debout est de 17 ans et 2 mois ?
- C'est impossible.
-Pourtant, c'est la vérité, alors. C'est un gourou indien qui a fait ça. Il restait debout pour dormir.
-Vraiment. Eh bien non, Assad, je ne savais pas ça. Mais qu'est-ce que tu cherches à démontrer ?
-Simplement que certaines choses sont plus faciles qu'elles n'en ont l'air et que d'autres sont plus difficiles alors qu'elles semblent faciles.
-Mais encore ?
-Maintenant, on va trouver ce qui fait ce bruit et puis c'est tout."
Sacré Assad !
"D'accord. Mais je ne crois toujours pas à ton histoire de type qui est resté debout pendant 17 ans, riposta Carl.
-OK, Eh bien vous savez quoi Chef ?"
Son assistant le regarda d'un air grave en ravalant un nouveau renvoi.
"Non"
Assad remit les lunettes sur ses yeux. "C'est votre problème."
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Vidéo de Jussi Adler-Olsen
Extrait du livre audio "Sel" de Jussi Adler-Olsen lu par Julien Chatelet. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/sel-les-enquetes-du-departement-v-vol-9-9791035409524/
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