AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 49 notes
5
2 avis
4
1 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
C'est un roman policier à 3 voix principales qui se déroule en huis clos à Moscou en 1900.
A l'exemple des autres villes d'Europe, il s'est constitué une société secrète d'adorateurs de la Mort et, le journaliste Lavr Jemaïlo cite des cas spectaculaires de suicides d"années précédentes et promet de faire une enquête à ce sujet...
Au cercle des Amants de la Mort il y a 12 membres qui poétisent et, dès que l'un d'eux se suicide : le Doge ou Prospero en désigne un(e) autre, suivant de stricts critères de sélection....pas toujours basés sur la qualité des oeuvres !
Il y a Colombine ( Macha Mironova ) : une jeune provinciale venue d'Irkoustk pour échapper à la monotonie de sa famille bourgeoise, faire de la poésie avec un cobra à son cou ; Loreleï , veuve inconsolable poétesse reconnue; Ophélie dotée de pouvoirs de médium; Cyrano; Abaddon; Caliban : comptable, Horatio : dépeceur mais aussi le journaliste jemaïlo qui va signer sa perte en publiant ce qu'il apprend dans les réunions occultes dirigées par Prospero. En effet, ce dernier est un ex ingénieur qui a fait des années de prison et, qui profite de ces candidats au suicide pour les manipuler, les hypnotiser, séduire les femmes et les faire tous jouer à la Roulette de la Mort pour désigner celle ou celui qui recevra des Signes annonciateurs de leur fin prochaine ! Mais, un nouveau membre : Genji va tenter d'enrayer cette mécanique à pousser les membres vers des solutions finales ! Il est mandaté par le lieutenant-colonel Vissarion Vissarionovitch Bessinov pour espionner le club et lui faire parvenir des rapports signés Z.Z et, il prend pour pseudonyme Genji mais, il est en fait Eraste Pétrovitch : un homme élégant, aux tempes blanches avec un haut de forme, il est légèrement bègue et, toujours accompagné de son valet japonais : Massa spécialiste des arts martiaux..
Colombine croit qu'elle a été appelée par le Prince de la Mort et s'apprête au pire mais Horatio et Genji vont démasquer Blagovoslki ( le Doge ) et lui demander des explications sur ses subterfuges pour pousser les membres les uns contre les autres, pour les conduire au suicide car ils sont presque tous morts " volontairement " mais un vrai crime a été commis !
Prospero prend un révolver et précipite Genji dans une trappe ...Arriveront-ils à échapper au Doge et à sauver Colombine de la mort ?
Boris Akounine nous présente un roman policier plein d'humour, une énigme en forme de puzzle en huis clos mais, qui est aussi le reflet de la Russie au début du XX ième siècle !
L.C thématique de décembre 2022 : littérature étrangère ( hors U.E ).
Commenter  J’apprécie          130
Roman miroir de l'Amant de la Mort, ce roman de Boris Akounine nous plonge dans le Moscou de 1900. Nous retrouvons Eraste Petrovitch Fandorine aux prises avec un curieux groupe nihiliste louant la Mort et le suicide. le schéma narratif est particulièrement intéressant alternant le mode journal, le style épistolaire et les articles de journaux.
Roman très bien mené dans lequel Akounine nous livre une partie de son immense savoir sur la thématique du suicide (à noter Akounine est l'auteur d'un ouvrage de référence sur les écrivains et le suicide).
Commenter  J’apprécie          40
Je reviens à Boris Akounine , cet écrivain aime beaucoup explorer les ressources narratives les plus diverses. La Maîtresse de la mort et L'Amant de la mort sont de beaux exemples de cette inventivité.
Les deux romans ont été publiés ensemble – je me demande dans quel ordre ils ont été écrits ? – les intrigues se déroulent au même moment, au même endroit : à Moscou en 1900. On peut les lire indifféremment dans un ordre ou l'autre. Ils illustrent tous deux le thème de la mort, qui, on l'a vu, a accompagné l'auteur dans ses travaux de recherche mais aussi dans Azazel.

Le premier (dans mon ordre de lecture) est le pseudo-journal intime d'une jeune fille qui, dès sa majorité atteinte, s'enfuit de sa Sibérie natale pour rejoindre Moscou sur les traces d'un jeune homme qu'elle surnomme Arlequin. Même si les retrouvailles ne sont pas à la hauteur de ses espérances, elle le suit au sein d'une secte dont les membres sont des suicidaires qui n'attendent qu'un signe pour rejoindre l'au-delà. Ce sont des exaltés très "Fin de siècle" qui écrivent des vers macabres avant de se donner la mort dirigés par un gourou sous l'emprise duquel la jeune "Colombine" tombe immédiatement.

Si quelques personnages quittent un instant leur intrigue pour se retrouver dans l'autre, le véritable point de contact entre les deux textes, c'est Fandorine, de retour à Moscou où il n'est plus persona grata, sous le pseudonyme de Nameless : dandy décadent dans l'un, vengeur interlope dans l'autre ; Monte Cristo dans les deux…
Commenter  J’apprécie          30
Boris Akounine a écrit un roman à plusieurs voix, plusieurs narrateurs, chacun avec son style et son point de vue. Un exercice d'écriture tout à fait étonnant. Et une nouvelle occasion de revisiter Moscou au début du XX° siècle.
Commenter  J’apprécie          20
Avec la Maîtresse de la mort, Akounine nous offre une intrigue policière mêlant spiritisme, personnages hauts en couleurs et surtout une photographie de la Russie comme on l'aime.
Eté 1900, la ville de Moscou devient le lieu d'une série de suicides, il semblerait que les candidats à cette mort prématurée soient les membres d'une société secrète : les amants de la Mort.
C'est à travers le personnage de Colombine, candidate potentielle au suicide, que Boris Akounine nous permet de découvrir les mécanismes de cette étrange confrérie. Et c'est pour notre plus grand plaisir que l'enquête est confiée à notre cher Eraste Fandorine.
Commenter  J’apprécie          20
Voici la coqueluche de la littérature russe débarquer à nouveau en francophonie. Boris Akounine nous livre en effet pas moins de deux nouvelles aventures de son enquêteur dandy Eraste Petrovich Fandorine : La Maîtresse de la Mort et L'Amant de la Mort, romans bien distincts mais néanmoins reliés par un thème commun...

la suite sur le blog
Lien : http://www.gueusif.com/artic..
Commenter  J’apprécie          20
Tandis qu'il passe ses journées dans les bas-fonds de Moscou pour trouver l'auteur de crimes horribles (cf L'amant de la mort) Fandorine, en soirée, cherche à résoudre le mystère d'une vague de suicides. Les victimes sont les membres d'une société secrète, sorte de secte où on adore la Mort comme la maîtresse suprême (ou l'amant pour les femmes). Les recrues écrivent (avec plus ou moins de talent) des poèmes qui célèbrent l'union avec la Mort et attendent avec impatience le moment où cette dernière leur fera signe de la rejoindre. Mais la Mort ne disposerait-elle pas d'un complice bien vivant ? Fandorine devra se faire passer pour un candidat au suicide convaincant afin de le démasquer.

Comme indiqué en quatrième de couverture La maîtresse de la mort complète L'amant de la mort que j'avais lu avant. Ceci dit, bien que les deux aventures se déroulent simultanément elles sont cependant indépendantes l'une de l'autre. Fandorine évolue dans des milieux bien différents. Dans La maîtresse de la mort ce n'est pas un gamin des rues qu'il a pris sous son aile mais une jeune fille de la petite bourgeoisie qui cherche à mettre un peu de piment dans sa vie. Je n'ai relevé que trois moments où les deux scénarios se croisent, s'effleurent devrais-je dire tellement c'est léger. L'intérêt de cet exercice de style est donc plutôt théorique. Pour moi je retiens surtout les qualités habituelles de Boris Akounine : une enquête palpitante, de l'humour, un héros sympathique et séduisant.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          10
Les 80 premières pages sans être long c'était parfois un peu laborieux à lire (car ... il ne se passait pas grand chose ... une mise en ambiance qui prend du temps ... ) et puis dès l'arrivée de notre très cher Eraste Petrovitch le rythme décolle enfin.
Comme toujours avec cette série : (sans être le meilleur tome... ) un moment de lecture bien sympa.
Commenter  J’apprécie          10
Déception pour ce livre sans suspens et à l'enquête des plus classiques.
Pourtant l'idée de base était fort originale et laissait espérer beaucoup, le découpage de l'ouvrage : côté acteur, côté témoin et vu d'un observateur là aussi était bien vu.
Mais les personnages sont pâlots, le suspens absent, et une impression constante de redite font que l'on s'ennuie rapidement.
Je ne lirai pas le livre jumeau.
Commenter  J’apprécie          02


Lecteurs (138) Voir plus



Quiz Voir plus

La littérature russe

Lequel de ses écrivains est mort lors d'un duel ?

Tolstoï
Pouchkine
Dostoïevski

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature russeCréer un quiz sur ce livre

{* *}