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Au bout de l'espace : Heliconia ....

Un superbe planète opéra !
C'est le début du cycle et la fin de l'hiver un hiver de 1000 ans .
La civilisation peut renaitre et les hommes quitter les profonds refuges souterrains
et commencer de composer avec l'univers et les autochtones de ce monde .
Cet univers est splendide et c'est un must du genre planète opéra ..
Les personnages sont d'une remarquable présence et l'environnement est tangible et grandiose ..
Cette planète est peut-être le personnage principal de ce cycle .. ?
Helliconia est le lot des hommes et des habitants originels de la planète .
Les deux espèces doivent se côtoyer et s'adapter aux coups de boutoir d'un environnement en pleine débâcle glaciaire .
C'est le sujet du roman : adaptation .. croissance et survivance .
Le temps passe les générations se succèdent ,le monde se construit ,s'adoucie et la civilisation se développe .
Mais l'émergence est un moment spectaculaire et éloquent .
Tout à fait le genre de bouquin dont on peut éventuellement dire que l'on ne l'apprécie pas mais dont on ne peut nier les qualités de style .
De l'ambition et une indéniable envergure somptueuse se trouve dans ces pages.
Le printemps au début ressemble à l'hiver et vers la fin à l'été et au milieu : il y a la route.
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Cette trilogie m'a beaucoup marquée, je ne sais pas pourquoi.
Ces trois saisons d'une planète, décrites avec de nombreux détails, sont impressionnantes.
Le printemps est la plus courte.
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"Le printemps d'Helliconia" est le premier roman d'une trilogie consacrée à une planète imaginaire, Helliconia, dont le cycle saisonnier obéit à des mécanismes différents des nôtres. Aldiss, pour écrire cet ouvrage, a amassé une documentation considérable et sa description du "grand printemps", du "grand été" et du "grand hiver" de sa planète, saisons qui s'étalent sur des siècles, est climatiquement, botaniquement, zoologiquement cohérente. Pourtant nous ne sommes pas dans un roman de "hard science" : l'auteur évite l'écueil de la sécheresse et de l'ennui en se plaçant toujours à hauteur d'hommes, de héros attachants qui tentent de s'adapter à la mutation de leur milieu. Leurs histoires sont racontées avec brio et ne lassent jamais, surtout dans ce volume du grand printemps. La compréhension globale de ce qui arrive nous est fournie non par les personnages à terre, qui sont trop primitifs pour saisir ce qui arrive, mais par le procédé d'une station d'observation humaine placée en orbite autour de la planète, où les changements sociaux et culturels vont de pair avec ceux du climat. Cela permet de varier les points de vue. Excellent roman.
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Un monde lointain habité par une population proche des terriens, mais dont les cycles de saison durent plusieurs centaines d'années.
Chaque hiver les quasi humains tentent de survivre à la chappe de glace, et la civilisation retourne au primitif, à la perte du savoir et aux croyances superstitieuses.
L'auteur nous plonge littéralement dans ce monde de glace qui se réveille au fur et a mesure où le couple "étoile A - planète " se rapproche de l'étoile B, géante bleue.
Le récit est prenant, la description du monde est belle, grandiose même, l'imagination de l'auteur nous transporte dans cet environnement d'exoplanète, auprès d'habitants attachants, leurs relations, les luttes de pouvoir, les guerres et les maladies.
Un beau roman, un peu lent, avec beaucoup de détails que l'auteur nous livre au compte goutte ! Un style imagé, une construction littéraire laissant la place à de longues descriptions, nous faisant vivre ce long réveil de déglaciation, dans un environnement presque terrien, à l'exception de quelques créatures et surtout de ces deux soleils.
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Helliconia Spring est le premier volume d'une trilogie de science-fiction baptisée Helliconia et signée par Brian W. Aldiss.

J'avais déjà essayé de lire ce premier tome il y a quelques années mais j'avais abandonné, trouvant cette lecture trop difficile. J'ai retenté ma chance cette semaine et je ne le regrette pas !

L'idée de départ de cette trilogie de Brian W. Aldiss, c'est une planète : Helliconia, située à des années-lumières de la Terre. Sa particularité, c'est d'être en orbite autour d'un premier soleil baptisé Batalix, qui tourne lui-même autour de Freyr, un autre soleil bien plus grand que le premier. Helliconia tourne autour de Batalix en un peu plus de quatre-cent jours, constituant ainsi une année assez similaire à celles que nous connaissons sur Terre. Mais Helliconia et Batalix mettent plus de mille ans à tourner autour de Freyr.

Cette particularité astronomique provoque sur Helliconia des saisons immensément longues : l'hiver et l'été durent chacun plusieurs siècles et sont séparés par un court printemps qui bouleverse chaque fois l'écologie de la planète. Deux espèces humanoïdes se partagent le globe : les humains, qui nous ressemblent, semblent destinés à dominer pendant la longue saison estivale, tandis que les phagors, que j'ai envie de comparer à des minotaures des neiges, sont particulièrement adaptés aux conditions de vie hivernales.

Au rythme de ces saisons longues de plusieurs siècles, des civilisations naissent et meurent au gré des changements climatiques et écologiques. La faune et la flore évoluent également au fur et à mesure de l'éloignement ou du rapprochement de la planète par rapport au soleil Freyr.

Tout ceci n'est pas connu des habitants d'Helliconia, qui subissent les conséquences de ces longues saisons mais sans en comprendre le fonctionnement ni les causes. Humains et phagors semblent condamnés à revivre apogée et décadence de leurs civilisations respectives, une race dominant l'autre pendant plusieurs siècles avant que le printemps ne vienne inverse les rôles.

Dans le roman, nous découvrons tout cela à travers un ensemble de personnages, principalement humains, qui peuplent l'un des continents d'Helliconia. de temps en temps, l'auteur nous propose également des interludes sur une station orbitale terrienne qui observe Helliconia à l'insu de ses habitants, et sans avoir le droit d'intervenir sur la planète.

Tout commence avec un long prélude qui nous raconte l'enfant et l'apprentissage du jeune Yuli, un chasseur qui découvre la vie dans une cité souterraine après avoir perdu son père dans une attaque par des phagors. Ensuite, le récit se poursuit plusieurs décennies plus tard, quand les descendants de Yuli vivent dans un petit village qui s'apprête à quitter l'hiver d'Helliconia pour connaître le printemps et ses bouleversements.

Le récit est parfois lent, s'attardant sur des détails plus ou moins intéressants. On sent la volonté de l'auteur de nous présenter une planète cohérent, pensée dans ses moindres détails sans ses particularités, avec son climat, sa géographie, sa faune, sa flore, ses civilisations, ses religions, etc. C'est ambitieux, souvent passionnant, parfois un peu moins.

Après avoir terminé ce premier volume, je comprends pourquoi j'avais eu du mal à le terminer lors de ma première tentative de lecture, mais je suis également heureux d'avoir insisté cette fois-ci. L'effort n'est pas négligeable car c'est une lecture difficile et exigeante, mais j'ai très envie de poursuivre l'aventure et de découvrir l'évolution de la planète Helliconia et de ses habitants dans le prochain volume : Helliconia Summer, qui comme son nom l'indique se déroule lors de la prochaine saison, l'été.
Lien : https://zerojanvier.fr/2019/..
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. Premier tome d'un cycle ambitieux qui se déroule sur un millier d'années. A planète Héliconia est soumise à un cycle saisonnier de grande ampleur ( 500 ans d'hiver, un court printemps et 500 ans d'été) qui impacte fortement les populations humaines et autochtones (les Phagors) à la fois dans leur degré de civilisation et dans leurs rapports de domination réciproque (les Phagors sont adaptés à l'hiver) . Ce volume raconte le printemps qui voit la civilisation humaine repartir de l'avant . L'ensemble est observé par un satellite scientifique terrien . Aldiss avec une extrême précision peint la lutte pour l'existence et le progrès de ces civilisations à travers des personnages attachants (en particulier des femmes fortes) . C'est remarquable.
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Voici le roman qui ouvre l'un des cycles les plus réputés de la science-fiction.
Brian Aldiss déploie en trois volumes un livre-univers fascinant.
La construction tout d'abord est incroyable tant l'auteur a fouillé et élaboré le moindre aspect avec détails, s'attachant à rendre l'ensemble le plus vraisemblable possible, ce qu'il souligne notamment dans les remerciements, de nombreux scientifiques ayant été consultés.
En suivant l'évolution d'une tribu, quelques individus, qui peuplent un petit coin d'Helliconia, appelé Embruddock / Oldorando, on a souvent l'impression d'être sur Terre, mais loin dans le futur, suite à un cataclysme. Toutefois, il s'agit bien d'une autre planète, qui connaît, particularité suprême, source de l'originalité du cycle, une double révolution puisqu'elle "dépend" de deux étoiles, Batalix et Freyr, et qu'il faut 2592 années sur Terre pour qu'une année complète sur Helliconia s'achève.
On a droit tout d'abord à un prologue qui nous présente d'emblée les deux grandes forces qui s'affrontent, et que l'on va suivre, à savoir les humains et les phagors, qui semblent incapables de vivre ensemble en harmonie.
Il est très curieux de voir à quel point, alors qu'il s'attache à suivre un petit groupe de personnages et l'évolution de leur société, Brian Aldiss parvient à nous parler d'un monde dans son entier, à nous décrire une planète en train d'évoluer.
Une oeuvre majeure du genre, qui se lit lentement et dans laquelle on pourra trouver de nombreuses interrogations: il est question ici d'évolution, de religion, de sociologie, d'écologie...
A suivre avec "Helliconia, l'été".
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J'ai lâché prise au 3/4 du bouquin. Ce n'est pas pour autant un ouvrage inintéressant, loin de là, le personnage de Yuli, ses mésaventures, Pannoval et sa caste religieuse ... mais le style propre à Aldiss me laisse indécis.
C'est 500 pages denses, d'une langueur assumée par l'auteur pour cadrer avec le monde qu'il décrit, gelé, figé, glacé. le prélude fait 100 pages, tout un symbole, l'écrivain a pris soin de prendre son temps.
Le style est très descriptif et "clinique", genre documentaire, ici pas de cliffhanger, pas de suspense, pas de véritables héros et les rares scènes d'action sont plates, on a l'impression de lire le compte rendu d'une étude anthropologique du 19eme siècle, Pas d'exotisme non plus, de paysages grandioses, d'émerveillement, d'extraordinaire, non, rien, ici tout est froid, brutal, sans fioritures.
Bref, un livre certes très docte et rigoureux, qui reste accessible (pas de langage incompréhensible toutes les 10 lignes) mais dont le style et l'absence de "flow" romanesque m'ont laissé sur la touche.
Pour finir, on compare parfois le cycle de Aldiss à celui de Frank Herbert (Dunes). Une telle comparaison me laisse franchement perplexe et, à mes humbles yeux, ne se justifie pas.
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Longtemps après ma deuxième lecture du cycle de Dune, je suis tombé sur cette belle trilogie, ce beau roman.
En tant que Rolistes, il n'a jamais cessé de m'inspirer pour mes « contenu fictionnel malléable », ou, « scénario ». J'ai toujours tenté de faire en sorte que mon univers soit aussi riche et crédible que le monde d'Helliconia.

Helliconia est mon patron en termes de cohérence !
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Le cycle d'Helliconia est présenté comme un classique de la fantasy. Mais suite à la lecture du premier volet j'ai du mal à partager un tel point de vue. D'un côté l'idée est intéressante. Une population primitive qui voit se transformer le milieu dans lequel elle vit, comment va-t-elle se comporter face à tous les changements qui vont intervenir ? Bien sûr il y a les tenants de la ligne traditionnelle pour qui le changement est mauvais et qui préfèrent se vautrer dans la paresse en profitant des bienfaits du réchauffement climatique. Face à eux il y a les partisans de la modernité, qui veulent un développement du savoir pour faire progresser le groupe humain. Les deux parties vont devoir faire face aux velléités guerrières des Phagors. Mais un virus réveillé par par le changement climatique va mettre tout le monde d'accord.

L'originalité se fait aussi par la présence de l'observatoire terrien qui retransmet les images de l'évolution de la population helliconienne à la population terrienne qui assiste aux retransmissions en groupe. En lisant cela j'ai eu l'impression de me retrouver face à un Truman Show à l'échelle planétaire. Comme si Brian Aldiss avait prévu la téléréalité.

Même si l'originalité peut être accrocheuse, je dois avouer que par certains moments l'ennui était bien présent.

D'un autre côté, le style et l'écriture m'ont déplu. J'ai trouvé cela lourd, répétitif, presque ampoulé ( bon là je pousse peut-être le bouchon un peu trop loin). En tout cas l'écriture ne m'a pas plu, il m'a fallu lutter pendant plusieurs jours pour rester accrocher aux pages et ne pas abandonner le roman. Par conséquent, la note est moyenne car si même le fond peut valoir le coup, la forme m'a beaucoup rebuté.
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