Le château des étoiles, tome 4 : Les naufragés du ciel

Ils sont partis ! Nos héros s'envolent dans l'éthernef avec cette question : est-ce ça va fonctionner ? Alors que tout semblait fonctionner, une avarie remet tout en cause. Quant au roi, Ludwig II de Bavière, il pose LA question : Jusqu'où sont-ils prêts à aller ?

Après la parution en septembre dernier du premier tome, la gazette revient pour trois numéros. Publiée en mai, juin et juillet, elle racontera les péripéties des chevaliers de l'éther, devenus des éthernautes.
Pari réussi pour cette quatrième parution qui offre en primeur les premières pages du second tome. Côté graphique, Alex Alice nous offre des pages à couper le souffle (en même temps, dans l'espace, on ne peut respire). On prend l'ampleur de la présence de l'éthernef. Les scènes extérieures et intérieures sont bien pensées. Comme toujours, si nous sommes dans une aventure scientifique, il y a du réalisme. le decorum qui peut être dangereux, la sortie dans l'espace sans oxygene, la pesanteur, etc. Alex Alice pense aux détails. Au vu des planches, comment ne pas penser à l'album "On a Marché sur La Lune", aux livres de Jules Verne ? le tempo de la narration s'emballe, les ennuis sont légions et au milieu de ce "naufrage" le professeur Dulac maintient les troupes (des enfants) en ordre. Que ce soit dans le temps (la narration) ou dans l'espace (le graphisme), Alex Alice maîtrise l'ensemble de sa création.
En rédacteur, Alex Nikolavitch est de retour. Ses articles s'appuient sur les thèses scientifiques du XIXème. Pour nous, lecteurs de 2015, les explications font sourire, mais songez qu'à l'époque, c'était autrement plus sérieux. le point important de cette gazette, c'est qu'elle montre la prise de pouvoir du chambellan van Gudden, alors que la bande dessinée n'en parle pas.

La gazette est de retour et si l'important est cette prépublication en grand format (30x40 cm), les articles permettent de s'immiscer au XIXème siècle, tout en s'informant des actualités du château. Un ensemble qui pourrait devenir indispensable pour avoir toute la vision de l'histoire !


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Pour ce quatrième numéro, nos héros quitte la Terre et ses tensions politiques pour rejoindre l'éther. Ils tombent véritablement de Charybde en Scylla puisque, piégés entre Terre et Lune, l'équipage de l'éthernef va devoir lutter contre le froid et le manque d'air.

Le plaisir des yeux se poursuit et on a hâte de découvrir ce que nous réserve Alex Alice pour la suite de l'aventure. Tel un roman de Jules Verne, il nous faut abandonner nos certitudes du 21ème siècle pour explorer cette uchronie.

44ème Festival de la BD d'Angoulême (2017)

Si ma lecture de cette saga est très erratique, c'est toujours un plaisir pour moi de replonger dans cette histoire, notamment grâce au grand format en journal qui permet des illustrations immenses.

A la fin du précédent volume, le Roi de Bavière, le Professeur DUlac et les trois enfants avaient du s'enfuir en urgence du Rocher des cygnes dans l'aéronef, suite à la prise de pouvoir du Chancelier.
Le décollage ne s'étant pas fait sans dégât, ce numéro se charge de mettre nos aventuriers en fâcheuse posture, perdus dans l'espace, le froid et sans moyen de se diriger.
Plein d'aventures au programme donc, qui permettent à Séraphin de se mettre en valeur, mais pas vraiment Sophie qui reprend rapidement son rôle de domestique en tablier, comme si elle ne pouvait pas servir à autre chose.

En parallèle, on suit également les évènements sur Terre et je trouve ça intéressant de voir les manigances politiques qui continuent, un aspect qui est bien mis en valeur par les articles qui accompagnent le récit et qui sont dans l'esprit des gazettes du XIXème siècle.

Je trouve d'ailleurs qu'il s'agit d'un des plus gros points forts de ce titre, aves les dessins que je trouve également magnifiques.
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Achetez le dernier journal du château des étoiles, acheeeeteeeeeeeez...
Voici le retour de notre aventure Etherpunk, cette fois-ci dans le vide, le grand, l'immense, l'espace. La taille du journal nous plonge dans l'aventure encore mieux que le cinématographe en trois dimensions. C'est toujours aussi beau. Un petit relâchement je trouve dans le traité et rendu des personnages (ben quoi, faut bien pinailler un peu) un peu dommage, mais sinon, l'aventure est toujours là. A portée de doigts.

Les tomes se succèdent et la qualité est toujours au rendez vous. Pour cette revue nous avons rendez vous à bord de l'éthernef et surtout dans l'espace. Nos héros font d'ailleurs une splendide découverte que beaucoup à l'époque souhaite faire… Mais je n'en dirais pas plus pour vous laisser le plaisir de la découvrir!

Les illustrations sont vraiment bien soignée et précise. Au fil de la découvert de l'histoire, c'est vraiment agréable de regarder tous les détails de chaque dessin.
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