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EAN : 9782917702260
432 pages
Stéphane Million (01/01/2011)
4.86/5   7 notes
Résumé :

Après Saleté !, premier roman percutant et émouvant de Chloé Alifax, toujours une émotion au fil du rasoir avec Lolita Gun.
Zoé a dix-sept ans et une cicatrice sous l’œil droit. Elle est apprentie serveuse dans un bar restaurant. Sa meilleure amie se prénomme Clarysse et elle a les cheveux rouges. Lycéenne, sa vie d'adolescente est à l'opposé de celle de Zoé. Entre les deux filles, Josh, un garçon aux yeux manga, va venir semer le trouble. Zoé va ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après "Saleté", C'est un livre qui confirme sans coup férir, un talent incontestable de romancière. Une écriture intérieure, organique, parce qu'organique, originale. Très rythmée, syncopée... Des images, une prose parfois très "Dada" dans sa fulgurance. Un bouquin qui chante, loin des textes prosaïques qu'on peut lire ici ou là. Que ce soit tendre, émouvant ou violent, Chloé infuse tellement ses personnages que l'émotion est toujours d'une justesse telle, que ça en est même parfois confondant...
Pour ce qui est de la critique ou citation, qui n'en est ni l'une,ni l'autre, à laquelle il est fait référence plus bas (J'ai été jadis chroniqueur musical, j'ai la prétention de savoir un peu de quoi il en retourne_ une critique, ça se construit, on s'efforce d'argumenter_). elle provient manifestement d'une personne qui n'a pas même lu le livre de Chloé (au mieux un ou deux extraits sur Face book ) mais qui a de surcroît l'hypocrisie de prétendre le contraire , de quelqu'un qui s'y connait de toute évidence en écriture comme moi, en gastronomie mésopotamienne, enfin, de quelqu'un (e) (parce que je pense qu'il s'agit d'une femme) qui se planque sous un pseudo, aigrie, rongée par une jalousie qui pleure sa misère, déverse sa bile à s'en étrangler. Cela pourrait être presque amusant du reste si ce n'était davantage pathétique et au fond inspirer tout juste de la commisération à un pauvre curé de campagne maniaco dépressif, en décompensation.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je trouve ce commentaire assez haineux, je ne comprends pas à quel point on peut cracher sur un auteur. J'ai lu ce roman ainsi que le 1er et je ne suis pas du tout d'accord avec ce qui est écrit ici. De plus, l'auteure en question n'est pas une adolescente et le roman n'est pas non plus un journal intime. C 'est un roman, une histoire sur une adolescente mais qui n'a rien à voir avec l'auteure. Au contraire de ce commentaire, je ne me suis pas ennuyé une seule fois durant ma lecture, que ce soit pour celui-ci ou pour le 1er. Selon moi, il y a un travail énorme d'écriture, une voix nouvelle dans la littérature contemporaine et je suis comblé d'avoir découvert cette auteure. Si ce style d'écriture est considéré comme déplorable alors je considère aussi ce commentaire comme déplorable car il n'éclaire sur rien et il ne fait que cracher sa bile. C'est du moins ce que je ressens à sa lecture, tout en me demandant si la personne a pris connaissance du roman en question. Je recommande la lecture de ce roman comme du 1er et donc la découverte de cette auteure dont le style est très loin d'être ce qui est barbouillé dans ce triste commentaire.
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"...Mon cul ! toute la rue colimaçon est un calvaire. J'essaie de récupérer un semblant d'équilibre mais ma cervelle, mes jambes, mon coeur trampoline refusent en bloc. Et... et les sons, les sons sont atroces. Ils ne cessent de m'envahir, m'empoisonner, de m'étouffer, im-pi-toyables. Et les voitures, les bus, et les mots fusées des ...gens, et les zieux... LES ZIEUX ! le regard des zieux posés sur moi, l'insistance des zieux qui savent, qui transpercent, qui HURLENT : " C'est toi, la menteuse ! la sale petite vicieuse ! c'est toi, rien que toi ! " Et je n'ai pas la capuche, et mes cheveux ne jouent pas leur rôle rideau, et l'oeil taupe assassine cligne, clignote sous la lumière chaude et aveuglante de ce PUTAIN de soleil et mon coeur tam... tambourine à s'as-phy-xier et je refoule, je ravale le goût acide qui monte et remonte dans ma gorge, et j'ai envie de crier, d'expulser mon malaise mais... mais il y a déjà trop de bruit, trop de boucan, de meur... de meurtriers, alors... je...jeu...je. ( " Lolita Gun " Chloé Alifax.)Afficher la suite
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Je suis d'accord avec Damien, ce n'est même pas une critique, c'est d'la gerbe, un ramassis de conn'ries, faut oser être aussi pathétique, parce que là le bouquin n'a jamais été lu, c'est le zen au milieu d'la figure. A se demander si ce n'est pas juste histoire de dégueuler. Zéro pointé, à chier et aussi mort de rire. Allez, remballe !
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