Citations sur Unique (26)
Tout ce que je désirais, c’était avoir une famille heureuse, la paix et la liberté d’être moi-même.
C'est toujours un horrible moment que celui où on dévoile son travail. L'espoir, la crainte, la confiance, le doute, tout cela se mélange comme les couleurs sur votre palette. Il y a alors en vous de l'entêtement, de l'obstination, mais aussi de la peur. Et, même si l'on vous affirme que c'est très bien, vous n'y croyez pas.
p.135
Je suis fatiguée de jouer, Dominic. Le monde a le droit de connaître cette belle histoire. Je vais presser cette touche, et tout ce que j'ai appris va filer dans toutes les rédactions des grands journaux du monde entier. C'est dommage d'en arriver là, mais, comme tu ne me parais pas disposé à collaborer, je vais devoir lâcher les chiens. Les poids lourds des médias. Ils vont t'écraser comme un œuf, mon petit chéri !
Tout ce que tes sens ont enregistré, toutes les émotions que tu as vécues, tous les liens que tu as établis pour comprendre le monde autour de toi... c’est ça qui fait de toi ce que tu es : toi et personne d’autre. Et ça, c’est une chose que j’aurais été bien incapable de reproduire. Personne ne le pourra jamais. Le cerveau humain est le mécanisme le plus complexe qui existe, Dominic, et nous avons chacun notre propre vie à mener.
L'aube est un moment étrange. Les gens devraient en profiter davantage, parce que c'est un curieux mélange de paix et d'impatience. On éprouve le sentiment que tout se met en branle, comme un orchestre qui s'accorde avant le concert. Rien n'a encore commencé, mais tout est là, tout près. Les oiseaux se tiennent prêts. La lumière chasse la pénombre. Dans l'air, quelque chose change. Quelque chose se dévoile lentement sous vos yeux et vient se ranger de lui-même en bon ordre.
p.152
J’avais la gorge serrée.
« Souviens-toi toujours de cet instant, me dis-je. Garde-le à jamais dans ton cœur. »
On ne pouvait plus continuer à faire semblant que tout allait bien.
C’est toujours un horrible moment que celui où on dévoile son travail. L’espoir, la crainte, la confiance, le doute, tout cela se mélange comme les couleurs sur votre palette. Il y a alors en vous de l’entêtement, de l’obstination, mais aussi de la peur. Et, même si l’on vous affirme que c’est très bien, vous n’y croyez pas.
Qu'est-ce que ça voulait dire? Son corps était-il le mien, ses poings les miens? N'étais-je qu'une réplique? Comment pourrais-je parler de "moi" après ça?
Une photo est une empreinte dans un temps qu'on ne peut faire revenir. On ne peut pas poser de questions aux morts, on ne peut qu'essayer de deviner ce que cache l'image.
p.96