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Michel Lebrun (Traducteur)
EAN : 9782757813065
189 pages
Points (19/03/2009)
3.68/5   85 notes
Résumé :
Nat Ackerman est vautré sur son lit, concentré sur la lecture du Daily News.
Surgissant de la fenêtre, un personnage sinistre fait une entrée théâtrale. La Mort (car c'est elle) n'est pas d'humeur à rigoler : elle s'est coincé le talon dans la gouttière et elle a un bon de commande à remplir. Histoire de se détendre, tous deux entament une partie de gin rummy qui pourrait bien les réconcilier.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'aime énormément les films de Woody Allen, surtout ceux d'avant les années 2000. J'aime son humour et les bavardages incessants des personnages.
Aussi je ne pouvais pas passer à côté de ce bouquin que j'ai découvert en farfouillant dans la malle à livres de mes parents.

Je me suis régalée, j'ai beaucoup ri. On retrouve les obsessions du cinéaste, son auto-dérision et son humour absurde. Tout n'est pas drôle mais l'ensemble est très joyeux. Les amateurs du cinéaste devraient savourer.
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Une partie de rigolade infinie, un livre à mettre entre toutes les mains, encore plus drôle que les films de cet auteur plus apprécié des Français que tout autre. En particulier, ne pas manquer l'épisode des affres de la recherche scientifique lors des phases successives de la découverte expérimentale du sandwich. Un sommet de l'art !
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Puisque les films de Woody m'énervaient par certains de leurs aspects scéniques (jeu exagéré, ton moralisateur, humour pince-sans-rire trop appuyé), mais regrettant toutefois de ne pas pouvoir bénéficier seulement des piques humoristiques et cyniques de Woody, j'ai eu envie de lire un de ses livres. Au moins, je pourrais y mettre le ton que je veux sans que Woody ne vienne se la ramener trop souvent.

Le résultat est à la hauteur de ce que j'attendais. Pour les raisons que j'ai citées, un livre de Woody est moins agaçant qu'un de ses films, mais ça ne reste pas non plus une merveille de drôlerie où l'on se poilerait en tournant chaque page.
Chaque chapitre traite d'un thème différent (la psychanalyse, la mafia, le cinéma, les régimes…) d'une manière très inégale. Certains sont vraiment excellents, et je retiens en particulier celui concernant la philosophie. Woody Allen joue au plus bête et sans prétention, il parvient à ridiculiser les plus grands noms de l'univers de la pensée.
Sur le temps d'un chapitre, ce genre de disgression est vraiment délicieux ! le texte, ni trop long, ne devient pas lassant, et ni trop court, il permet quand même de savourer le développement tordu de Woody sur une douzaine de pages environ, le temps d'être bien calé mais pas au point d'en être dégoûté.

Les introductions des chapitres en elles-mêmes sont aussi de magnifiques petites oeuvres d'art grinçantes.
Malheureusement, à côté de toutes ces petites choses goûteuses, il y a aussi de gros chapitres d'un ennui mortel. Je pense à l'histoire du vampire qui rend visite à une famille de boulangers et qui se cache dans un placard pour échapper aux rayons du soleil (c'est une parodie, ça, vraiment ?), ou au chapitre consacré à des listes de rangements de chaussettes (même si ça a l'air drôle comme ça, au bout de la quinzième liste de chaussettes du chapitre, on commence généralement à s'endormir…).

Dans l'ensemble, la lecture de ce livre a été agréable et deux ou trois mauvais chapitres, sur la totalité du livre, ne constituent pas un obstacle insurmontable : il suffit de les oublier.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Les pensées et les délires de Woody Allen sur la culture générale, de l'époque où il était encore drôle...
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Aujourd'hui, je me souviens de ce bon moment, à 19 ans, il y a 35 ans, à pleurer de rire dans un train qui m'emmenait de Paris à Luneville, avec des voisins qui étaient interloqués. Un trajet que je n'aurai jamais dû oublier.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La cinéphilie est une maladie galopante dont la découverte est assez récente. Il est en effet curieux de constater, si l’on survole rapidement l’histoire des civilisations, qu’on ne trouve trace de cinéphilie ni chez les Perses, ni chez les Scythes, pas plus que chez les Gaulois ou les Romains. Plus proches de nous, l’époque de la Renaissance est vierge de tout symptôme cinéphilique, de même que les 15e, 16e, 17e et 18e siècles.
C’est à n’y rien comprendre. On dirait que le premier cas de cinéphilie remonte à l’invention du cinématographe. Enfin, passons.
Cette effroyable maladie s’attaque principalement au public dit intellectuel. Elle consiste à carrer son derrière dans une salle obscure pendant deux ou trois heures, puis ensuite à discuter pendant des mois de ce qu’on y a vu. Il y a plusieurs formes de cinéphilie. La cinéphilie exotique ou japonaise (forme bénigne), la cinéphilie gogardienne (ou infectieuse) et enfin la cinéphilie bergmanienne ou scandinave (généralement mortelle) ainsi nommée parce qu’elle est provoquée par un virus particulièrement insidieux, Ingmar Bergman. Si vous pouvez prononcer ce nom correctement, vous êtes déjà atteint. Alors, lisez vite ce qui suit, et vous serez guéri à jamais, grâce à Mr Allen.
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Nous ne sommes que des êtres humains, après tout, et il n’y a pas de honte à éprouver lorsque, entre le dernier livre de Spinoza et la nouvelle pièce de Marguerite Duras, nous nous plongeons, pour lire enfin quelque chose d’intéressant, dans un roman policier.
Un bon roman policier, s’entend, car il y a de bons romans policiers et de mauvais romans policiers, comme il y a de bons Marguerite Duras et…non, cet exemple ne vaut rien.
Les héros des romans policiers nous sont si familiers qu’on a l’impression de les avoir toujours connus. Hercule Poirot, Phil Marlowe, Sherlock Holmes, Arsène Lupin. Et puis il y a aussi Arsène Lupin et Phil Marlowe… et encore Hercule Poirot, et bien d’autres… Hercule Poirot, et aussi…enfin, abrégeons une liste qui risque de devenir interminable.
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Je n’oublierai jamais ma réaction à cette lumineuse observation de Kierkegaard : « Tel rapport qui se rapporte à son propre rapport (c’est le cas de le dire) doit ou bien s’être constitué lui-même ou bien avoir été constitué par autre chose. »
Ce concept me mit les larmes aux yeux. Ma parole, pensai-je, quelle habilité ! (J’appartiens à ce genre d’homme qui a du mal à aligner deux phrases cohérentes sur le thème Une journée au zoo.)
Bien sûr, ce passage m’était rigoureusement incompréhensible, mais qu’est-ce que ça pouvait faire, du moment que Kierkegaard avait passé un bon moment ?
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Le film d’horreur ou d’épouvante connaît de nos jours une vogue parfaitement inexplicable. De longues files d’attente s’étirent devant les salles où l’on projette de ces sinistres bluettes, comme si notre vie quotidienne dans les métropoles modernes n’était pas assez épouvantable. Comme si le reflet de notre visage hagard, aux traits tirés, dans le miroir matinal, ne suffisait pas à nous glacer d’effroi. Comme si la circulation de six heures du soir sur le boulevard pourriphérique était une partie de plaisir !
Non. Le citadin moderne, menacé par la pollution, rongé par les soucis, écrasé par la fiscalité, torturé par les décibels, traumatisé par les névroses, ne trouve une détente agréable que dans la fréquentation des salles spécialisées, à la projection de Le Savant fou de l’île maudite, de Le château fou du savant maudit ou de Vous n’êtes pas franc, Kenstein !
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Le freudisme n’a pas seulement fait la fortune des psychanalystes, mais aussi celle de certains critiques littéraires, qui expliquent le génie de Dostoïevski par le fait qu’il avait reçu une gifle à l’âge de trois ans, et la folie de Van Gogh par celui que sa nourrice n’avait jamais voulu lui laisser téter que son sein droit.
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