Le dernier tango à Paris

Le Dernier tango à Paris est un roman heureusement court. Il s'en dégage une aura sulfureuse qui tient à la relation sexuelle entre cet homme et cette jeune femme. Irrépressiblement ils vont se retrouver dans un appartement vide pour non pas s'aimer mais baiser. le sexe en littérature est assez courant comme thème. Mais ici, point de sensualité ou de joyeuse grivoiserie ni même d'érotisme - ou du moins pas tel que je le conçois. Il y a quelque chose de destructeur dans ce qui les unit, comme une passion noire et mortifère. le récit va crescendo jusqu'à une déroutante conclusion.

Lu lorsque j'étais étudiante par curiosité, sans avoir vu le film, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture qui laisse une désagréable sensation de voyeurisme. J'ai visionné plus tard son adaptation très dérangeante, surtout lorsqu'on connaît les réalités du tournage.

Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce livre.

C'est l'histoire de Jeanne (jeune fille de 20 ans, à la recherche d'aventures, propriétaire d'un magasin d'antiquités) et de Paul (quadragénaire venant de perdre sa femme, gérant d'un hôtel, brutal) qui se rencontrent, un jour, alors qu'ils vont tous les deux visiter un appartement à louer. S'ensuit une aventure (pas vraiment de l'amour, pas vraiment de la luxure) qui va les laisser tous deux un peu déboussolés.

Donc, je ne sais pas quoi penser de ce livre. Il n'y a pas vraiment d'accroche (si ce n'est "l'accroche sexuelle") et le style d'écriture est bon, mais pas exceptionnel. On ne peut s'identifier ni à Jeanne (qu'on ne comprend pas tout à fait), ni à Paul (qui est visiblement un peu fou dû au suicide de sa femme). Ce n'est pas un livre à jeter non plus, parce qu'on y trouve certains passages captivants. du coup, je reste un peu mitigée. La fin du livre ne m'a pas aidée non plus à comprendre le sens de l'histoire.

Conclusion : mitigée. Je le relirai peut-être dans quelques années, voir si mon impression diffère.

Dans "Le Dernier Tango à Paris", j'ai été entraîné dans un tourbillon émotionnel au coeur de Paris, où j'ai suivi les pas d'un quadragénaire américain errant dans les rues de la capitale après le décès tragique de son épouse. L'histoire se déroule dans un appartement vide du 16ème arrondissement, un lieu qui devient le théâtre de rencontres inattendues et de liaisons passionnées.

Au fil des pages, j'ai vu le protagoniste, en proie à un profond désarroi, croiser le chemin d'une jeune femme, fille d'un colonel et bien plus jeune que lui, en pleine rupture. Leur relation tumultueuse et désespérée s'est nouée dans un tourbillon d'émotions intenses, alors qu'ils cherchaient tous les deux un refuge face à leurs tourments intérieurs.

Cependant, malgré la richesse des émotions décrites et l'intensité des rencontres entre les personnages, j'ai trouvé ce récit quelque peu irréaliste et tiré par les cheveux. Je me suis parfois demandé si la rapidité avec laquelle leur relation se développait et les circonstances extraordinaires qui les réunissaient étaient réellement crédibles.

De plus, l'élément de la tablette de beurre, bien que célèbre dans l'oeuvre, m'a semblé être un ajout extravagant qui contribuait à l'impression d'un récit quelque peu exagéré.

En somme, "Le Dernier Tango à Paris" m'a offert une exploration complexe des émotions humaines et des relations interpersonnelles, mais sa crédibilité pourrait être remise en question par certains lecteurs, moi y compris.

Je n'ai pas vu le film de Bertolucci. S'il est fidèle au livre, il ne peut pas ne pas être bon, fort.
Ces personnages sont touchants. Un veuf d'une femme suicidée le laissant incompris, une jeunesse qui a perdu son père, ce héros... Une rencontre brute, anonyme mais tout sauf anodine, la sexualité comme exutoire, comme recherche de survie, de puissance, de contrôle, de perdition.
La caméra qui réduit les humains à des sujets, et les cadre, les enferme, comme les photographies. Arrêter le temps qui passe. Conserver. Muséifier. Comme la thanatopraxie veut garder beau, si pas sublimer. Trahison.

L'écriture de Alley n'est pas dans l'excès, on connaît bien plus d'auteurs qui auraient usé d'un langage plus violent ou ordurien. Non, elle est juste, en rapport avec une tonalité brute, que j'imagine voulue ou que j'imagine tout court. Ca tape. Toc.
Quiconque a pu vivre des moments d'amour passionnés dans son existence ne pourra pas ne rien ressentir à cette lecture. Qui frappera à la porte de vos sens et de votre coeur. Toc toc toc.

Une condamnation pour «pornographie» en Italie, la haine à vie de Maria Schneider après la scène de la sodomie... le chef-d'oeuvre de Bernardo Bertolucci a suscité de nombreuses polémiques, récemment ravivées par les révélations du réalisateur qui y avouait sa responsabilité. Robert Alley a novellisé le film. En voilà l'objet. Un livre qui colle bien sûr au script du long métrage et qui ravira les fans. Avec un recul d'un demi siècle, le récit est toujours aussi fort.