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EAN : 9782207116883
136 pages
Denoël (18/09/2014)
3.76/5   119 notes
Résumé :
Enrique Rodríguez Ramírez est professeur d’Histoire de l’Art à l’université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). À 53 ans, il est à l'apogée de sa carrière. Sur le point de devenir le chef de son champ de recherches, en proie aux rivalités académiques, il dirige un groupe d'étude intitulé : «Chair souffrante, la représentation du supplice dans la peinture occidentale.» Bruegel, Grünewald, Goya, Rops, Dix, Grosz, Ensor, Munch, Bacon sont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Très content de moi de n'avoir qu'emprunté cette BD.
Cela m'aurait fait mal de l'avoir acheté et de devoir la garder sur mes étagères sans même pouvoir la jeter de peur qu'elle ne tombe entre des mains trop sensibles.
J'avoue n'avoir pas pu supporter cette lecture que j'ai abandonnée malgré deux tentatives.
Trop de violence dans le dessin, dans le thème, dans l'art contemporain qui y est abordé (pourtant judicieusement), dans la pornographie gratuite.
Bref; Monsieur Altarriba, merci mais... non merci.
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Enrique Rodríguez Ramírez est professeur d'Histoire de l'Art à l'université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). A cinquante trois ans, il est à l'apogée de sa carrière. Sur le point de devenir le chef de son champ de recherches, en proie aux rivalités académiques, il dirige un groupe d'étude intitulé : "Chair souffrante, la représentation du supplice dans la peinture occidentale." Bruegel, Grünewald, Goya, Rops, Dix, Grosz, Ensor, Munch, Bacon sont ses compagnons de rêverie et la matière de son travail. Mais sa vraie passion, dans laquelle il s'investit à plein, est plus radicale : l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts.
Dans différentes villes d'Europe, où Enrique se rendra pour des séminaires ou autres réunions, des crimes seront commis.
Est-il vraiment responsable de tous ces crimes ?
Un scénario dérangeant mais particulièrement haletant, ce livre nous donne une description minutieuse et cruelle du petit monde de l'Université et de l'art espagnol. Ce récit nous montre également les ambitions personnelles et les mesquineries entre collègues et concurrents.
Dans ce livre, les dessins sont en noirs et blancs ponctués de tâches rouges pour représenter les tableaux, le sang, la pomme, ce qui rend l'histoire un peu plus glauques et sordides, mais j'ai bien apprécié ce livre.
Je n'aurais certainement pas été vers ce choix, si ce livre ne m'avait été conseillé par un bibliothécaire et je l'en remercie.
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Cette bande dessinée relate l'histoire d'un professeur d'histoire de l'art qui enseigne dans une université espagnole. Depuis plus de 25 ans, il profite de ses missions pour tuer des personnes par hasard en ne suivant jamais la même méthodologie. Selon lui, "Tuer est un art".
En lisant cette bande dessinée, j'ai eu la même impression qu'en lisant Dragon Rouge ou le Silence des Agneaux de Harris. le personnage principal est un assassin, plutôt méthodique, intelligent et d'une certaine manière "artistique". Oui mais voilà, il s'agit d'un tueur et même si ce type est horrible, on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie pour ce personnage (l'auteur est quand même sacrément machiavélique envers son lecteur!). Rien de plus culpabilisant donc! C'est une bande dessinée saisissante mais dérangeante, dans laquelle on ne s'ennuie jamais. Les dessins sont en noir et blanc : seule la couleur rouge transparaît parfois au fil des pages (sang, rose, pomme, etc...). Il s'agit pour moi d'une grande réussite car elle m'a permis de m'immerger complètement dans l'histoire.
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Sujet intriguant ... mais la lecture est dérangeante, sentiment de malaise face à cette histoire qui laisse une arrière goût nauséabond. C'est certainement l'effet recherché par l'auteur, mais je suis au final déçu!
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J'ai découvert Antonio Altarriba avec son très bon « L'art de voler », chronique d'une vie d'un jeune paysan espagnol qui connaîtra la guerre civile et le régime franquiste. Avec « Moi, assassin », le scénariste change complètement d'ambiance, de contexte et de sujet. Il nous plonge ici dans les sombres pensées d'un professeur d'Histoire de l'Art dont l'obsession et son passe-temps favori n'est autre que de tuer des gens… mais artistiquement !


Un roman graphique « coup-de-poing » dont l'atmosphère malsaine, violente et dérangeante en rebutera plus d'un. Et tant mieux ! Ça fait toujours plaisir d'être secouer un peu et de sortir de notre zone de confort. de ce côté-ci, Altarriba réussit bien son pari. de plus, les dessins en noir et blanc (avec des petites touches de rouge) de Keko souligne davantage l'esprit torturé et fiévreux de ce personnage misanthrope.


Un incontournable pour les amateurs de récits noirs puisqu'elle allie l'intelligence du propos, l'esthétisme du dessin avec l'intensité de l'ambiance.
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critiques presse (8)
BulledEncre
25 février 2015
Le lecteur peut détester cette violence gratuite, propulsée à l’état d’art et dans laquelle les auteurs placent le lecteur aux premières loges, devenu pour l’occasion voyeur. Le lecteur peut aussi adorer cette introspection dans le cerveau d’un tueur en série et souhaiter que sa prochaine œuvre soit l’un de ces personnages détestables qui évoluent dans la BD.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Lexpress
15 décembre 2014
Effrayant et fascinant, le scénario d'Altarriba oscille entre polar majuscule et cours magistral sur l'art, la beauté, le crime, la vie, la mort. Keko est complètement raccord avec son graphisme dur, noir, où le rouge du sang est la seule couleur. Diabolique, cet album.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
14 novembre 2014
Au bout des quelque 130 planches de cet album situé à mi-chemin entre le roman graphique et la BD traditionnelle, on ne sort pas intact. Le malaise persiste parfois plusieurs jours, tant on ressent, nous qui (en principe) ne sommes pas des assassins, un brin de culpabilité, que lui n'éprouve pas.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BoDoi
30 octobre 2014
Du commentaire acide sur les institutions universitaires à la critique d’un certain nationalisme basque, en passant bien sûr par un regard intéressant sur l’histoire de l’art, Antonio Altarriba semble avoir voulu mettre trop de choses dans son livre, aux dépens de sa trame de polar. Dommage, car il n’est peut-être pas passé loin de faire une grande bande dessinée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
08 octobre 2014
Une ironie incisive infuse dans le dessin de Keko, un noir et blanc dense, atmosphérique, avec des ponctuations de rouge en éclaboussures macabres ou taches subreptices. Elle décale avec une audace très contrôlée (voir le fulgurant paradoxe final) cette histoire savoureusement cauchemardesque.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sceneario
06 octobre 2014
Pour accompagner ce scénario finement ciselé Keko livre des planches en noir et blanc, relevées deçi delà par des touches de rouge, absolument magnifiques, très contrastées, jouant habilement avec la lumière, les sous expositions, les contours. C'est du très beau travail d'ambiance qui correspond parfaitement au scénario.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
03 octobre 2014
Proposant une hybridation pour le moins réussie entre un thriller psychologique et une étude relativement poussée sur l’art et sa portée, ainsi que sur l’organisation de la recherche dans un domaine qui échappe à toute interprétation définitive, Moi, assassin est un livre captivant qui propose une expérience de lecture inoubliable.
Lire la critique sur le site : BDGest
Liberation
22 septembre 2014
Dessin puissant et sobre, d’une majesté féroce et délicate comme une phrase de Sade, dominé par le noir d’un bout à l’autre du roman, le noir où n’apparaissent que quelques taches de rouge signifiant les flammes, le sang, la pomme de la vilaine reine empoisonnant Blanche-Neige [...].
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
En ces temps de bien-pensance et de droits de l'homme, s'impose le crime en col blanc... Un traité commercial, une stratégie d'entreprise, une opération financière peuvent condamner à mort des milliers de gens... L'imposture politique, scientifique ou artistique, la manipulation de l'information sèment la mort intellectuelle à tout va... Sous couvert d'une législation soi-disant humanitaire, nous avons permis à l'élan meurtrier de présider à notre vie commune... Le capitalisme instaure une lutte à mort pour le profit... Le progrès n'est que la capacité de perfectionner la violence qui gouverne nos relations avec notre entourage... La supercherie éthique commence par le refus d'admettre notre potentiel mortifère... Sans violence point d'histoire... Alors reconnaissons-le... Nous sommes des assassins...
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Faut pas se leurrer , Enrique. Ils en ont toujours après nous. Ils ne nous tuent plus physiquement, mais ils essaient de nous abattre professionnellement.
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Il y a un meurtre fondateur au coeur de toutes les religions... pour défendre leurs privilèges ou pour les conquérir, les dieux n'hésitent pas à ôter la vie... La morale est claire, il faut tuer pour vivre... C'est vrai des religions... Mais aussi des contes et romans où ça grouille de tueurs... D'Homère à Sophocle en passant par Shakespeare, Dostoïvski et Camus... L'assassinat est l'élèvement par excellence... Dans l'histoire aussi, bien sûr... A d'autres époques, il existait des niches professionnelles pour tirer parti des pulsions homicides... On pouvait gagner sa vie comme assassin... Pire, on ne pouvait vivre qu'en assassinant... La modernité a fait de l'assassinat un acte exécrable... Mais ce n'est là qu'un vernis esthétique... Trois mois d'entraînement militaire suffisent à nous restituer notre nature meurtrière... Après quoi, un petit alibi idéologique et l'action criminelle se transforme en geste héroïque... Par ailleurs, les progrès en matière d'armement permettent de tuer à une distance de plus en plus grande, proprement, sans efforts... Nous sommes des assassins... Nous n'avons jamais cessé de l'être... Nous avons simplement amélioré nos techniques et les justifications pour le dissimuler...
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Art et beauté ne se confondent pas… L'art ne consiste pas à suivre un canon de façon plus ou moins fidèle quant aux formes et correcte quant aux contenus… L'art, par essence, doit inquiéter, surprendre, émouvoir et même irriter…
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L'Espagne est marquée par une culture de la faute, de la pénitence et du sacrifice rédempteur... C'est pourquoi, au lieu de refuser le châtiment, nous l'acceptons et même le sublimons... Nous sommes plus mystiques que rebelles... Cela nous condamne à subir l'intégrisme, la dictature et la guerre civile... La contrepartie esthétique fait de nous les champions de l'art cruel...
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