Écouter sa nature instinctive est une affaire de confiance : il faut apprendre à faire confiance à soi-même, au monde des esprits et au processus.
Dans ces moments de la vie où nous avons un poids sur le cœur et où nous avons besoin d’une réponse, si nous faisons silence et que nous commençons à être attentifs à ce que nous ressentons au plus profond de nous, que nous nous mettons à écouter la voix de notre âme, de notre nature instinctive, alors la réponse à notre dilemme nous est révélée…
Je suis convaincue que nous naissons tous en ayant conscience de notre âme, que nous sommes tous doués d’une sensibilité à ces forces extérieures qui nous environnent. La plupart d’entre nous – notamment les plus sensitifs – ont juste envie d’être comme tout le monde : normaux. Nous avons l’impression qu’en adoptant un comportement généralement considéré comme inhabituel, en exprimant notre sensibilité, nous serons accusés de bizarrerie.
Il faut du courage pour défendre ses croyances, sa foi. Il faut du courage pour prendre notre propre défense et celle de ceux qu’on aime. Il faut aussi de la foi. Le courage requiert souvent de notre part une foi – la foi dans le fait que ceux qui sont passés dans le monde des esprits sont toujours là, présents pour nous, qu’ils nous guident, nous montrent la voie et nous apportent soutien, encouragement et amour.
C’était une famille de gens ordinaires, menant une vie à la fois satisfaisante, simple et très active, et, comme la plupart d’entre nous, ils considéraient leur situation comme allant de soi.
La spiritualité n’avait pas de place dans leur quotidien, ils n’allaient jamais à l’église, sauf à l’occasion d’un mariage ou d’un baptême, et Dieu ne faisait pas partie de leur existence – bien que Rachel, si on lui avait posé la question, eût sans doute dit qu’elle croyait en Lui. Ils ne croyaient pas non plus au paranormal, aux fantômes, aux revenants, ni en aucune de ces choses auxquelles certains d’entre nous sont sensibles.
Nous recevons si souvent des conseils de la part de ceux qui sont dans le monde des esprits, sous forme de signes ou d’intuitions, sans même nous en rendre compte – ou, dans le cas contraire, nous pensons que notre imagination nous joue des tours.