"reine incontestée du polar suédois", "petite-nièce de... créatrice de...", "meilleur roman policier nordique en 2000"... La couverture ne tarie pas d'éloges sur
Karin Alvtegen, et tout au long de l'intrigue je me suis demandée pourquoi.
Ce roman est fait de "semi"-mesure. Un peu sombre mais pas trop, un peu triste mais pas trop, un peu thriller mais pas trop, un peu fleur bleue mais pas trop, un peu réfléchi mais pas trop,... bref. Un peu de, c'est mieux que trop de, me direz-vous. Et bien, non. J'étais en perpétuelle demande d'action. le thriller ne commence jamais. Il y a bien une histoire d'accident, comme promis sur la 4ème de couverture, mais il n'est absolument pas bien exploité. C'est davantage dans ce roman, un problème d'écriture, de forme, que d'intrigue à proprement parlé.
En revanche, dans le fond, j'ai déploré la prévisibilité des actions, et le kitsch de l'intrigue.
L'histoire d'amour "at first sight" entre Monika et Thomas, si pré-faite, si peu réaliste. Les destins des personnages se trouvent liés, mais ça aussi, c'est mal réalisé. Enfin , parlerons-nous de l'invraisemblable relation entre Pernilla et Monika...? Sans commentaire.
Il manque profondément quelque chose à ce roman plat et sans intérêt. Je le penserais potable pour un premier roman, mais pour un auteur qui a déjà été primée, je l'ai trouvé mauvais.