La force du titre, encore une fois ! Tout est très bien écrit, bien décrit, les différentes époques et les monuments sont mis en valeur, mais les personnages ne sont pas devenus des amis ni des ennemis, ils m'ont plutôt laissée indifférente...
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Il n'y a que le moment présent, éternel, insipide, un éblouissement qui vous accompagne, quelque chose qui dure des heures et des heures puis s'épanouit en vieillesse
L'incompréhensible va te manger la moelle pendant des heures, des mois, tu vas revivre tous les détails d'un amour qui flamboie justement parce qu'il n'existe plus. Tu vas enfin être libre de te sentir malheureux
Les désirs immenses des êtres disparus, le poids mort des évènements.
Est-ce cela l'exil ? La somme des choses non-dites qui vous effleurent. Le désir des êtres disparus.
Les journées nous jettent comme des pierres. Le sentiment que mon âme étouffe sans toi. Le sentiment que je t'attends toute la journée dans les jardins publics.
Je l'imagine dans l'éclat de la cathédrale, en sa première beauté. Je me répands en reproches : la stérilité de mon métier, la beauté d'Anna, trop charnelle, les misérables jouissances que je tire d'elle, le sort lamentable du temps.
Jacques Pierre Amette : La maîtresse de
BrechtOlivier BARROT s'entretient avec
Jacques-Pierre AMETTE, auteur
du roman "La maîtresse de
Brecht" publié chez Albin Michel. Ils évoquent la
mémoire de
Bertolt Brecht qui a quitté l'Allemagne Nazie en 1933 pour se rendre à Hollywood, via le Danemark et la Finlande. En 1948, il est de retour en Allemagne de l'Est où le
régime espère faire de lui l'incarnation du renouveau communiste. La...