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EAN : 9782130543510
127 pages
Presses Universitaires de France (10/09/2004)
3.69/5   18 notes
Résumé :

En 1861, la guerre civile éclate aux Etats-Unis. La jeune nation américaine, puissance en devenir, ne parvient plus à contenir les antagonismes qui opposent les Etats du Nord, industriels, antiesclavagistes et fidèles à l'autorité fédérale, à ceux du Sud, agricoles, esclavagistes et attachés aux droits des Etats. L'ouvrage retrace l'histoire de ces quatre années de luttes fratricides et meurtrièr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je me suis plongée avec intérêt dans ce livre petit par la taille, mais riche de par son contenu.
J'avais clairement comme objectif de parfaire mes connaissances sur cet épisode sanglant de l'histoire des Etats –Unis.
Quand on mesure la différence entre les deux armées, rien qu'en nombre de soldats, on ne peut que s'étonner que la guerre ait duré aussi longtemps. La clairement, grâce à cette lecture, j'ai enfin compris que c'est surtout en lien avec de très mauvais choix stratégiques que l'armée des nordistes a été mise en échec aussi longtemps par celle du général Lee.
A l'issue de sa lecture, je suis ravie d'avoir pu consolider ces connaissances, qui finalement, n'étaient pas aussi superficielles que je le pensais. Merci à mes lectures de jeunesse genre Nord et Sud de John Jakes entre autres….

En conclusion, un livre de la collection « Que sais-je ? « à mettre entre toutes les mains.

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Quand on pense Guerre de Sécession, la première idée qui doit venir à l'esprit c'est ESCLAVAGE. Dans ce livre, Farid Ameur nous démontre qu'au contraire, la guerre de Sécession trouve sa source dans des failles plus profondes de la société américaine.

Dans ce petit ouvrage, Farid Ameur nous propose de revenir sur les causes et les effets ayant entraîné la Guerre de Sécession. D'un côté nous avons un Nord industriel et moderne prônant la liberté pour tous de se façonner, de monter dans l'échelle sociale grâce au travail... et de l'autre, nous avons le sud plus traditionnel et ancré dans un système de caste. Rapidement, des disparités se font jour en raison de désaccord sur des questions économiques (droit de douane, taxation) et politiques : le nord décidant de tout. La question de l'esclavage est juste la partie émergée de l'iceberg et le vecteur conduisant à la sécession des états du sud.

Même si le nord finit par remporter le conflit, le bilan humain est catastrophique après 4 années de guerre. Sans compter que le conflit de nos jours laisse encore ses marques au travers des mouvements radicaux anti-noirs qui perdurent et la pauvreté de ces états du sud même de nos jours comparativement à ceux du nord.


Une rétrospective claire et sans fioritures du conflit... un des points forts des petits livres de la collection "Que sais-je?"
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Ma récente lecture de la monumentale fresque de Margaret Mitchell « Autant en emporte le vent » m'a incitée à extirper ce vieux que-sais-je du fond de ma bibliothèque où il dormait depuis des lustres. Je suis très contente de m'y être attelée, c'est une lecture riche et passionnante.

Comme tous les livres de cette collection, l'ouvrage est léger en terme de pagination mais très dense en terme d'informations délivrées. Bien sûr, le livre ne rentre pas dans les détails, cela reste un condensé des connaissances sur le sujet mais quand on connait très mal le thème abordé, c'est largement suffisant et même déjà très fourni en informations. Clairement, je ne vais pas tout retenir et il faudra sans doute que j'y revienne. le livre retrace les grandes étapes de ce conflit dramatique, depuis les causes, évidemment complexes, très politiques et également économiques (le sujet de l'esclavage étant finalement davantage un élément déclencheur que la cause profonde), jusqu'aux conséquences du conflit (la reconstruction) en passant par l'évocation des grandes batailles. le bouquin donne donc un aperçu plutôt complet de ce sujet passionnant, qui éclaire certaines problématiques américaines d'aujourd'hui.

Je précise que j'ai lu l'ouvrage écrit par Jacques Néré. Depuis, un autre que-sais-je est paru sous le même titre (c'est sans doute pour cela que le livre référencé sur babelio apparait avec les 2 auteurs), écrit par Farid Ameur, considéré comme le spécialiste français du sujet.
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Un excellent petit ouvrage comme tous les QJS. Très pratique pour dégrossir le sujet.
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Un condensé tout de même bien rempli d'informations concernant cette guerre civile américaine qui a déchiré tout un pays. Des enjeux n'étaient pas aussi clairs que ça en laissait paraître, avec des conséquences qui ont perduré bien au-delà de ces évènements dramatiques.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En réalité, les bouleversements de l’époque ont creusé le fossé. Les Nordistes, eux, sont persuadés de réunir les forces vives de la nation, de représenter la part belle de l’Amérique, celle dont l’âge d’or permettra à la jeune nation de prendre un jour le relais de la vieille Europe. [...]
Face à ces prétentions, les Sudistes n’en chérissent pas moins leur Dixieland. De George Washington à Andrew Jackson en passant par Thomas Jefferson, ils s’enorgueillissent d’avoir donné à la jeune nation ses plus grands hommes politiques. Un chroniqueur exprime avec cynisme le sentiment qui prévaut chez les Méridionaux : « Le Nordiste produit de l’argent pour que le Sudiste le dépense. » Convaincus de la supériorité de leur civilisation, ils dénigrent le « culte du dollar » et le capitalisme marchand du Nord. Les plus extrémistes soutiennent qu’ils sont les nobles héritiers des « cavaliers », les derniers partisans des Stuarts, tandis que les Yankees sont les descendants des « Têtes rondes », ces cromwelliens qui ont pour ancêtres les populations primitives de l’Angleterre. En fait, le Sud a de plus en plus le sentiment de former un autre peuple au sein de la nation. Il commence à se demander si son avenir ne réside pas en dehors des États-Unis, d’autant que le débat sur l’esclavage met littéralement le feu aux poudres.
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Pour des raisons climatiques d’abord, tout oppose le Nord et le Sud des États-Unis. Dans la partie septentrionale, le courant froid du Labrador n’offre que des richesses agricoles limitées, du moins en Nouvelle-Angleterre. Aussi ses habitants se prêtent-ils davantage aux activités marchandes et industrielles, d’autant que l’arrivée très massive d’immigrants sur son sol satisfait aux besoins de la main-d’œuvre. Inversement, les États du Sud bénéficient d’un climat plus propice. La chaleur méridionale permet aux Sudistes de s’adonner dans une très large mesure aux cultures intensives de coton, du tabac, de la canne à sucre. Le recours aux esclaves noirs pour accomplir les travaux agricoles et domestiques n’y est certes pas généralisé, mais il reste néanmoins le contraste le plus saisissant entre le « Dixieland » et le « pays yankee ».
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Au sortir de quatre années de lutte fratricide, les États-Unis présentent l’aspect d’un pays marqué et endeuillé. Certes, l’Union a été préservée et les esclaves ont été libérés. Mais, avec la disparition de Lincoln, la Reconstruction s’annonce une tâche pour le moins ardue. Des deux côtés, les rancœurs et les passions ont du mal à s’éteindre. Aussi, les années qui suivent sont particulièrement troublées, surtout dans les États du Sud ruinés, avilis et soumis à la loi des vainqueurs.
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Aujourd’hui, pour les spécialistes de cette guerre, la question ne fait plus de mystère. À leurs yeux, la lutte américaine, à la charnière entre les guerres de l’époque napoléonienne et les grands affrontements du xxe siècle, constitue un tournant décisif dans l’évolution des conceptions militaires et doit donc être considérée comme la première guerre moderne de l’histoire.
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[...]l’unanimité du pays se reconstruit peu à peu au détriment des Noirs, devenus des citoyens de seconde zone.[...]L’esclavage a cédé la place à la discrimination.
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Vidéo de Farid Ameur
On a demandé à Jean-Claude Zylberstein quel serait le personnage historique qu'il aurait souhaité rencontrer cette semaine ! Et il répond sans hésiter : Sitting Bull, ce héros de la résistance indienne, guerrier, homme-médecine, guide spirituel, et vainqueur de la bataille de Little Big Horn. Il en profite pour faire du livre de Farid Ameur son Conseil TEXTO de la semaine !
>Histoire de l'Amérique du nord>Histoire des Etats-Unis>1861-1865 Guerre de Sécession (6)
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