AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782848981529
142 pages
Editions Oxus (24/04/2013)
2/5   1 notes
Résumé :
Quatrième de couverture : C'est l'une des paroles poétiques les plus considérables du XXème siècle. Sa voix tonne, sa voix déchire, sa voix sourit aussi, mais avec, au creux des lèvres, une moue sévère et tragique. Federico García Lorca est un ange en époque sombre et son œuvre est à la hauteur de cette impossible tension. Mais comme l'écrivait Rilke : ' Tout ange est terrible. ' Comment dès lors entrer dans ce poème entier qu'est Lorca ? Au gré d'une confidence amo... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après A la rencontre de... Federico Garcia LorcaVoir plus
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Eduardo Martin de Pozuelo, collaborateur du journal de Barcelone La Vanguardia, vient de publier un ouvrage, Le Franquisme complice de l'Holocauste (El franquismo complice del Holocausto, Barcelone, La Vanguardia, 2012) qui met à mal le mythe de Franco bienfaiteur des Juifs. A partir d'archives accessibles depuis peu au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, il révèle qu'Hitler aurait proposé à Franco de prendre en charge les juifs espagnols à plusieurs reprises. Il ne s'agissait pas de les sauver, on imagine bien, mais les Caudillo a refusé. En revanche, l'ambassade d'Espagne de Berlin a demandé le 25 février 1943 à ce que les consuls espagnols administrent et conservent les biens des Juifs espagnols déportés de Belgique et des Pays-Bas.
Pour autant, il ne faut pas oublier l'initiative de ces consuls pour sauver quelques centaines de Juifs en leur donnant la nationalité espagnole, au péril de leur vie. Le plus connu est Angel Snaz Briz à Budapest, mais il y en eut d'autres comme Julio Palencia à Sofia.

849 - [p. 16]
Commenter  J’apprécie          40
Je souhaitais me forger une culture littéraire, et comme une pièce de théâtre devrait pouvoir se lire en deux heures environ, cela demeurait raisonnable; donc je me suis mis à en lire, un peu à la sauvette, avec avidité. Puisque ça n'était pas obligatoire, c'en était presque interdit et encore meilleur.
Je fréquentais la librairie des Editions Hispano-Américaines, rue Monsieur-le-Prince, où l'on trouvait des livres en espagnol. Il n'était pas facile de s'en procurer et ils étaient chers; quand quelqu'un allait en Esapgne, il faisait le plein pour lui et pour les autres. Sinon, en France, il nous restait la solution des livres publiés par Austral, bon marché quoique importés. On y trouvait le texte intégral et rien d'autre. Le papier était épais comme du buvard, les pages n'étaient pas reliées mais collées, la plupart des bouquins finissaient en pièces détachées. La couleur de la couverture changeaient selon les siécles, les livres de Lorca étaient roses, pas très épais, je les repérais de loin et j'étais bien contente de les trouver quelquefois d'occasion.

850 - [p. 28-29]
Commenter  J’apprécie          30
L'année de cours s'achevait à Salamanque, je quittais à regret mes amis et ma maison, j'avais entamé ma tournée d'adieux. A quelques jours de mon départ, alors que j'étais allée chercher une amie à la sortie d'un cours qu'elle donnait à l'Université, nous avons croisé un jeune homme qu'elle connaissait. Mon amie me l'a présenté en disant qu'il était proustien. J'ai bien ri parce que l'occasion ne se prêtait pas du tout à une conversation sur Proust. J'ai été polie, mais j'étais pressée d'aller déjeuner tranquillement avec ma copine à qui j'avais tant de choses à raconter. Nous avons brièvement échangé quelques mots avec ce garçon place d'Anaya, entre la librairie et une petite église ornée d'un unique saint Sébastien transpercé d'une seule flèche.

856 - [p. 55-56]
Commenter  J’apprécie          40
Je leur répète souvent (à ses étudiants) que toutes les portes leur sont ouvertes. Ils sont complexés, ils pensent que leur patois est laid, qu'ils commettent des fautes de français. Je leur dis d'assumer leur culture du Nord et leurs origines aussi. J'ai du mal à les convaincre de leurs possibilités et de leur valeur. C'était longtemps avant « Bienvenue chez les Ch'tis ». Cette attitude n'est pas particulière à la région où j'enseigne, il m'arrive de faire une remplacement à Nanterre et lorsque nous devons traduire un texte de Proust, les étudiants lèvent les yeux au ciel car nous nous attaquons à un symbole de la culture la plus sélecte. Je leur raconte Combray et Un amour de Swann, comme je les ai lus, très jeune, sans a priori, sans peur. Je leur dis que tout est pour eux, tout est là. Les « jeunes de banlieue » ne me croient pas plus que les mêmes du Nord ne se pensent autorisés à poser leurs yeux sur toutes les merveilles des Flandres. Ils me sourient avec une gratitude désabusée, mais je vois qu'ils ne me croient pas. Je sais bien que les choses n'étaient pas tout à fait les mêmes pour moi dans mon enfance et mon adolescence mais, si pour l'un d'entre eux seulement, je peux changer les choses, ça vaut le coup.

1358 - [p. 80/1]
Commenter  J’apprécie          20
J'avais lu très tôt " A la recherche du temps perdu ", avec l'intensité de ma première adolescence de sorte que mon esprit était modelé par Proust autant que par les amis qu'on aime passionnément à cet âge. Je pensais comme lui que "la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature. "

852 - [p. 33]
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Line Amselem (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Line Amselem

Barcelona TV - "Petites histoires de la rue Saint-Nicolas" de Line Amselem
autres livres classés : poésie espagnoleVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1220 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}