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EAN : 9782228914413
314 pages
Payot et Rivages (16/03/2016)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Se fondant sur les recherches faites surtout par les Américains Stéphanie et Carl Simonton (qu'elle a fait connaître en France), et sur les découvertes de la psychoneuro-immunologie, ainsi que sur ses propres observations, Anne Ancelin Schützenberger fait le point, dans ce livre, sur plus de vingt ans de pratique d'aide au malade atteint d'un cancer - aussi suivi et traité médicalement (relaxation, visualisation positive, lutte contre le stress, examen des croyances... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre pratique pour les malades, leur famille et le personnel soignant. Anne Ancelin-Schützenberger s'inspire de la méthode Simonton qu'elle transpose au milieu hospitalier classique pour prendre en compte la dimension psychologique de la maladie en partant de l'hypothèse que le cancer peut avoir une origine émotionnelle pas ou peu conscientisée.


La méthode propose donc :
- La recherche d'une cause signifiante au déclenchement de la maladie (perte d'objet d'amour, syndrome d'anniversaire...)
- La relaxation.
- La visualisation positive.
- La reprogrammation (sortir des schémas et des rôles établis dans son fonctionnement quotidien avec autrui, dresser une liste de petits plaisirs simples à s'autoriser…)
- La prise en compte du corps (exercice physique, alimentation)
- La création d'un réseau de soutien (famille, amis, associations, médecins)
- le dépassement de son ressentiment en l'exprimant et en le mettant en scène dans un nouveau contexte.


Cette méthode vise en premier lieu à trouver la brèche émotionnelle qui placera le patient sur la faille, parce qu'il paraît que c'est à cet endroit que le mal se développe. Elle propose de colmater en parlant, en apprenant à penser différemment, en se confrontant aux scènes douloureuses, en les revivant pour mieux les comprendre, en s'autorisant des plaisirs uniquement simples, et en s'accordant la possibilité de faire mûrir l'avenir dans lequel une poursuite de l'existence semble envisageable.


La maladie peut être l'occasion de réfléchir à tout cela. Il n'empêche que le présupposé selon lequel le cancer aurait essentiellement une origine affective inconsciente n'est pas sans transporter à son insu un implicite moralisateur et pourvoyeur de culpabilité. C'est responsabiliser peut-être à outrance le malade pour ne pas interroger la dégradation de certains facteurs de qualité environnementale de vie.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Quand on ment, quand on biaise, on se trahit par l’expression du corps, par sa manière d’être, de se tenir (à distance), par un geste (absent ou forcé), par la kinésie, la mimogestualité, par la respiration, l’échange de regards ou son absence, de fuite de la rencontre, par une certaine utilisation des lieux et de l’espace : le rapprochement ou l’éloignement, la proxémie, l’orientation du corps, et/ou son accessibilité… Les spécialistes de la communication non verbale ont étudié ces problèmes, les « lapsus gestuels » et « fuite du comportement ». On sait que s’il y a dissonance entre ce qui est dit ou non-dit par les mots, et ce qui est exprimé par l’attitude ou le « langage du corps », l’interlocuteur réagit par rapport à ce qu’il ressent et non pas aux mots.
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La suppression ou la non-verbalisation de l’anxiété augmente la valeur des adrénocorticoïdes qui finira par promouvoir une carcinogenèse.
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Si on comprend et prend en compte les sentiments et raisons de l’Autre, on peut ne plus avoir de ressentiment contre lui. Et c’est très important pour aller mieux.
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Le corps ne peut encaisser et métaboliser qu’un certain nombre et une certaine durée de mobilisation. Mais le monde moderne ne nous permet généralement plus cette réaction physique-motrice lutte/fuite, et l’homme « encaisse » réprimandes, blessures d’amour propre, et ennuis ; au lieu de se décharger dans l’action, ces forces inutilisées, ces décharges d’adrénaline […] le « minent » et ils souvent malade d’une « overdose de stress » qui peut stopper certaines fonctions et diminuer l’immunologie.
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Il a été mis en évidence que lorsque les mots sont en contradiction avec les sentiments, la mimo-gestualité, la respiration, la tension musculaire, l’homme croit au non-verbal (incontrôlé) plutôt qu’aux mots (souvent contrôlés) et que lorsqu’il y a un « double message » ou une « double contrainte » (double bind), un malaise s’installe, qui peut aller jusqu’à la fuite, la tension, la maladie, le stress, la crise […].
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Anne Ancelin Schützenberger : la différence entre psychodrame triadique et psychodrame analytique.
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