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Christian Birmingham (Illustrateur)Anne-Mathilde Paraf (Traducteur)
EAN : 9782700018608
27 pages
Gründ (24/09/2007)
3.81/5   245 notes
Résumé :
Le jeune Kay, aveuglé par un éclat de miroir confectionné par le Diable, se laisse entraîner dans le royaume glacé de la reine des neiges. Commence alors la quête de Gerda, son amie, pour le retrouver. Froid polaire, paysages étranges et rencontres étonnantes jalonnent ce conte initiatique et poétique dont l'objet véritable est la lutte du Bien contre le Mal.
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 245 notes
La Reine des Neiges n'est pas un conte, c'est un récit fantastique qui se divise en sept histoires merveilleuses, où on rencontre des trolls, une sorcière, des brigands, des animaux et des fleurs qui parlent, c'est le voyage extraordinaire de la petite Gerda partie à la recherche de son ami Kay, qui va surmonter le froid, la faim, la peur et la solitude pour délivrer celui qui est prisonnier de la Reine.
Un très long voyage plein de périls, alors que Kay a perdu tout souvenir d'elle, mais la petite Gerda parcourt le vaste monde car Kay a reçu dans l'oeil un morceau de miroir du diable et son coeur est devenu glacé.

Voici la véritable histoire, qu'on peut relire cent fois car c'est bien plus qu'une histoire, elle a le mystérieux pouvoir de créer toujours de nouveaux paysages, elle vous emporte sous terre et dans les airs, elle parle une langue sans paroles, faite de couleurs et de chants, de souffles tièdes et de vents glacés.

Toute ressemblance avec un dessin animé américain ne serait que mensonge, supercherie, arnaque et vile tromperie.

N'y allez pas! Restez chez vous et lisez Andersen dans votre fauteuil, en regardant les flammes qui dansent et en tremblant pour la petite Gerda.
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L'histoire racontée dans le conte d'Andersen est, comme je m'y attendais, bien différente de celle du film de Disney : on oublie les les deux soeurs, et presque tout le reste aussi.

Dans le conte original, il est davantage question d'amitié et de récit d'apprentissage à travers la quête de l'ami perdu et de rencontres de toutes sortes.
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Publié en 1844, La reine des neiges est un des contes les plus célèbres d'Andersen. C'est un conte relativement long, en sept parties. le diable fabrique un miroir déformant, qui fait voir la laideur, même dans ce qui beau. Ses élèves cassent ce miroir, les fragments se répandant dans le monde, glaçant le coeur et déformant la vision de ceux qu'ils pénètrent. C'est ce qui arrive à Kay, un petit garçon jusque là charmant. Sa grande amie, Gerda, ne comprend ce qui arrive à Kay, sa soudaine méchanceté. Son ami finit enlevé par la Reine des neiges. Gerda, qui ne se résout pas à la disparition de Kay, part à sa recherche. Elle va rencontrer plein de personnages étranges, qui vont l'aider dans sa quête, vivre des aventures et des épreuves pour essayer de sauver Kay.

Noël et le passage de la nouvelle année est la période idéale pour refaire les lectures faites dans l'enfance. Les contes d'Andersen, lus par ma mère, sont un de mes premiers souvenirs de lecture. En relisant cela maintenant, je suis émerveillée par l'imagination, la poésie que dégage ce texte. Qui, comme toujours chez Andersen, n'a rien de mièvre. Il y a dans ses contes la perte d'êtres chers, la solitude, la mort, la souffrance, l'incompréhension devant la noirceur du monde, même s'il y a la magie et de beaux personnages, et parfois une fin heureuse. Même s'il est un conteur hors pair, imaginant des situations, des lieux merveilleux, des climats, Andersen n'édulcore par la vision du monde pour le transformer en décor rose bonbon où tout finit toujours bien, où la « vertu » est toujours récompensée. C'est grâce à cela que la lecture de ses contes est une véritable expérience de vie, qui permet de grandir. Et que des adultes peuvent y prendre autant, voir plus de plaisir que les enfants.

Il faudra vraiment que je les relise tous….
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Lu à voix haute en août 2018

D'habitude, nos lectures quotidiennes explorent des ouvrages qui, d'une manière ou d'une autre, intriguent ou attirent mes garçons. Cela n'a pas été le cas de la Reine des Neiges, conte qu'ils avaient d'office catalogué parmi les histoires inintéressantes et autres récits à dormir debout. Pourtant, nous adorons les contes. Et pourtant, l'univers polaire et déroutant imaginé par Andersen avait de quoi attiser notre curiosité ! Il faut croire que le merchandising associé au film de Walt Disney a fonctionné de manière contre-productive, dans leur cas…
L'expérience montre que j'ai eu raison d'insister un peu puisque La Reine des Neiges a captivé mon petit auditoire! Ce conte se présente en réalité sous la forme inhabituellement longue d'un récit en sept chapitres, si denses qu'il y aurait sans doute matière à développer un long roman… L'histoire n'a pas grand-chose à voir avec le film, la preuve avec un extrait : « Elle est grasse, elle est gentille, elle est engraissée au pain d'épice, dit la vieille femme de brigand, qui avait une barbe en broussaille et des sourcils pendant jusque sur ses yeux. C'est comme un agneau gras, ça sera bon à manger. »
Une invention diabolique, une apparition glaçante et envoûtante, la disparition inexplicable d'un petit garçon que son amie, Gerda, est bien décidée à retrouver. le conte n'évoque la figure de la Reine des Neiges que de façon furtive, pour se concentrer sur les péripéties successives de la petite Gerda.
On comprend le formidable succès remporté par ce conte et la popularité de Hans-Christian Andersen, fils d'un cordonnier et d'une lavandière, qui fut invité à toutes les grandes cours d'Europe pour conter ses histoires merveilleuses. Une héroïne obstinée, pleine de courage et de générosité, des rencontres extraordinaires (avec une mention spéciale pour les fleurs psychédéliques du troisième chapitre !), un soupçon de poésie – que demander de plus ? Il s'agit probablement d'un texte fondateur qui en a sans doute influencé beaucoup d'autres. Il y aurait en tout cas des raisons de se demander (avec d'autres membres de Babelio, comme je viens de le découvrir!) si ce conte ultra-célèbre n'a pas influencé Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, la sorcière blanche de C.S. Lewis dans le monde de Narnia, les Trois Brigands de Tomi Ungerer, peut-être aussi Philip Pullman et ses Royaumes du Nord et Robert O'Brien, pour La couronne d'argent.
La Reine des Neiges me semble, en somme, offrir une lecture parfaite pour la transition entre histoires courtes, contes et roman plus longs. À découvrir, donc, avec petits et grands – au coin du feu par une froide journée d'hiver ou, comme nous, en pleine canicule estivale pour se rafraîchir !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Hans Christian Andersen a publié en 1844 ce conte composé de sept parties, dans le recueil « Nouveaux Contes ».

Il raconte l'histoire de deux petits enfants, Kay et Gerda, qui s'aimaient comme frère et soeur. Voisins, ils passaient leurs journées à jouer ensemble, et lorsque le soir tombait et qu'ils rentraient chacun dans leur maison, ils continuaient à se retrouver en se regardant derrière les fenêtres de leur chambre. Leurs familles étaient pauvres, mais les enfants étaient heureux et inséparables. Dans un coin de leur cour, ils avaient créé des petits jardinets dans des bacs. Parmi les fleurs, il y avait de nombreux rosiers car la rose était la fleur préférée de Gerda… L'hiver, la neige recouvrait tout, et le soir, ils s'observaient à travers le givre qui dessinait sur les carreaux de la belle dentelle et d'autres fleurs. D'après la grand-mère de Gerda, c'était la Reine des Neiges qui jetait des flocons de son traineau en survolant la ville.

Mais… Dans son introduction le conteur narre que le diable et ses démons avaient fabriqué un miroir qui avait la faculté de refléter les choses les plus laides et les plus méchantes. le beau et le bon se déformaient en de vilaines caricatures. Jusqu'au jour où en s'amusant à voler avec le miroir dans le ciel au plus près des anges et des saints pour les narguer, les diablotins le lâchèrent.
Le miroir se cassa et des milliers de débris de la taille d'un grain de sable tombèrent sur le monde en commettant de graves dégâts.
Ainsi commença l'histoire, lorsque Kay reçut un fragment qui s'inséra dans son oeil, puis dans son coeur…

De jour en jour, Kay changeait, devenait de plus en plus méchant et ridiculisait tout le monde. Il jouait avec d'autres amis et délaissait Gerda. Un après-midi, alors qu'il venait une fois de plus de la rudoyer, il partit avec son petit traineau vers la grande place où tous les gamins intrépides se réunissaient. le jeu consistait à attacher leurs traineaux aux charrettes des paysans qui, ainsi, les baladaient autour de la ville. Kay attacha donc le sien à un magnifique traineau blanc qui passait et qui l'emporta vite, très vite, et très loin…

On ne retrouva plus Kay et on l'imagina mort dans les eaux glacées de la rivière. Tout le monde, sauf Gerda qui, sur les dires du Soleil et des hirondelles, avait l'intime certitude qu'il était tenu prisonnier quelque part. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que son ami avait été emporté par la Reine des Neiges.

A partir de la troisième partie du conte, Gerda part toute seule à l'aventure et, comme dans toutes les quêtes initiatiques, elle fait de nombreuses rencontres !

Elle cherche Kay dans la rivière, où elle jette ses petits souliers rouges en guise d'offrande. Elle monte dans une barque qui la mène chez une vieille dame gentille qui l'accueille. Mais en fait la vieille dame est une magicienne qui souhaite avoir à ses côtés une belle enfant comme elle et qui l'ensorcelle tous les jours en lui peignant les cheveux. Elle retrouve sa liberté grâce à une rose qui lui rappelle Kay.


La quatrième partie la transporte dans un royaume où une corneille pensant, à tort, savoir où se trouve Kay, la mène vers une princesse et son prince. Attristés par l'histoire de Gerda, tous deux lui donnent des habits, de la nourriture et un carrosse pour continuer son voyage…

La cinquième partie retrace sa rencontre avec la fille d'un brigand.
En voyant passer le luxueux carrosse et à son bord une belle enfant richement parée, une bande de brigands l'arrête pour la détrousser et tue le cocher.

Avant qu'elle ne soit tuée à son tour, la fille du brigand la réclame pour qu'elle soit sa prisonnière et sa compagne de jeux. Capricieuse et déterminée, elle lui impose de rester tout le temps avec elle. C'est durant la nuit que Gerda commence à lui confier le but de ce voyage vers un pays du grand nord, la Laponie. Car elle a appris par les ramiers de la forêt où se trouvait Kay.
Sensible à ce qu'elle lui dit, la fille du brigand la pousse à reprendre le chemin et lui offre un renne pour la transporter.
Le renne qui était en captivité se montre ravi de retourner chez lui…


La sixième partie la conduit chez une vieille Laponne à qui Gerda demande la route qui la mènera vers le palais de la Reine des Neiges. Mais celle-ci ne sait rien et elle la recommande à une amie qui habite en Finlande.
A partir d'un grimoire, la Finnoise, un peu sorcière, lui dévoile ce qui est arrivé à Kay ; de l'éclat de verre enfuit dans son coeur jusqu'à sa disparition. Pour la dernière partie de sa tâche, elle lui dit comment sortir Kay de sa transe et comment vaincre l'emprise de la Reine des Neiges.

Le chemin a été long et de nombreuses années se sont écoulées.
Gerda prendra conscience de ce fait, bien après avoir découvert Kay, lorsque tous deux retourneront chez eux où la grand-mère les attend. Bien des étés et des hivers sont passés, et elle a toujours gardé espoir de revoir les enfants. le conte se termine par…

« Les roses fleurissent et se fanent.
Nous verrons bientôt l'enfant Jésus. »

Ce conte est un des plus jolis contes d'Andersen, poétique et épique. Gerda s'aventure en toute innocence sur un chemin bien périlleux, mais les embuches s'effacent devant son courage et son coeur pur.
Les sept parties sont des petits épisodes qui peuvent se lire chaque soir de la semaine. J'ai choisi cette vieille parution pour les illustrations d'Edmond Dulac, mais il y en avait bien d'autres aussi tentatrices, comme celles d'Arthur Rackham.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Pour la première fois, disaient-ils, on voyait comment la terre et les êtres humains sont réellement. Ils couraient de tous côtés avec leur miroir et bientôt il n'y eut pas un pays, pas une personne qui n'eussent été déformés là-dedans.
Alors, ces apprentis sorciers voulurent voler vers le ciel lui-même, pour se moquer aussi des anges et de Notre-Seigneur. Plus ils volaient haut avec le miroir, plus ils ricanaient. C'est à peine s'ils pouvaient le tenir et ils volaient de plus en plus haut, de plus en plus près de Dieu et des anges, alors le miroir se mit à trembler si fort dans leurs mains qu'il leur échappa et tomba dans une chute vertigineuse sur la terre où il se brisa en mille morceaux, que dis-je, en des millions, des milliards de morceaux, et alors, ce miroir devint encore plus dangereux qu'auparavant. Certains morceaux n'étant pas plus grands qu'un grain de sable voltigeaient à travers le monde et si par malheur quelqu'un les recevait dans l'œil, le pauvre accidenté voyait les choses tout de travers ou bien ne voyait que ce qu'il y avait de mauvais en chaque chose, le plus petit morceau du miroir ayant conservé le même pouvoir que le miroir tout entier. Quelques personnes eurent même la malchance qu'un petit éclat leur sautât dans le cœur et, alors, c'était affreux : leur cœur devenait un bloc de glace. D'autres morceaux étaient, au contraire, si grands qu'on les employait pour faire des vitres, et il n'était pas bon dans ce cas de regarder ses amis à travers elles. D'autres petits bouts servirent à faire des lunettes, alors tout allait encore plus mal. Si quelqu'un les mettait pour bien voir et juger d'une chose en toute équité, le Malin riait à s'en faire éclater le ventre, ce qui le chatouillait agréablement.
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Elle le prit près d'elle dans le grand traîneau, l'enveloppa du manteau. Il semblait à l'enfant tomber dans des gouffres de neige.
- As-tu encore froid ? demanda-t-elle en l'embrassant sur le front.
Son baiser était plus glacé que la glace et lui pénétra jusqu'au cœur déjà à demi glacé. Il crut mourir, un instant seulement, après il se sentit bien, il ne remarquait plus le froid.
«Mon traîneau, n'oublie pas mon traîneau.» C'est la dernière chose dont se souvint le petit garçon.
Le traîneau fut attaché à une poule blanche qui vola derrière eux en le portant sur son dos. La Reine des Neiges posa encore une fois un baiser sur le front de Kay, alors il sombra dans l'oubli total, il avait oublié Gerda, la grand-mère et tout le monde à la maison.
- Tu n'auras pas d'autre baiser, dit-elle, car tu en mourrais.
Kay la regarda. Qu'elle était belle, il ne pouvait s'imaginer visage plus intelligent, plus charmant, elle ne lui semblait plus du tout de glace comme le jour où il l'avait aperçue de la fenêtre et où elle lui avait fait des signes d'amitié ! A ses yeux elle était aujourd'hui la perfection, il n'avait plus du tout peur, il lui raconta qu'il savait calculer de tête, même avec des chiffres décimaux, qu'il connaissait la superficie du pays et le nombre de ses habitants. Elle lui souriait ... Alors il sembla à l'enfant qu'il ne savait au fond que peu de chose et ses yeux s'élevèrent vers l'immensité de l'espace. La reine l'entraînait de plus en plus haut. Ils volèrent par-dessus les forêts et les océans, les jardins et les pays. Au-dessous d'eux le vent glacé sifflait, les loups hurlaient, la neige étincelait, les corbeaux croassaient, mais tout en haut brillait la lune, si grande et si claire. Au matin, il dormait aux pieds de la Reine des Neiges.
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Et voilà Gerda sans chaussures ni gants, dans le terrible froid de Finlande. elle veut avancer, mais un régiment de flocons de neige vient à sa rencontre.Ils ne tombent pas du ciel qui est parfaitement clair, ils courent sur la terre en grossissant à mesure qu'ils approchent. Alors Gerda se met à penser à Kay tout haut, et son haleine se transforme lentement en petits anges lumineux qui grandissent eux aussi en touchant la terre. Il ont des casques sur la tête, une lance et un bouclier dans les mains, et combattent les flocons de neige et les font éclater en mille morceaux, et tapotent les pieds et les mains de Gerda qui ne sent plus le froid. Elle se dirige d'un pas rapide vers le château
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Il lui sembla que les vagues lui faisaient signe, alors [Gerda] enleva ses souliers rouges, ceux auxquels elle tenait le plus, et les jeta tous les deux dans l'eau, mais ils tombèrent tout près du bord et les vagues les repoussèrent tout de suite vers elle, comme si la rivière ne voulait pas les accepter, puisqu'elle n'avait pas pris le petit Kay. Gerda crut qu'elle n'avait pas lancé les souliers assez loin, alors elle grimpa dans un bateau qui était là entre les roseaux, elle alla jusqu'au bout du bateau et jeta de nouveau ses souliers dans l'eau. Par malheur le bateau n'était pas attaché et dans le mouvement qu'elle fit il s'éloigna de la rive, elle s'en aperçut aussitôt et voulut retourner à terre, mais avant qu'elle n'y eût réussi, il était déjà loin sur l'eau et il s'éloignait de plus en plus vite.
Alors la petite Gerda fut prise d'une grande frayeur et se mit à pleurer, mais personne ne pouvait l'entendre, excepté les moineaux, et ils ne pouvaient pas la porter, ils volaient seulement le long de la rive, en chantant comme pour la consoler : " Nous voici ! Nous voici ! " Le bateau s'en allait à la dérive, la pauvre petite était là tout immobile sur ses bas, les petits souliers rouges flottaient derrière mais ne pouvaient atteindre la barque qui allait plus vite.
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Kay et Gerda allaient la main dans la main et tandis qu'ils marchaient, un printemps délicieux plein de fleurs et de verdure les enveloppait. Les cloches sonnaient, ils reconnaissaient les hautes tours, la grande ville où ils habitaient. Ils allèrent à la porte de grand-mère, montèrent l'escalier, entrèrent dans la chambre où tout était à la même place qu'autrefois. La pendule faisait tic-tac, les aiguilles tournaient, mais en passant la porte, ils s'aperçurent qu'ils étaient devenus des grandes personnes.
Les rosiers dans la gouttière étendaient leurs fleurs à travers les fenêtres ouvertes. Leurs petites chaises d'enfants étaient là, Kay et Gerda s'assirent chacun sur la sienne en se tenant toujours la main, ils avaient oublié, comme on oublie un rêve pénible, les splendeurs vides du château de la Reine des Neiges.
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