Les premiers jours, il ne l’avait considérée que comme une poupée glacée dont le seul bénéfice pour l’expédition serait les troubles qu’elle ne manquerait pas d’y semer à cause de son physique provocant et de sa réputation d’être… comment pouvait-on formuler cela ? – sexuellement active. En fait, Sharon Buchanan avait fini par le conquérir par ses manières garçonnières, sa franchise sans façon. Le conquérir, pas le séduire.
Certains éléments de mon passé me pèsent, c’est tout. J’ai été responsable de la mort d’un ami, par suite d’une négligence qu’un débutant n’aurait pas commise. Une histoire de bouteilles d’hydrox non vérifiées. Le pire, c’est qu’entre cet ami et moi, il y avait une femme…
De manière générale, des femmes de couleur, oui, pas mal… Deux Japonaises, une Cambodgienne, trois Chinoises, une Iranienne, mais évidemment, en dehors de son pays, et pour ce qui est de l’Afrique, une Ivoirienne, deux… non, trois Nigériennes, une Zaïroise et…
Ce pouvait être un bec, ou une griffe. Une de ces saloperies d’oiseaux, ou un rat. Des rats, il n’en avait pas vu encore sur Hydra, mais ces foutues bestioles, elles se débrouillent toujours pour se glisser partout.
Tout est dit. Personne n’est responsable. Personne n’a rien fait, n’a rien vu, ne sait rien. C’est seulement la faute à la mécanique. La faute à pas de chance, quoi…
15 mars 2021
Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction.
Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.