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Olivier Girard (Directeur de publication)
EAN : 9782843440984
520 pages
Le Bélial' (25/05/2010)
3.09/5   68 notes
Résumé :
« Mon Dieu... c’est la fin du monde. »

Un immense fracas le réveille. Le tonnerre ? Peut-être... Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l’appartement minuscule occupé par Pierre au 13e étage de sa tour de banlieue. Ensommeillé, il entrouvre le rideau de la fenêtre depuis son lit... et demeure pétrifié par le panorama qui se révèle à lui. Un brouillard poisseux bouche l’horizon, c’est à peine s’il distingue la silhouette de la tour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Grosse secousse que ce roman! Si vous n'appréciez pas la science-fiction, mieux vaut s'abstenir...Par contre, amateurs du genre, plongez avec délices!

Ça commence très fort : étouffés par la canicule, les résidents de la Tour des Erables, au coeur d'une cité de banlieue, constatent à leur réveil qu'ils sont isolés au sein d'un mur de brume surnaturelle que les plus téméraires tenteront de franchir à leur dépens.. Et c'est le début d'une rapide descente aux enfers....

Les dix petits nègres sont ici 300 au départ, et l'auteur ne met aucune limite à son imagination pour sceller leur destin. C'est aussi une vaste galerie de personnages, familiers car édifiés en stéréotypes. Malgré l'absurde, les comportements restent longtemps immuables, ancrés sur des repères abolis.

Beaucoup de violence dans le récit. Les magnifiques paysages évoqués avaient mis en route ma scénographie intérieure et j'imaginais un film 3D aux effets spéciaux grandioses pour illustrer le propos. J'ai vite renoncé à ce genre d'exercice au risque d'offrir un billet retour à mon quatre-heure : hémoglobine, tripes et boyaux maculent une bonne partie de l'histoire.

Le sexe, comme dernier refuge d'une humanité en perdition, n'a pas été oublié. Selon la norme en vigueur sur nos écrans, sexe et violence m'inciterait à gratifier le roman d'un macaron «interdit aux moins de 12 ans».

Tenue en haleine par la succession effrénée des événements, je sens poindre une question insidieuse : comment l'auteur va-t'il s'en sortir? Pas de problème :

«Quand l'impossible devient norme, tout est possible»


Les conséquences : je vais me replonger dans «Le désert du monde» du même auteur, lu la dernière fois en 1978 et que j'ai retrouvé dans ma collection Présence du futur, tapie au fond d'une étagère SF. Ce qui me permettra de vérifier en même temps si orthographe et grammaire constituaient à l'époque une base incontournable pour l'écriture, ce qui ne semble plus vrai en 2011
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Il y a des romans qu'on quitte à regret. Et d'autres où la lecture semble s'étirer comme un long, très long chewing-gum collé sous la semelle. C'est hélas cette seconde impression que m'a donné La maison qui glissait. J'ai malgré tout tenu à aller jusqu'au bout, histoire de connaître le pourquoi du comment.

Andrevon signe un huis-clos bizarroïde centré sur une HLM Les Érables, quatorze étages + le grenier, près de 400 résidents. Entre fantastique (la survenue d'une brume compacte et opalescente qui isole l'immeuble; impossible de ne pas penser à la nouvelle "Brume" de Stephen King) et science-fiction, le récit se déroule jour après jour à partir du Changement, intervenu dans la nuit du 29 au 30 août. L'auteur multiplie les points de vue en passant d'un habitant à l'autre. Heureusement pas 400! Il s'arrange bien pour en raccourcir la liste.

Scènes trash et gores pour s'en débarrasser d'autres. La question de la survie et des vivres se pose évidemment. Surtout qu'il s'en passe des choses, chaque jour. Trop d'ailleurs, c'en devient lassant.Quelques centaines de pages en moins sur les 600 que le livre compte, ça aurait été aussi bien.

Quant au dénouement, que je tairai naturellement, j'ai juste trouvé que l'auteur avait fait dans la facilité. Bref, cette première incursion chez Mr Andrevon ne m'a pas convaincue. Ni procuré de plaisir de lecture. Pourtant, fantastique ou science-fiction, j'aime bien. Ici ça n'a pas pris, tant pis.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions du Bélial, j'ai eu la surprise de recevoir avec le livre une petite carte promotionnelle pour un autre titre de l'auteur, ainsi qu'un marque page assorti au livre, portant également la très jolie illustration de couverture de Philippe Gady. Une attention très sympathique de leur part. ce qui me gêne un peu , car au final, mon avis n'est pas franchement positif.

Pour ce qui est du contenu, par contre, aïe aïe aïe, je dois d'emblée annoncer que c'est un échec.
Déjà présenté comme un roman de SF, je l'ai trouvé plutôt fantastique/ horrifique pour une bonne moitié. Ce n'est pas très grave en soi, mais en tout cas, ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'attendais.
Le scénario était tentant: un immeuble tout ce qu'il y a de plus banal dans une banlieue tout ce qu'il y a de plus banale se retrouve isolée un beau matin du reste du monde, coupé de la réalité par un épais rideau de brume menaçant. Et ceux qui s'aventurent dans la brume, humains ou animaux, y disparaissent corps et biens, sans laisser de trace.Avec en plus le plaisir d'avoir droit, avant de s'effacer, à d'abominables hallucinations sorties de leurs pires cauchemars, ou souvenirs. D'autres locataires semblent, eux, se volatiliser, sans bruit.
Sur ce début plutôt alléchant, Andrevon nous narre comment les habitants de l'immeuble, dont le nombre diminue inexorablement, vont s'organiser pour survivre au cataclysme. Alors qu'on pense être dans un roman post-apocalyptique dans les 2 longs premiers chapitres - qui occupent à eux seuls une bonne moité des 520 pages du volume quand même - on bifurque à partir du troisième sur une ambiance plutôt "monde parallèle", avec un décor qui change du jour au lendemain: la tour semble piégée sur une terre remontée à l'époque précambrienne, puis à l'ère primaire, les animaux de compagnie deviennent géants et s'en prennent à leur maîtres, les humains se retrouvent aux prises avec une nature plus qu'hostile grouillante de parasites et de bébêtes dégoulinantes qui semblent choisir les manières les plus écoeurantes possibles pour trucider les habitants, projetés sous un ciel curieusement doté d'un énorme soleil rouge, d'une autre petite étoile bleue, et de 3 satellites.
Autant dire que les deux premiers chapitres, qui présentent les habitants, et leurs petits travers traînent beaucoup en longueur, le livre a failli me tomber des mains plusieurs fois, tandis que l'action devient plus intéressante à partir de cette bifurcation du scénario. Mais il faut quand même attendre plus de 250 pages pour ça. Et c'est vraiment dommage.

Pourtant le principe des chapitres de plus en plus courts ne m'a pas déplu.seulement Andrevon s'attarde trop sur des petits détails dans ces deux premiers chapitres et c'est dommage. Ainsi les aventures de l'exaspérante Solange, l'obsédée sexuelle de service, adepte des activités manuelles en solitaire ou en groupe (ciel, il faut vraiment faire de la périphrase tirée par les cheveux pour éviter d'attirer ici tous les pépères pervers de la toile). Activités contées à plusieurs reprises, par le menu, avec moults détails dont on se fiche éperdument - moi en tout cas, les activités nocturnes de Solange avec des légumes, ce n'est pas ce que je recherche dans un livre de SF.
Et des personnages quand même assez peu sympathiques ( hormis peut être le gardien de l'immeuble, qu'on croit être un "Dupont-Lajoie" et qui se révèle un peu plus subtil qu'il ne le laissait croire, bien que ses initiatives tournent souvent au désastre. Ainsi que Bonaventure, le postier toujours prêt à rendre service, ou Laurent le vieux voisin). Mais le héros, Pierre manque quand même pas mal de caractère, toujours en retrait, un peu pique assiette, vaguement misanthrope. Bref, un type sans grand intérêt.

C'est d'autant plus regrettable qu'il y a des passages vraiment bien tournés qu'on aimerait voir illustrés par Topor par exemple ( le monde minéral du dixième jour pour ne citer que ça).Et la fin, sans être franchement ratée, est quand même un peu facile.

Voila pour le scénario.

Maintenant, les choses qui m'ont vraiment agacées:
-les références à des personnages contemporains: le fils Sarkozy, Olivier Besancenot, Martine Aubry, Wolinsky, Clive Baker, Yann Barthès. Ca me pose un petit problème, celui de l'avenir du livre. Car nul doute que, si tout ça parle au lecteur contemporain, pas sur que dans dix, vingt, trente ans, ces références là soient encore claires. Ancrer son récit dans la réalité de 2010 est une chose, mais là, c'est quand même un peu trop précis ( par exemple, Dylan que sa coupe de cheveux fait ressembler au fils Sarkozy, là, je doute fort que ça soit compréhensible dans peu de temps). Et sans aller jusque là, pas sûre que les lecteurs francophones, mettons québécois, sachent qui est Yann Barthès.

-les citations de marques: il y en a partout! 36 dans le seul premier chapitre ( oui, ça m'exaspérait tellement que je les ai relevées, et encore sans compter les mentions de modèles de voitures, et les marques qui apparaissent deux fois), 9 différentes entre la page 43 et la page 47. A tel point qu'à chaque fois qu'une nouvelle apparaissait, je soupirait un " non! pas encore!". Bien 70 différentes en tout sur le livre et encore j'en oublie surement. La encore je me fiche éperdument que la cafetière de Pierre soit de marque moulinex, ou qu'il ait un fond de sirop teisseire dans son placard, que la voisine s'habille en vêtements de chez X, se mette de la crème Y, et du parfum de chez Z. Oui, je sais, les marques, statut social, tout ça. Sauf que l'argument tiendrait s'il s'agissait de démonter que c'est risible dans une ambiance de fin du monde. Mais c'est très mal amené, il y en a beaucoup trop, et quasiment jusqu'à la dernière minute, où on ne nous épargne même pas la marque des biscuits à la figue et du chocolat blanc. Insupportable, ça donne l'impression sûrement fausse, mais dont je n'ai pas pu me défaire, que l'auteur avait soit fait le pari d'en coller le plus possible, soit décidé de citer des sponsors.

- le défaut chronique de relecture: des fautes d'orthographe ( " regarde, hurla-t-elle[..] regarde ce que je suis devenu", ".. et surtout une lourde ceinture d'arnachement dotée d'un étui a pistolet", "tous s'abreuvèrent du délicieux nectare"), des fautes de grammaire (" contrairement à Marylin Monroe dont elle avait cru ressembler au temps de sa folle jeunesse"), des personnages qui changent de nom, parfois dans un même paragraphe ( le mari d'Astrid s'appelle Yves, il a disparu... et elle le cherche en appelant " Paul! Paul!" qui est en fait le nom du voisin. le fils handicapé du gardien s'appelle Sébastien, ce qui n'empêche qu'il devienne Loïc à un moment, avant de reprendre son nom originel. Un petit garçon ,Jonathan, va chercher chez lui le petit Jocelyn, qui prend également à son tour le nom de Jonathan pour un paragraphe. Un autre protagoniste, âgé de 13 ans dans le listing présenté au chapitre 2, se retrouvé âgé de 3 ans et demi au chapitre 4. Des noms changent d'orthographe en cours de route. Je veux bien croire qu'Andrevon ait écrit au fil de la plume, mais normalement une maison d'édition est censée passer ses publications au peigne fin. Hors, là, désolé les éditions du Bélial, mais je dois le dire: le travail de correction n'a visiblement pas été fait, le livre est truffé d'erreurs et de fautes d'orthographe ce qui fait franchement désordre, surtout pour un ouvrage doté d'une couverture aussi belle et d'un beau papier bien solide. C'est vraiment dommage, car il y avait du potentiel, malgré des passages un peu longs.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
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Rapide résumé du début de l'histoire et mise en situation :

"A une époque contemporaine indéterminée mais proche de la notre, les habitants d'un immeubles de banlieue française de 2 entrées et 15 étages, découvrent au réveil d'un beau matin estival que leur tour est coupée du reste du monde, entourée par un banc de brume opaque et inquiétant.
S'ensuit pour les rescapés/prisonniers une descente aux enfers, où le caractère humain de chacun va s'exacerber. Certains vont sombrer dans la dépression, voire se suicider, d'autres vont sombrer dans la violence, voire le meurtre, d'autres encore vont s'abandonner aux délices du sexe.
La faim, la soif, les empoisonnements liés à leur nouvel environnement hostile mettant chacun à rude épreuve."

Andrevon met son talent d'écriture au service d'une histoire aux consonances multiples et protéiforme.

"La maison qui glissait" est un "joyeux" mélange des genres, sorte de romans à tiroirs à la confluence de différents genres littéraires :

* Roman sur la vie des gens, ici les habitants d'un immeuble de banlieue.
On pense à une version banlieusarde de "la vie mode d'emploi" de Georges Perec.

* Roman d'aventures.
On pense entre autre aux histoires de Jules Verne, au "Le monde perdu" d'Arthur Conan Doyle mais aussi au "Jurassic Park" de Michael Crichton.

* Roman fantastique (dans l'acceptation todorovienne du terme), les habitants de l'immeuble étant confrontés à des phénomènes sortant de l'ordinaire, ne pouvant s'expliquer par les lois de notre monde familier (Cf. Todorov pour sa définition du fantastique)
On pense à certains épisodes de la 4ème dimension.
On pense aux nouvelles "Brumes" et "En ce lieu, des tigres" de Stephen King.

* Roman d'épouvante et d'angoisse de type "survival".
Le décompte macabre des disparus et des décédés s'égrenant tout du long du roman comme une lente agonie.
Il y a comme un souffle post apocalyptique dans la survie de ces quelques rescapés pour qui l'accès à la nourriture, à l'eau, à certains objets utiles du quotidien devient un enjeu de tous les instants, pouvant faire la différence entre la vie et la mort.
On pense aussi à H.P. Lovecraft et ses indicibles grands anciens pour qui nous ne sommes que de pathétiques marionnettes humaines.

* Roman de Science Fiction, avec voyage dans l'espace, dans l'espace temps, découverte de nouveaux mondes, de nouvelles planètes et rencontre avec des entités manifestement extra-terrestres.

* Roman(ce). L'histoire d'Amour inaccessible qu'entretien Pierre avec France sa voisine de palier fait penser à certaines tragédies amoureuses, on pense aussi à certains romans de Barjavel.

Le roman est émaillé de références religieuses.
A travers les différentes croyances des habitants de la tour tout d'abord.
Mais aussi, on peut aisément considérer que les entités qui se manifestent auprès des habitants sont des sortes de Dieux...

Au final, un excellent roman inclassable, toujours déroutant jusqu'à la dernière page.










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Une tour - comme on nomme ces massives barres d'immeubles - s'enfonce lentement dans les ténèbres, ainsi que tous ses habitants, les uns après les autres.
On les suit dans leurs dérives, leurs morts atroces (ce roman est un tantinet trop gore pour moi), "punis par où ils ont péché", jusqu'au dernier l'anti-héros du livre.
Ce roman lui-même est plein de clichés sur les banlieusards, cependant j'ai trouvé la fin assez surprenante.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Sans autre mot superflu, les trois hommes se mirent en marche vers la scintillante frontière de brume. Derrière eux, Roger Vincenzini avait empoigné l'extrémité de la corde nouée au piton. L'appréhension au ventre, il se mit à compter mentalement. Un, deux, trois… Nicolas Falcoz, qui avait pris la tête de la cordée, fut le premier, au onzième pas exactement, à disparaître dans le pan de mercure. Un soupir collectif souligna l'exploit. Le gardien, respiration retenue, vit Nazik et Antoine suivre le même chemin. Ces disparitions successives présentaient un aspect surréaliste, magique, comme des effets spéciaux de cinéma. Les silhouettes humaines se détachaient en ombre chinoise sur les volutes figées, à l'incandescence de métal au plus haut degré de fusion. Et puis, en l'espace d'une seconde, le temps que les explorateurs de l'inconnu fassent un pas en avant, elles disparurent,effacées purement et simplement, sans même laisser la trace d'une ombre qui aurait pu surnager un instant. Antoine avalé, Vincenzini se crispa, en attente d'un triple hurlement. Qui ne vint pas. Il put enfin ingurgiter une intense gorgée d'un air qui lui brûla la trachée. Ils étaient passés !
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Sa main tenant la montre inerte retomba lentement vers son flanc, il jeta l’objet sur le lit d’un geste presque rageur. Et, dans son cerveau en ébullition, la réponse, ou une réponse possible se condensa. Il n’existe que deux phénomènes au monde capables d’interrompre les échanges électriques. Deux phénomènes induisant un champ électromagnétique gigantesque. Un orage d’une intensité phénoménale ou… – allez, dis-le ! – ou une explosion nucléaire.
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Ce n'était pas l'ampoule. Il n'y avait pas-il n'y avait plus d'électricité. Avec l'évidence tranquille des catastrophes rampantes mais inéluctables, l'idée s'imposa à Pierre que cette coupure de courant avait un rapport direct avec la brume
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Chiant, le vieux prof. Chiant et gentil, deux caractéristiques se rencontrant souvent chez la même personne, la qualité alimentant le travers (et vice versa).
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Quand l'impossible devient norme, tout est possible
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