A l'occasion du centenaire de l'écrivain auvergnat Jean Anglade, les éditions Presses de la Cité proposent un cycle de lectures dans la régions. Elles ont confié à "Acteurs, Pupitres et Compagnie" la mise en place de ces lectures et la sélection des extraits de textes parmi les plus remarquables de Jean Anglade.
En savoir plus : http://bit.ly/1KPtMBy
Sa première ?période bleue? de romancier social des années 50 à 70, sera particulièrement mise en lumière avec ses oeuvres plus littéraires (Des chiens vivants) puis ses textes populaires dans sa veine auvergnate à partir de 1969 (La pomme oubliée). Ces lectures donneront à découvrir ou redécouvrir un grand auteur qui a su fédérer un public nombreux, fidèle, transgénérationnel. Il est un homme aux valeurs humanistes et son oeuvre considérable aborde des genres et des sujets très différents: romancier, essayiste, traducteur (de Boccace et de Machiavel), biographe, mais surtout intarissable conteur, Jean Anglade est l?auteur d?une centaine d?ouvrages.
Jean Anglade/5
34 notes
Résumé :
Rose a vécu sa jeunesse vers la fin du 19e siècle à l'époque difficile où les enfants quittent les bancs de l'école pour travailler, où les mariages sont encore arrangés. La fillette, douce et studieuse élève, voulait être institutrice. La vie en décide autrement. Elle épouse Etienne, le cantonnier et reste à la maison à s'occuper des enfants, de la belle-mère, des soucis ménagers. A la mort de son mari, Rose se voit confier le poste de garde-barrière. Là, sous les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Un roman guère palpitant sur un thème qui me passionne, l'écriture ; je m'intéresse beaucoup à l'environnement de travail de l'écrivain et à ses méthodes de travail. Un roman qui finit de manière abrupte. Un documentaire pastoral guère ennuyeux. À lire dans une courette en été, dans le parfum des jardinières.
Dans ce court roman , l'auteur nous raconte l'histoire de Rose . Rose qui faillit être institutrice et qui se heurtant à un destin contraire , aura le même destin que les filles de la région : travail dans les fermes et dentelle à la lumière de mauvaises chandelles .
Elle se mariera , aura deux enfants et c'est le décès de son mari qui va lui offrir un nouveau destin . Embauchée comme garde-barrière , elle fait la connaissance d'un érudit M. Pignol qui lui conseille d'écrire un roman . Rose se prend au jeu et raconte l'Auvergne de son enfance et des souvenirs d'institutrice qui auraient pu être les siens .
Un roman agréable à lire qui m'a fait en partie penser à l'orange de Noël de Peyramaure pour la partie institutrice .
La vie rude des paysans de cette région et de cette époque y est bien rendue et je n'ai eu aucun effort à faire pour "voir" personnages et paysages .
Je suis sure qu'on en ferait un très beau téléfilm !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Elle se mariera , aura deux enfants et c'est le décès de son mari qui va lui offrir un nouveau destin . Embauchée comme garde-barrière , elle fait la connaissance d'un érudit M. Pignol qui lui conseille d'écrire un roman . Rose se prend au jeu et raconte l'Auvergne de son enfance et des souvenirs d'institutrice qui auraient pu être les siens .
Un roman agréable à lire qui m'a fait en partie penser à l'orange de Noël de Peyramaure pour la partie institutrice .
La vie rude des paysans de cette région et de cette époque y est bien rendue et je n'ai eu aucun effort à faire pour "voir" personnages et paysages .
Je suis sure qu'on en ferait un très beau téléfilm !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
une vie particulière que l'écriture sauve.
en téléfilm oui mais en roman, un peu indigeste
en téléfilm oui mais en roman, un peu indigeste
J'ai bien aimé ce court roman qui raconte la vie pas si ordinaire d'une femme de condition modeste...
Citations et extraits (3)
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Rose était fille d'un ouvrier agricole, Francis Borel, qui peinait à nourrir sa femme, sa belle-mère et ses deux enfants. Par bonheur, l'un d'eux mourut en bas âge. Par malheur, c'était le garçon, celui qui aurait pu rapporter des salaires en grandissant. La vie est ainsi faite de chances et de malchances
La voiture était chargée à plaines ridelles. Ses pauvres meubles, démontés, déchevillés, n'avaient plus figure humaine. Quelques provisions de bouche : elle n'allait pas se confiner dans un désert sans emporter des pommes de terre – ces bleues qui faisaient de si bonnes fricassées –, des carottes, des betteraves rouges, des choux-raves à la chair dorée. La cage des trois poules : comment accepteraient-elles leur nouvelle résidence qu'aucun chant de coq ne viendrait ensoleiller ? La lapine prête à mettre bas. Raymond Malartre, le beau-frère, accompagnait le déménagement et menait le cheval.
Tout vrai romancier, pendant qu’il élabore un récit, possède dans un repli du cerveau un autre sujet en train de mûrir.
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