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EAN : 9782915018349
148 pages
Quidam (08/04/2009)
4.1/5   15 notes
Résumé :
Liquide est celui qui ne s'est jamais vu rien faire d'autre que de bien remplir comme des récipients les rôles successifs imposés par la vie. Jusqu'à ce qu'enfin celle-ci déborde, dans le flux d'un récit saris personne, puis s'asséchant laisse apparaître le secret toujours tu, toujours su. " Elle ne venait plus sous la douche.
Ce temps pendant lequel il fallait l'attendre, patiemment, impatiemment ; au bout duquel elle finissait par arriver, assouvissement ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Rarement ce que "se conformer au lieu de vivre" signifie n'a été aussi bien écrit.

Publié en 2009 chez Quidam Éditeur, le quatrième texte de Philippe Annocque a toutes les chances de remuer en beauté, en chacune et chacun, un terrible examen de conscience, toujours plus ou moins occulté, précisément : se conformer, est-ce vivre ?

La quatrième de couverture le dit fort justement, et mérite d'être citée : "Liquide est celui qui ne s'est jamais vu rien faire d'autre que de bien remplir comme des récipients les rôles successifs exposés par la vie. Jusqu'à ce qu'enfin celle-ci déborde, dans le flux d'un récit sans personne, puis s'asséchant laisse apparaître le secret toujours tu, toujours su."

Formidable travail de retour sur soi, au moment où - enfin - les sentiers se mettent à bifurquer, un flot emporte le narrateur, étape par étape, liées par des enjambements de fluides : méditations cruciales au bord du fleuve, dont le courant sale appellera successivement la flaque de pluie, le lait du biberon, la fontaine tarie du Luxembourg, le sang et le pus de plaies jamais refermées, les eaux perdues d'un accouchement, la sueur d'un torse, le plâtre et la confiture pas encore solides, la pluie leurrant les escargots, la promesse d'un nuage, le fleuve de la mémoire même, la chasse d'eau réelle ou métaphorique, les larmes, le torrent de montagne vacancière, les salives mêlées des baisers, le verre d'eau boisson de grossesse, le plan d'eau artificiel de la ville nouvelle, le thé mondain dans la tasse en porcelaine matrilinéaire, la pluie ruisselant sur le chemin de la maternité, l'humidité débordant de la couche du premier-né, le sperme répandu bien entendu, la pluie à nouveau sur Cholet, le bassin d'agrément où filent d'enfantins voiliers, la mer bretonne succèdant à la Normandie abandonnée et vendue, la vague ludique sur la plage obligatoire, pour enfin se boucler au bord de ce même fleuve générateur d'introspection, qui n'est plus tout à fait le même, sans être vraiment différent.

Impressionnant de justesse et de finesse, ce bilan de demi-vie, tout en poésie faussement désenchantée, établit vigoureusement le constat du prix réel à payer lorsque, de jardin indispensable en maison de campagne souhaitée, de nouvelle voiture en thé "amical", de job nécessaire en statut idoine, l'affirmation de désirs conformes hâtivement reconnus comme partagés tient lieu de définition de l'amour et de la vie... Et ce moment où la désillusion lucide permet peut-être le rebond.

Avec sa fausse légèreté de ton et sa précision de radar millimétrique, un grand livre.
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Πάντα ῥεῖ. Philippe Annocque, Liquide.

« cette chose cause de leurs disparitions si éloignées, si différente en apparence
mais dont l'origine forcément se trouve dans un même être, une même personne (il faudrait pouvoir dire :
“le même homme”)
qui ne parvient pas vraiment à en être un, une (être, personne)
– malgré tous ses efforts ? »


Sur le rivage, assis sur un banc, un homme d'âge mûr regarde de petites brindilles emportées par le courant du fleuve. L'observateur attentif voit bien qu'il y a dans leurs mouvements apparemment anarchiques un ordre, une régularité, sauf pour certaines d'entre elles « qui sans raison apparente, sans qu'aucun obstacle puisse être identifié s'arrêtent soudain en tournant lentement sur elles-mêmes – et même parfois contre toute attente paraissent remonter contre le sens du courant de quelques centimètres. » Ces brindilles ne participent pas à la chorégraphie générale, elles sont elles aussi emportées par le courant, mais à un autre rythme et lorsqu'elles en accompagnent d'autres, c'est simplement de manière provisoire. Ces brindilles, parce que telle est leur nature – elles n'y peuvent rien –, voient passer les autres, insouciantes, en parfaite harmonie les unes avec les autres et avec les eaux du fleuve. Semblable à l'une de ces brindilles, atypique parce qu'arythmique, le narrateur s'est laissé emporter par le courant de la vie, sans pouvoir faire autrement et en se sentant toujours étranger aux autres.
Il se tient là, impassible, suite à son dernier échec, celui de son mariage avec Suzanne qui ne supporte plus sa douce indifférence, sa passivité face aux événements et à la vie. Liquide retrace les flux de conscience du narrateur. Comme les eaux du fleuve, ses pensées et ses souvenirs s'écoulent et, pour mieux marquer cet écoulement, Annocque se joue de la syntaxe, la ponctuation étant réduite à son strict minimum, pour rythmer les flux. Les paragraphes, les chapitres se terminent le plus souvent au beau milieu de phrases dont la fin amorce les suivants. Les passages de chapitre en chapitre se font d'ailleurs, la plupart du temps, par l'évocation de liquides : l'eau du fleuve, d'un torrent ou d'une chasse d'eau, des larmes, du lait d'un biberon, du whisky, une larme, du pus, du sperme, etc. Si cela ne retire rien à la beauté poétique du texte, on peut toutefois regretter que l'auteur, comme nous l'apprenons sur son blog, ait renoncé à un travail plus formel encore sur l'organisation de ses paragraphes, ceux-ci devant, à l'origine, être peu à peu décalés les uns à la suite des autres, comme pour mieux symboliser l'écoulement en cascade des pensées.
Sur son banc, il fait le point et se remémore la faillite de son existence, faillite due à son indifférence généralisée face aux choses. Cela ne signifie pas que le narrateur soit froid, distant, mais il est incapable de se sentir concerné, même lorsqu'il aime sincèrement. Ses émotions sont intériorisées et il est incapable de les extérioriser. Malgré l'amour qu'il portait à sa mère, il lui sera impossible de pleurer à ses funérailles, d'exprimer sa peine comme il le faudrait. Ses deux filles, Agathe et Flora, se détacheront peu à peu de lui sans qu'il ne sache l'éviter. Sa passivité est telle que le narrateur n'a jamais vécu sa vie, il a été vécu. Avec Suzanne, il a tout subi : la paternité, l'éducation de ses enfants, ses choix professionnels, ses nouvelles amitiés, ses déménagements réguliers l'éloignant peu à peu de Paris, etc. Sa passivité est telle qu'il est incapable de se rappeler la couleur du papier peint de sa chambre à coucher… Comment se rappeler quelque chose que l'on n'a jamais vu ? Il a pourtant participé à la décoration de sa maison, mais ses goûts sont en réalité ceux de Suzanne, il s'est toujours contenté d'approuver et c'est pourquoi l'aménagement bourgeois de sa maison de province reflète autant sa personnalité que celui plus cosy de son appartement parisien qu'il partagea avec la belle Alexandrine. Jamais décisionnaire, il est l'homme qui approuve parce qu'il n'a aucune raison de refuser.

La suite ici : http://bartlebylesyeuxouverts.blogspot.com/2010/06/philippe-annocque-liquide.html
Lien : http://bartlebylesyeuxouvert..
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Ce matin, me levant tranquillement et me connectant à Facebook, voilà ce que je découvris dans mon fil d'actualités : « Les textes d'Annocque sont simples. »

Sachant qu'une de mes missions du jour était d'écrire mes impressions de lecture sur « Liquide », j'avoue que j'ai ri, en me disant que non, vraiment non, ce n'est pas l'adjectif auquel j'ai pensé pendant ma lecture et après. Et puis, comme souvent, ça a trotté en moi, et une autre phrase m'est venue « C'est simple mais pas facile ». Serait-ce donc cela le mystère des livres de Philippe Annocque ?

Vite, un dictionnaire (Littré en ligne) :

Simple : qui n'est pas composé / Composé : qui n'est pas simple.

… D'accord, reprenons :

Simple : qui n'est pas composé, qui n'est pas double ou multiple / Composé : qui est formé de plusieurs parties. La nature ne nous offre guère que des corps composés.

Mmmm simple… non, ça continue de coincer : je ne peux décidément pas qualifier ses textes aux sens multiples de simples… Alors peut-être sont-ils « faciles mais pas simples (puisque composés de multiples éléments-sens) » ?

Revoici le dictionnaire :

Facile : Que l'on fait, que l'on obtient sans peine… Auteur facile, auteur que l'on comprend sans beaucoup de peine…

Non, toujours pas. Je raffole des textes d'Annocque mais notamment parce qu'il me demande un effort, une attention toute particulière, une lenteur de (re-)lecture et parce qu'ils m'interrogent. Et c'est cette difficulté qui les rend si délicieux, si proches de la vie ! Car soyons réalistes, la vie, les gens, le langage… il n'y a rien de bien simple ni facile dans tout ça (alors pourquoi les livres devraient-ils l'être ?) ! Et c'est tant mieux !

Dans « Liquide », je suis entrée dans les pensées d'un personnage plutôt curieux, du genre dénué de contenu… et même de contenant. Dans un enchaînement de souvenirs, il prend conscience de ce qu'il a toujours eu tendance à se fondre dans les moules-rôles qu'on attendait de lui comme un liquide qui s'adapte au regard-contenant des autres.

Si la lecture m'a semblé (un peu) difficile c'est d'abord car cette pensée est tout sauf linéaire, elle est hachée, pleine d'interrogations, « en arborescence » et nécessite de s'immerger dedans. Et c'est tant mieux ! C'est bon de prendre son temps et de se couper du monde hors-livre.

Et puis, elle m'était douloureuse cette pensée, oui… de la tristesse, du malaise, un sentiment de vide qui me pénètre… Et ça non plus, ce n'est pas forcément facile. Et c'est tant mieux ! J'aime sentir mes émotions.

Et en parlant d'émotions, c'est de cela que m'a parlé ce roman : qu'est-ce qu'un individu apparemment vide si ce n'est un être sans émotion, sans ce mouvement de la vie ? Où sont-elles passées ces émotions ? Anesthésiées ? C'est ce que j'ai choisi comme option car, par moment, le vide ne me semblait pas aussi vide qu'il n'y paraissait… Ce qui m'a d'ailleurs d'autant plus touchée ! Et disant cela, je sais que cette lecture, qui a ma préférence, m'est toute personnelle car ce livre riche-composé offre plusieurs possibilités d'interprétation ! Et c'est tant mieux ! Ça promet du plaisir pour les relectures !

Je ne serais donc pas d'accord sur le terme de simplicité. Les livres de Philippe Annocque (et Liquide en particulier) sont trop agréablement composés de toute sorte de choses : richesse-composition de la langue, du style (ah ce style si particulier, si différent et même d'un livre à l'autre), de l'humain-identités, de la vie-réalités…

Rassurez-vous tout de même : quand je parle de difficulté, celle-ci est douce et tellement agréable ! Alors, allez-y, plongez dans ce « Liquide » (oui je sais, c'est un jeu de mots un peu trop facile… la preuve par son contraire ;-)).

PS : ce n'est pas que triste « Liquide », c'est aussi des petits bijoux en mots et en images (dans la tête, les images).
Lien : https://emplumeor.wordpress...
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Un homme regarde les brindilles et le fleuve, et cherche à savoir qui il est, qui il fut, et ce qu'a été sa vie, dont il croit (dont on lui a dit) qu'il fut absent, sans consistance comme l'eau, comme sa mémoire dont il doute – et les images qui émergent et auxquelles il s'accroche, pour se juger, ont une précision extrême et sensuelle qui disent, en fait, sa présence totale aux sensations, aux instants - et le texte avance par paragraphes-strophes, de souvenirs ou explications en souvenirs ou explications et de liquides extérieurs en ces liquides dont nos corps sont pleins.
Il y a le premier amour, Alexandrine, l'éblouissement, la douche en l'attendant, et la rupture, accueillie avec une absence apparente, en regardant l'eau – le manque persistant -
la main a pris un caillou et « elle reste en suspens à mi-hauteur pendant que les yeux maintenant s'attardent au centre approximatif des cercles fugaces que sa chute y a causés. »
Il y a très vite, le rafting avec Suzanne, la jeune-fille, la femme, et son regard, le besoin de s'y refléter de façon satisfaisante, commandera, pense-t-il, toutes ses actions - et les souvenirs sont ponctués de retour vers cet homme devant le fleuve « cette station prolongée du corps assis sur le banc face à l'eau au parcours massif et continu » - le métier auprès de ce père auquel il ressemble si peu, aimant et distant, le mariage, la maison, les filles (la gymnastique aquatique et les eaux de l'accouchement), l'apprentissage du rôle de père : « puis la couche arrimée par des mains paternelles était sûre de fuir » - ses filles qui s'éloignent avec leur mère.
La mort de la mère, si discrète et nécessaire - la suite des jours, l'éloignement du père et la découverte, en parlant avec le frère ainé, au détour d'un souvenir, du couple des parents, tel qu'il fut et que l'ignorait l'enfant (et revient cette différence physique, l'indécision sur ce qu'il est).
Je crains de ne pas avoir fait sentir pourquoi j'ai aimé cette écriture qui coule sur ces 149 pages, et cet homme, qui reste seul, acceptant.


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Sur un banc face au fleuve, le narrateur revient sur sa vie. Enfant si peu sûr de lui, quelle a été sa place aux côtés de ce frère, Pierre, tellement conforme aux désirs de ses parents. Amoureux d'Alexandrine, puis de Suzanne, puis père d'Agathe et de Flora, il a toujours suivi le chemin que l'on attendait de lui. Pourtant ce fleuve qui coule inlassablement et qui charrie ces brindilles dans tous les sens lui inspire un parrallèle avec sa propre vie. L'écoulement des jours, certes, mais aussi tous les éléments liquides qui ont été révélateurs pour lui, mer, larmes,....


Philippe Annocque a un style bien à lui, une prose poétique qui évoque la fragilité et la souffrance du narrateur. Sans complètement bousculer le lecteur, il lui suggère quand même toujours d'aller voir ailleurs, dans ces détails qui ont fait de lui ce qu'il est devenu. Se laisse-t-on emporter par le courant, quelles sont les aspérités qui nous freinent et celles qui nous donnent de l'élan, et surtout pourquoi endosse-t-on ce rôle ?


J'ai beaucoup aimé ce récit qui a à voir avec l'introspection et l'enfance tout en étant le contraire d'un livre psychologique. On y entre par petites touches et on y pense longtemps ensuite.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Et Suzanne ? Suzanne au discours aujourd'hui à peine intelligible ne fut-elle pas, lors d'un autrefois désormais impensable, l'objet de quelque chose qui au présent n'existe plus, n'existe pas, n'a semble-t-il jamais pu exister ?
Ne fut-elle réellement rien d'autre que ce vase où se couler a pu passer pour une solution confortable, cette prothèse propre à imposer à l'être la forme qui lui manquait ?
(Seulement à peu près propre, rectifie le présent. Simplement moins impropre sans doute que n'a pu l'être Alexandrine aux désirs moins clairement formulés.)
Sans doute pas. Pas tout à fait. Parfois peut-être la vie a-t-elle exercé sur l'être des pressions (la pression du regard d'une personne aimante, l'impression intime d'un devenir possible) qui ont pu lui faire quitter pour un instant son état liquide.
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Maintenant cependant, au bord du fleuve après toutes ces années, les particules végétales en décomposition ont dû se redéposer au fond. L'eau enfin retrouve de sa limpidité.
En d'autres termes : à la lumière comme ils disent d'événements récents les questions autrefois commodément enfouies se posent de nouveau, s'imposent à l'esprit défait, dépourvu de ses anciennes défenses.
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"Aventure" aussi est un mot prompt à se détacher, pour venir flotter un instant devant le regard, quelque part entre le fleuve et les yeux, le temps que s'y accroche l'attention.
Il a changé de sens, ce mot, avec le temps.
Ou plutôt, les sens ont fini par s'accumuler, s'empiler, s'additionner, au fil des années, en sédiments superposés.
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Des larmes oubliées et silencieuses de petit enfant chagrin sans doute se superposaient aux flaques de la cour comme aujourd'hui les flaques aux flots opaques du fleuve (image d'une perpétuelle avancée perpétuellement sur place) présent aux yeux maintenant secs,
de flots en flots, de la sorte croissants..
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Ne pas être. Ne pas être n'a sans doute jamais été aussi clair. Ne pas être n'a sans doute jamais été aussi clairement le moyen de ne pas souffrir
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Videos de Philippe Annocque (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Annocque
SOIRÉE DE LANCEMENT DE LA REVUE CATASTROPHES #3
Avec Philippe Annocque, Guillaume Condello, Frédéric Forte, Julia Lepère, Cécile Riou & Pierre Vinclair
Catastrophes est une revue d'écritures sérielles, animée par Laurent Albarracin, Guillaume Condello et Pierre Vinclair. Bimestrielle en ligne (30 numéros sont parus), elle paraît tous les 18 mois en format papier, sous la forme d'une anthologie comprenant certaines des propositions poétiques les plus stimulantes de l'époque. Les quatre ensembles qui composent Catastrophes 3, « Dit impossible », « Rites rêvés », « Traduit en langue fauve » et « Mondes suspendus », présentent tous une dimension des rapports du poème, dans son essentielle étrangeté, à un monde qui ne fut pas toujours là et qui disparaîtra peut-être : assumer l'impossible, rêver d'une parole rituelle, articuler dans la langue commune une parole fauve, penser dans le vertige de la disparition, sont autant de promesses, fragiles, de faire de l'écriture le lieu d'une création radicale, à même d'exorciser la fatalité du néant.
À lire – Revue Catastrophes 3, coll. « S!NG », éd. le corridor bleu, 2021.
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