Ce qui suit n'a pas le moindre rapport...
Francis C.
Un amour BOLDAVE
Chacun se souvient du très attachant, du très beau livre de Francis C. Quand reverrai-je ma Boldave ?
Cet hymne délicat – quoique parfois cru – mais dans lequel l'érotisme est transfiguré par Francis C. en un hymne universel et une fusion de l'âme par l'apaisement des passions des corps, cet hymne disions nous a été écrit dans une langue magnifique, mais dans combien de douleurs…
Francis C. avec la pudeur qu'on lui connaît refuse de le dire mais on sent sous cette prose trop travaillée pour avoir été écrite dans le bonheur, toute la mélancolie d'un être habitué à fréquenter les sommets.
Francis C., on le sait, par delà l'immense savant connaisseur oh combien subtil et pénétrant de la Boldavie dans tous ses aspects – connaissance d'une telle largeur, d'une telle densité qu'on a pu dire de lui qu'il est le Pic de la Mirandole de la Boldavie contemporaine – eh bien, Francis C. est aussi ou devrions nous dire avant tout un homme dans lequel bat un coeur lequel, il y a quelques années s'était tourné vers une jeune Boldave dont nous ne connaissons que les initiales A.B. mais ces initiales sont déjà un programme. Une rencontre brève mais d'une telle intensité que cet homme, à l'apparence dure et sévère en reste encore marqué.
La mélancolie d'un esprit trop fier, trop digne et trop blessé par une rencontre que les réalités politique (et également la réalité conjugale de Francis C.) n'ont pas permis de rendre cette histoire aussi étenelle que les amours de
Tristan et Iseult ou ceux de Félicie Morsmoilà et de Raymond Jeteveu. Quel musicien saura comme Wagner pour Tristan et Isolde chanter cet amour à la fois accompli et inachevé ?
Une source qui préfère rester anonyme, nous a confié un cliché représentant A.B., l' amour Boldave ; on est bien loin du cliché dérobé par un quelconque chasseur de sensationnel, on est dans l'oeil épris de Francis C. qui tenait l'appareil. A l'exception de cette photo, on ne sait rien de cette femme, Francis C. ayant préféré célébrer l'universalité de l'amour et le plaisir des sens plutôt que d'entrer dans la banalité des événements d'une vie.
On constate néanmoins que cette jeune femme, au type Boldave très marqué, était d'une grande beauté, et que les plaisirs de la nuit ont pris le pas sur les heures de repos.
Francis C., c'est clair, n'a pas menti dans son si beau roman.
Nous le lirons lors d'un prochain voyage dans ce beau pays, nous écouterons les musiques traditionnelles, en buvant les alcools des fruits locaux.
©Mermed
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