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Critique de jalleks


Amélie Antoine, elle a sa patte à elle.
Bien reconnaissable. Dans le fond, comme dans la forme.
Dans ce nouvel opus, on commence par la fin. Histoire de nous embarquer vers la genèse de toute l'histoire.
Et le pari est réussi, j'ai eu du mal à lâcher le livre.
Parce que je suis maman, parce que la maternité, ou son désir, est un sujet qui devient vite évident dans la vie d'une femme. mais aussi dans celle de l'homme. Car un bébé, ça se fait à deux, dans la majeure partie des cas.
Et l'auteure nous expose différents points de vue.
Ceux qui rejettent ce petit être issu de leurs cellules parce qu'il ne sont pas prêts.
Ceux qui sont devenus parents, un peu par accident, un peu par convention, mais sans jamais avoir la fibre aimante et affectueuse. Dans les gestes et dans les mots.
Ceux qui n'arrivent jamais à couper le cordon, comme si leur enfant n'était jamais que le prolongement d'eux-mêmes.
Et puis il y a ceux qui en veulent un à tout prix, mais pour qui ça ne fonctionne pas, à l'instar de Mathilde qui se laisse envahir par son désir, voire son besoin de devenir mère. Jusqu'à en devenir une obsession.
Amélie Antoine analyse le sujet avec beaucoup d'objectivité à mon sens. Tout est juste.
Elle sait pointer le doigt où il faut, encore une fois.
Et que dire de la construction du livre, par laquelle Amélie Antoine m'a de nouveau séduite par son originalité !
Le décor est planté dès le début, elle ne part pas dans des tergiversations à n'en plus finir.
Et plus on avance dans la lecture, plus on devient addict.
Bravo, Amélie, tu as fait mouche encore une fois !
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