La "libération nationale" fut fêtée en Espagne par un véritable bain de sang, dans un climat de folie meurtrière qui dura des années. De Barcelone à Séville, de La Corogne à Valence en passant par Madrid, on vit couler le sang de la jeunesse espagnole antifasciste. Les pelotons d'exécution fusillaient jour et nuit. Une simple accusation et c'était un homme envoyé à la mort. (...) Combien d'Espagnols tombèrent ainsi entre 1939 et 1943 ? On n'en saura probablement jamais le chiffre exact. Des centaines de mille, mais ... combien ?