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EAN : 9782757827987
312 pages
Points (05/04/2012)
3.78/5   121 notes
Résumé :
Erwin a 17 ans lorsque, au sortir au sortir de la guerre, il se retrouve après une longue errance en Europe sur la côte de Naples au cœur d'un groupe de réfugiés apatrides. Il a tout perdu : père, mère, langue, environnement familier… et émerge peu à peu du sommeil auquel il a recours pour faire revivre tout un pan de sa vie anéanti.
Enrôlé, avec d’autres jeunes gens de son âge, par un émissaire de l’Agence juive, il se prête à l'apprentissage intensif de l’h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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sur 121 notes
« Depuis la fin de la guerre, j'étais plongé dans un sommeil continu. Je passais de train en train, de camion en camion, de carriole en carriole, tout en demeurant dans un sommeil épais. »

Edwin, dix-sept ans à peine, ne parvient pas à sortir du sommeil profond dans lequel il est plongé depuis que les camps ont déversé sur les routes les milliers de malheureux qui ont enduré l'indicible.

Lorsqu'il dort, l'adolescent originaire comme l'auteur de Czernowtiz en Bucovine, revoit et converse avec son père écrivain, sa mère attentionnée ainsi que ses oncles Arthur et Isidore. Edwin rêve en continu de son retour dans ses Carpates natales et des retrouvailles tant attendues avec sa famille. Ses camarades d'infortune qui tentent de gagner Naples, ne parviennent pas à le sortir de sa torpeur et se relaient pour le porter jusqu'à la Méditerranée.

« Je vainquis le sommeil et me levai. La mer était déjà brûlante. de jeunes réfugiés grandis trop vite barbotaient, d'autres nageaient. C'était un spectacle stupéfiant d'étrangeté. »

Sur le rivage maritime, le narrateur se réveille enfin. Un réveil progressif au cours duquel il reprend contact avec le monde qui l'entoure, entre de longues plongées dans les bras de Morphée. Il rejoint une communauté de jeunes hommes rassemblée autour d'un adulte nommé Efraïm. Une communauté qui se destine à rejoindre la Palestine pour participer à la construction de l'État d'Israël.

Edwin saisit peu à peu la nature du projet d'Efraïm, qui est de transformer les jeunes juifs originaires d'Europe de l'Est, pour la plupart non pratiquants, en des soldats sionistes et pieux. Au-delà des exercices physiques que leur impose leur maître empli de sagesse, il leur faudra apprendre l'hébreu, et renoncer au prénom que leur ont donné leurs parents pour adopter un prénom hébraïque. Malgré ses réserves, Edwin, qui plonge encore parfois dans un sommeil de plusieurs jours, devient ainsi Aharon et tente d'appréhender l'ancien testament.

« Ma langue originelle était en recul constant tandis que l'hébreu prenait racine, élargissait mon horizon et me liait à la terre et aux arbres. »

L'escouade menée par Efraïm atteint enfin une ferme située en Palestine, et apprend à travailler la terre, tels les pionniers d'un nouveau monde. Les jeunes hommes apprennent également le maniement des armes et se préparent au conflit armé qui gronde. Lors du premier assaut donné par Efraïm envers un ennemi qui ne cesse de les harceler, le destin d'Aharon basculera à tout jamais.

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« Le garçon qui voulait dormir » mêle la vie « réelle » de son héros, qui se déroule pour l'essentiel en Palestine, avec sa vie « rêvée » qui se déroule dans les Carpates en compagnie de sa famille. Aux jours passés sous le soleil brûlant de la terre promise, se succèdent les songes des nuits en Bucovine, qui voient défiler des trains, apparaître les oncles Arthur et Isidore, et donnent au narrateur l'occasion de dialoguer avec ses parents bien-aimés.

« La vie est un songe » écrivait Pedro Calderón de la Barca en 1635 dans une pièce de théâtre métaphysique.

Dans ce roman doux-amer, Aharon Appelfeld renverse la proposition de Calderón, en immergeant son héros dans un long sommeil dans lequel « Un songe est la vie ».

Durant les longues heures où Edwin plonge dans un sommeil en forme de voyage vers sa terre natale, les rencontres avec ses oncles, les discussions avec ses parents, l'évocation de son grand-père pieux, paraissent tout aussi réels que les instants où le héros éveillé découvre une Palestine dont il ignorait l'existence.

Durant cette vie nocturne, il croise des anciens amis de ses parents, qui lui vantent la qualité de la plume de son père, qui n'a pourtant jamais été publié, la douceur de sa mère mélomane, ainsi que le respect qu'intimait la foi de son grand-père.

Cet entrelacement entre « la vie rêvée » et « la vie vécue » du héros, qui évoque un double de l'auteur, confère une forme de profondeur métaphysique à « L'enfant qui voulait dormir ». En renversant la proposition de Calderón, l'auteur nous rappelle que les songes ne sont pas seulement le refuge d'un enfant qui a survécu à l'indicible, mais un lieu où une autre forme de vie se joue, tel un théâtre d'ombres chinoises, qui se superposerait à cet autre théâtre où se mêlent le sang et les larmes que nous nommons la « réalité ».

À travers ce roman lumineux où l'intensité des songes du héros semble parfois infiniment supérieure à celle de sa vie éveillée, Aharon Appelfeld parvient à éclairer le tragique de l'Histoire d'une lumière d'une douceur infinie.

La beauté onirique du « garçon qui ne voulait pas dormir » nous rappelle enfin toute la pertinence de la célèbre maxime de Marcel Proust, qui définit à sa façon ce lieu qui réunit les songes et la vie : « La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c'est la littérature. »

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Un jeune garçon qui a tout perdu se réfugie dans le sommeil pour revoir les siens et trouver un sens à sa vie.

En lisant ce livre sur l'exode,la perte,la reconstruction, on ressent la dimension autobiographique et le cheminement de l'auteur.Avec des mots simples et évocateurs, sans jamais nommer précisément ce qu'il est advenu,il parvient à créer un texte lyrique qui relie chacun de nous à sa propre quête.
La force de la langue,l'esprit d'un peuple,la renaissance,des thèmes qui sont toujours d'actualité car ils représentent notre universalité et nos origines.Essentiel
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Formidable ! J'aime beaucoup cet auteur, ses textes sont profonds et poétiques a la fois. Dans celui ci, il se livre . Comment ne pas être réceptive a ce jeune homme a peine sorti de l'enfance qui doit se reconstruire sur les ruines de sa famille. Sensible, grave par moment, philosophique tout y est !
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Le garçon qui voulait dormir raconte l'arrivée d'un adolescent juif en Palestine mandataire. Après avoir connu le ghetto et les camps, Erwin (qui deviendra Aharon) se réfugie régulièrement dans l'hypersomnie pour retrouver en songe ses parents disparus pendant l'holocauste. A la suite du récit de son adaptation au kibboutz, censé faire de lui un homme nouveau grâce au maniement de la bêche et du fusil, le roman illustre largement son long et difficile apprentissage de l'hébreu qui éveille chez lui une mélodie oubliée, tout droit sortie des prières de ses grands-parents. Elle le réveillera totalement en lui donnant le goût de l'écriture.

Sans trop savoir pourquoi j'ai toujours eu quelques difficultés à considérer A. Appelfeld comme un écrivain israélien. Lui même ne se définissait pas comme tel mais plutôt comme « un Juif écrivant en Israël ». Je crois en avoir compris la raison en lisant ce roman car même s'il a changé de prénom et de nationalité, adopté une autre langue et un autre mode de vie, son "moi profond" est toujours resté sur les lieux de son enfance, en Europe de l'Est, là où sont profondément ancrées ses racines. Et ce sont ses écrits qui lui permettent, bien mieux que les rêves, de maintenir vivant le passé, ceci en refusant l'anéantissement de la mémoire et l'aplatissement de l'âme.
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Erwinn, l'enfant du sommeil a été porté par les réfugiés qui ont veillé sur lui endormi, de train en train, de camion en camion de carriole en carriole, de Bucovine jusqu'à Naples où commence le récit, attendant l'embarquement pour la Palestine.

Efraïm est venu entraîner les adolescents: entraînement physique, mais aussi apprentissage de l'hébreu. Les jeunes apprennent sans livre ni cahier, répétant en courant les poèmes de Rahel, de Lea Goldberg, de Nathan Alterman '"judaïsme des muscles" censé les régénérer et les distinguer des réfugiés les séparer de ce qu'ils avaient vécu, le ghetto, les cachettes.... Il semble que le rêve récurrent du XXème siècle a été de forger un homme nouveau. Faire des Juifs hébraïsants, musclés, bronzés, combattants capable de défendre le Yichouv qui n'est pas encore l'État d'Israël. L'entraînement continuedans une colonie agricole où les jeunes gens construisent des terrasses, y apportent la terre, plantent des arbres et perfectionnent leur hébreu dans la lecture de la Bible. La métamorphose ne se fait pas sans résistance. La pierre d'achoppement est le nom hébreu qui doit remplacer le nom donné par les parents.

"on ne change pas de nom, tout comme on ne change pas de langue maternelle. le nom c'est l'âme. En changer c'est ridicule." Ce mot ridicule désignant chez mon père non seulement une dys-harmonie mais aussi une forme de bêtise"

Le héros du livre résout cette contradiction, et la douleur de la perte de ses parents par le sommeil. le garçon qui voulait dormir retrouve sa mère, son père et les amis de celui-ci, sa maison, à Czernowitz (Bucovine). Il dialogue avec eux dans sa langue maternelle - l'Allemand, rarement nommé. Il leur raconte sa nouvelle vie, ses progrès, ses projets de devenir écrivain comme son père. Dans la maison de son enfance, la vie tournait autour des livres, des livres écrits par le père, refusés par les éditeurs, de la littérature allemande, de Zweig, Schnitzler et surtout de l'admiration pour Kafka.

L'action se déroule juste avant la Déclaration d'Indépendance d'Israël et après pendant la guerre qui l'a suivie. Pourtant ce n'est pas un récit héroïque. le narrateur est touché gravement aux jambes dès sa première escarmouche. La suite du récit se déroule donc à l'hôpital puis dans une maison de convalescence. Plusieurs de ses camarades y sont également blessés. Pendant deux ans il lutte pour retrouver l'usage de ses jambes. Relier ses jambes à son corps. Il copie la Bible pour relier les lettres hébraïques à ses doigts. Car c'est en hébreu qu'il écrira ses livres. Apprentissage physique de la langue. Rapport très étroit au texte.

Ambiguïté aussi de son lien au sacré, à la prière. le monde de son enfants, intellectuels éclairé était loin de la religion. La venue en Palestine était aussi une démarche laïque "nous sommes venus dans ce pays pour vivre la réalité et dans la réalité tu dois chasser le verbe "prier" de ta tête. Les Juifs ont bien assez prié comme ça même trop" déclare un des convalescents qui le voit copier la Genèse.

Relier la langue au corps est le fil conducteur de ce livre complexe se déroulant dans deux lieux intimes: rêves de l'enfance en Bucovine et dans la réalité d'Israël qui se construit .



Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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critiques presse (7)
Liberation
16 juillet 2012
Bref et dense, c’est un récit total sur l’après et la survie avec les fantômes.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
11 avril 2012
Le beau livre d'Aharon Appelfeld est l'histoire d'une renaissance et d'une acceptation de la mort comme « un des visages de la vie ».
Lire la critique sur le site : Telerama
LesEchos
27 juillet 2011
Dernier opus inspiré de la vie de l'auteur, né en Bucovine en 1932, « Le garçon qui voulait dormir » conte le difficile apprentissage d'une nouvelle vie bâtie sur un travail mystérieux et salvateur de mémoire et de deuil.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaPresse
11 juillet 2011
En lisant Appelfeld, on entre dans un monde étranger qui nécessite, pour en saisir la force, un isolement et un recueillement quasi religieux.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
28 juin 2011
Chacun est plusieurs, nous dit Appelfeld. Au fond de nous s'est déposée la mémoire d'êtres que nous n'avons pas été, de situations que nous n'avons pas vécues. Et l'écriture permet d'y accéder. Elle est "une extension de nous-mêmes". Comme la prière ou... le sommeil.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
16 juin 2011
Avec ce récit autobiographique, Appelfeld - Prix Médicis étranger en 2004 - signe une parabole magnifique sur l'exode, sur les tourments d'une enfance sacrifiée et sur les pouvoirs rédempteurs de la langue, lorsqu'elle devient le miraculeux instrument d'une renaissance.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeSoir
14 juin 2011
Que de rencontres lumineuses, de moments de grâce, d'invention littéraire, dans ce roman superbe qui n'élude aucune question.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Dans "Le Garçon qui voulait dormir" Erwin, le personnage principal, est un adolescent rescapé des camps que tous appellent « le garçon du sommeil ». Depuis la fin de la guerre, il dort. Pour oublier les épreuves, revivre son enfance et pour se recréer. « Dans mon sommeil j'étais relié à mes parents, à la maison dans laquelle j'avais grandi. » Ses compagnons d’infortune le nourrissent et le portent comme s’il représentait leur unique espoir. Au cours de cette douce torpeur Erwin traverse le temps et retrouve les voix aimées de ses parents ou de ses grands-parents disparus lors de la Shoah et il converse avec eux en rêve. Il leur demande conseil pour tenter de renaître à sa nouvelle réalité : le camp de réfugiés dans lequel il se trouve, dans la région de Naples. Il se demande : se peut-il que "nous portions en nous d'autres personnes que nous-mêmes" ? L’écriture est une façon d’accéder à la mémoire d'êtres et de situations déposés en nous comme des sédiments fertiles. Le sommeil profond devient une source de recréation.

L’histoire est autobiographique, déclare Aharon Appelfeld: " Comme lui, j'ai compris que je ne pourrais jamais plus communiquer avec mes ancêtres dans ma langue maternelle devenue celle des assassins. C'est pourquoi je me suis lancé dans l'hébreu. Chaque jour, je recopiais un passage de la Bible. Ce fut non pas un apprentissage grammatical ou intellectuel, mais la lente construction d'un lien intime passant par la musique et la couleur des mots."
Dans le camp de réfugiés avant le grand départ pour Israël, Erwin change de nom, de langue, et se métamorphose physiquement sous la houlette d’un agent d’Israël enthousiaste, Efraïm qui a sélectionné les meilleurs espoirs du camp et leur impose une discipline rigoureuse. Les jeunes recrues sont peu à peu isolées de leurs anciens compagnons et de leur langue première.

Après une traversée en bateau très éprouvante, les voilà installés en Israël occupés à la construction de vergers en plein désert, tout en subissant un entraînement militaire intensif. Au cours de la guerre civile qui éclate avant la création du nouvel état, il perdra l’usage de ses jambes lors de la première escarmouche. Le voilà infirme, une longue rééducation qui dure plusieurs s’impose à nouveau pour relier ses jambes invalides à son corps. Ses compagnons lui rendent visite et racontent leur vie. Aharon renoue avec les vertus du sommeil et fait confiance à la vie que peut ressusciter l’hébreu, langue de silences et de prières.

A l’instar de son père, dont l’espoir de devenir écrivain avait été déçu, il veut devenir écrivain. Il se reconstruit porté cette fois par la vertu de la langue hébraïque qu’il fait sienne en recopiant inlassablement la bible. La guérison physique ira de pair avec l’acquisition de ses nouvelles racines linguistiques et mythiques. La langue est source d’espoir, berceau d’humanité et d’imaginaire. Lieu privilégié de reconstruction quand le silence est devenu le seul moyen de décrire ce qu’ils ont tous nommé, lui et les rescapés, La Catastrophe
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Je relus plusieurs fois le passage. Je n'avais jamais entendu une histoire avec ce rythme. Les fait enchâssés, la ponctuation, la tension qui montait. J'entendis soudain mon père s'écrier: "Franz Kafka a forcé des barrages. Ses chevaux galopent, mais il sait où il les conduit." J'ignorais alors que ce compliment dissimulait une accusation très dure contre lui-même.
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Isidore était un employé de banque qui prenait soin autant de son apparence que de son appartement de célibataire, qui lisait de la littérature et de la philosophie, avait un abonnement au théâtre et à la salle de concerts. Il était couvert de femmes. Ses vertus exceptionnelles, sa curiosité, sa culture et sa pensée autonome avaient élevé une barrière en lui et la petite bourgeoisie juive.
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Les paroles convaincues agissent en secret et arrachent imperceptiblement les pousses fragiles plantées dans nos jardins secrets.
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Elle est belle, encore jeune, pourquoi me consacre-t-elle tant de temps ? me demandais-je.
J'avais envie de lui dire que sa vie était aussi importante que la mienne, mais son expression concentrée, sa manière d'être immergée dans chacun de ses actes me disaient que ces considérations lui étaient étrangères.
Plus encore : elle m'apparaissait comme une femme fière dont la vraie vie était intérieure.
Et à d'autres moments une femme qui avait renoncé à sa vie au bénéfice des autres.
Qui sait ce qu'elle avait traversé, où elle avait laissé ses parents ? De toute façon, tous ceux qui n'étaient pas nés ici avaient traversé un grand nombre d'épreuves.
Il m'arrivait d'avoir envie de m'écrier : Toi aussi tu es être plein de beauté, tu es digne d'attention. Mais chaque fois, je pensais que j'aurais l'air stupide.
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« L'amour soudain », d'Aharon Appelfeld, c'est à lire en poche chez Points Seuil.
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