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EAN : 9782072793752
320 pages
Gallimard (08/11/2018)
3.87/5   440 notes
Résumé :
Elles sont trois, ces dames de la famille Kimoto, avec leurs amours, leurs passions, leurs drames qui nous racontent le destin de la femme japonaise de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui.
Toyono, la grand-mère, incarne la tradition, immuable, ancestrale ; Hana, figure centrale du roman, va se trouver déchirée entre le passé et ses aspirations personnelles avant de devoir affronter la génération montante en la personne de Fumio, sa fille, qui, après de violen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (90) Voir plus Ajouter une critique
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sur 440 notes
À travers une saga familiale sur quatre générations, l'évolution de la condition féminine , du Japon traditionnel de l'ère Meiji de la fin du XIXéme siècle jusqu'après la seconde guerre mondiale.

Chez les Kimoto, une famille ancienne et aisée, elles sont deux femmes , la grand-mère Toyono, 76 ans et sa petit fille Hana, vingt ans. Tradition oblige on doit marier Hana. "On doit", car c'est la famille qui choisit le gendre selon des critères et des superstitions strictes, ici la décision revenant à la grand-mère paternelle autoritaire, la mère étant décédée, et le père soumis à sa propre mère.
Les deux femmes sont très proches et sont " des femmes cultivées ", étant toutes les deux allées à l'école secondaire tout ayant reçues une éducation ménagère et artistique stricte. Ce qui est assez rare pour l'époque et Hana s'en apercevra une fois chez la famille de son mari. Mais même l'école secondaire se donne pour tâche de dispenser à ses élèves une éducation faisant d'elle des bonnes épouses et des mères avisées.....une éducation qui va osciller pour la troisième génération, avec l'avènement de la modernité, précisément pour la fille d'Hana, Fumio. Mais Hana aussi n'y restera pas indifférente, et son intelligence et sa personnalité feront d'elle plus qu'une épouse et une mère avisée. Suivra la fille de Fumio, qui elle, dû à la guerre, n'aura même pas l'opportunité de se faire des examens de conscience pour choisir entre tradition et modernité.
Des femmes qui appartiennent " à la race des forts ", impressionnantes, qui m'ont laissée admirative, surtout le personnage de Fumio que j'ai adoré ( l'écrivaine parle d'une femme trés grande, alors qu'elle précise à un moment qu'elle mesure 1,63 mt.....les femmes japonaises devaient être vraiment très petites de taille à l'époque).
Quand aux hommes l'ère Édo, Meiji, Taisho,....rien n'y change, des machos.

Un livre intéressant sur les nombreuses traditions qui font, frémir,sourire, attendrir.
Comme l'aîné de la famille qui hérite de tous les biens matériels et qui lui seul peut porter le nom de la famille ( un peu comme dans l'Angleterre de l'époque),
Le cadet de la famille qui ne recevant rien, doit se faire adopter par la famille d'une fille, en préférence riche,
La femme enceinte qui se rend au temple pour y accrocher comme offrande des charmes en forme de sein, pour l'accouchement facile et la bonne croissance du nouveau-né......

Les romans japonais du siècle dernier que j'ai lu sont presque sans exception des lectures magnifiques, pleine de poésie et de charme, avec des descriptions de la nature, des personnes, des coutumes et des relations intéressantes et d'une délicatesse infinie, celui-ci ne dérogeant pas à la règle. "S'habiller pour le mariage en tomessodé..."/ le lierre qui symbolise le sexe féminin, parce qu'il s'enroule autour du tronc qui le nourrit / La beauté insolite des dents noircies ( eh oui ! ) /...... des détails émouvants à découvrir dans ce beau livre. Si vous aimez la Littérature japonaise vous ne pouvez pas y passer à côté.

"......et, à l'horizon , il n'y eut plus que l'océan.....l'immense océan à la couleur changeante dans le soleil qui dansait sur les vagues."

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"Le Kishū, où coule le fleuve Ki,
Est un pays très boisé.
Vous qui y cherchez une femme
Prenez la plus belle des fleurs;
La demoiselle Kimoto du mont Kudo
Qui éclipse toutes les autres."

***

Paru en 1959, ce classique de la littérature japonaise retrace à travers les destinées de plusieurs générations de femmes issues d'une même lignée, l'évolution de la condition féminine depuis la fin du XIXème Siècle (ère Meiji) jusqu'au lendemain de la Seconde guerre mondiale (ère Shōwa).

Le pays du Soleil levant se trouve alors à une période charnière de son histoire. En rupture avec l'ancien régime féodal qu'était le Shogunat, il sort de l'isolationnisme volontaire pour s'ouvrir au monde occidental et s'engage sur la voie de la modernisation.

Puisant l'inspiration au sein de son propre cercle familial pour façonner ses personnages, Sawako Ariyoshi (1931-1984) nous transporte sur l'île de Honshū dans la région du Kansai d'où elle est originaire.

Sa prose alliant élégance et délicatesse se fait dès les premières pages, promesse d'un merveilleux voyage à venir.

*

"Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. "

Derniers instants de complicité partagés. Promise en mariage à l'aîné d'une riche famille de propriétaires terriens, Hana s'apprête à quitter définitivement celle qui l'a choyée comme sa propre fille tout au long de ses vingt années d'existence.

Élevée par sa grand-mère paternelle dans le plus profond respect des traditions, elle a reçu une éducation de grande qualité, la prédisposant à devenir - selon idéal confucéen, une "bonne épouse et mère avisée" (ryôsai kenbo).

Gracieuse, intelligente et extrêmement dévouée aux siens, la jeune femme s'évertuera - sans jamais montrer le moindre signe de protestation, à remplir le rôle subordonné mais néanmoins essentiel (pour ne pas dire pilier) qui lui est dévolu.

Le vent de la révolte et de la mésentente soufflera avec Fumio, l'aînée de ses filles. Loin de vouloir marcher sur les traces de sa mère , celle-ci cherchera à se libérer des carcans traditionnels et du joug patriarcal en imposant ses choix de vie.

Refusant de s'intéresser aux arts traditionnels et aux enseignements ménagers, elle entrera en constante confrontation avec Hana. Un fossé d'incompréhension finira bientôt par les séparer.

"Ma mère a des idées complètement périmées. En prétendant me tenir en bride, elle se comporte en ennemie de toutes les femmes du Japon. Pour une représentante du même sexe, c'est impardonnable. "

Désireuse de poursuivre des études universitaires, elle partira à Tokyo et adoptera "un mode de vie entièrement neuf" contrariant les desseins parentaux, avant de donner le jour à Hanako. Une enfant qui pourrait bien représenter le trait d'union entre les générations, entre hier et aujourd'hui …

*

S'étirant sur près de soixante ans, Les Dames de Kimoto est une fresque familiale et sociale richement documentée qui décrit le lent mouvement vers la modernité d'une société régie par des traditions multiséculaires.

Fervente admiratrice de Simone de Beauvoir, Sawako Ariyoshi met ici à l'honneur quatre générations de femmes qui font chacune courageusement face aux défis, exigences, contraintes et multiples bouleversements de leur époque.

Plongés dans l'intimité des foyers et des relations familiales que l'auteure dissèque avec grande minutie, nous partageons les "petits et grands" événements auxquels sont confrontés les différents protagonistes : naissances, mariages, vieillesse, décès, enjeux liés à l'héritage, conflits intergénérationnels mais aussi mondiaux, etc.

L'occasion en est ainsi donnée d'approcher une culture ancestrale fascinante par le biais des us et coutumes rythmant le quotidien et les tranches de vie. Voici d'ailleurs, une des facettes du récit qui m'aura sans aucun doute le plus enthousiasmée. Au moment de tourner la dernière page, une certitude : j'irai à la rencontre des autres romans de cette écrivaine talentueuse et engagée.

Je remercie l'amie Babeliote à l'origine de cette belle découverte (Idil si tu me lis)! Une lecture à la fois dépaysante, enrichissante et captivante que je vous recommande à mon tour chaleureusement.
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Voici une très belle histoire pétrie des traditions ancestrales et immuables incarnées par Hana , calme et diplomate, rassurante , intelligente et cultivée « Figure Féminine Centrale du roman, » tiraillée , déchirée entre le passé incarné par sa grand- mère respectée Toyono et ses aspirations personnelles , depuis la fin du XIX ° siècle, au JAPON.

Richement documenté, agréable à lire, de la cérémonie du thé aux arrangements floraux, aux drames et aux passions vécues par quatre générations de femmes cet ouvrage poétique est ciselé et sensible.
L’écriture est dépouillée , raffinée, d’une élégance surannée, subtile et douce .



Cette fresque historique et familiale nous renseigne au plus près avec grâce, volupté, douceur à propos des règles d'usage , des us et coutumes d'une époque charnière de l’histoire du Japon: les étiquettes et les contraintes , les vêtements - carcans, les kimonos de cérémonie mais aussi l’égalité des droits des hommes et des femmes , la liberté de s'épanouir et de s’exprimer , la liberté de l’amour.

Un tableau attachant , subtil et saisissant de la condition féminine au Japon aussi fragile qu'un cerisier en fleurs .....
Quel plaisir la littérature japonaise !
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Issue d'une famille très respectée, Hana a été formée et élevée par sa grand-mère, une maîtresse femme qui a choyé sa petite-fille, qui respecte scrupuleusement les enseignements de son aïeule et épouse l'homme qu'elle lui choisit.

Cultivée, intelligente et diplomate, Hana est intransigeante avec ses enfants et soumise à son mari, même si en réalité c'est elle qui contrôle tout. Un rôle de femme soumise dans lequel sa fille aînée, Fumio, une jeune fille brillante et rétive à l'apprentissage des arts traditionnels, refuse de se laisser enfermer. Après avoir choisi ses études, Fumio milite pour la libération des femmes et se marie avec l'homme de son choix. Hana ne trouvera une consolation de cet échec qu'avec sa petite-fille.

Quatre générations de femmes japonaises d'une même famille que l'on voit traverser les conflits, vivre les grands et les petits évènements de la vie. Passer d'une société très codifiée à la fin du XIXe siècle, écrasée par le poids des traditions, dominée par le respect à l'extrême des préséances, par la suprématie de la branche aînée au détriment des branches collatérales et par la soumission des femmes, à un XXe siècle plus libéral - autorisant les femmes à s'exprimer et à décider de leur vie - mais profondément marqué par les guerres.

Un roman à l'écriture dépouillée, délicat et raffiné, que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
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C'est avec un soin tout particulier que Toyono a choisi un mari pour sa petite-fille Hana. Il faut dire que dans la vallée de Wakayama, les Kimoto sont une famille qui compte et la jeune Hana est un parti convoité. Basé sur les traditions, les superstitions et une connaissance exacerbée des enjeux politiques de la région, le choix de Toyono s'est porté, à la surprise générale, sur Keisaku Matani. Issu d'une famille moins prestigieuse que celles de certains prétendants, Keisaku est pourtant un jeune homme plein d'avenir, déjà maire de son village à seulement vingt-quatre ans. Et même si c'est un crève-coeur pour la vieille dame d'envoyer sa petite-fille si loin le long du fleuve Ki, elle sait que grâce à son éducation, ses bonnes manièes et son intelligence, Toyono saura se faire accepter et aimer par les Matani et fera de Keisuka un homme d'importance.
Et en effet, respectueuse des traditions, bonne épouse, mère attentive, bru attentionnée et soutien pour toute la famille, Hana a confirmé toutes les prédictions de sa grand-mère, appréciée de tous et menant les Matani vers les plus hautes sphères. Ses seules inquiétudes sont venues de son beau-frère, jaloux de la position d'aîné de Keisaku et de Fumio, sa propre fille.
Fumio la rebelle, l'indépendante. Fumio qui se moque des traditions, déteste porter le kimono, ne souhaite surtout pas se marier avec un homme choisi pour elle par sa mère. Fumio veut quitter la province, s'installer à Tokyo, se détacher de cette mère envahissante qui est la sienne.
Avec Fumio, c'est la modernité qui fait souffler le vent de l'indépendance de la femme, mais ce sont aussi les temps qui changent, la guerre qui balaie les vieilles coutumes. Hana devra s'adapter mais aura aussi la joie de se rapprocher d'Hanako, sa petite-fille.

Une saga familiale du point de vue des femmes. Des femmes fortes, déterminées, qui savent mener leurs barques. Réputées pour leur beauté et leur intelligence, les dames de Kimoto sont des femmes éduquées mais respectueuses des traditions qui placent la femme au service de l'homme.
Nous sommes dans le Japon de l'ère Meiji, dans la région de Wakayama, loin de la capitale. Les grosses fortunes y vivent paisiblement, de la culture du riz et de l'exploitation des forêts et font fructifier leur patrimoine en s'alliant entre familles puissantes. Un monde harmonieux et délicat où l'on respecte les traditions ancestrales : l'aîné hérite de tous les biens, la jeune mariée coupe tout lien avec sa famille pour être adoptée par sa belle-famille, la bru s'occupe de ses beaux-parents, etc.
La guerre va dérégler l'ordre des choses. Les familles vont décliner à cause des hommes tombés au front ou des jeunes désireux de voir du pays. Par la force des choses, certaines coutumes vont tomber en désuétude et les femmes vont s'émanciper. Mais les dames de Kimoto ont de la ressource et si Toyono et Hana incarnent le Japon ancestral et Fumio la rébellion, Hanako est une femme moderne capable de concilier le passé et le présent pour un avenir meilleur.
Une belle saga historique très documentée. Tout le raffinement du Japon dans une histoire faite de grandeur et de décadence, de féminité et d'émancipation. Une belle découverte.
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critiques presse (2)
Actualitte
05 septembre 2022
Voilà une BD de qualité qui nous donne envie de découvrir le roman original. À dévorer sans attendre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDZoom
16 mars 2022
Sans jamais perdre pour autant en intensité, l’adaptation de Cyril Bonin conserve toute la délicatesse et la retenue de ce chef-d’œuvre de la littérature japonaise plein de paradoxes : car à la fois beau et cruel, sombre et lumineux, doux et amer. D’autant plus que son graphisme fin et détaillé — ainsi que sa reposante colorisation — nous plonge d’emblée dans ce Japon coincé entre le début de l’urbanisme des grandes villes et la tradition des campagnes : un superbe moment de lecture.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre. Elle aussi était coiffée avec recherche - une coiffure de mariée aux coques luisantes - et l'éclat rosé de son teint de jeune fille transparaissait sous l'austère maquillage blanc. Elle portait un kimono de cérémonie de crêpe de soie violet à très longues manches, et le gland de métal accroché à la pochette glissée entre les pans croisés du kimono tintait légèrement à chaque pas. Hana était si tendue qu'elle vibrait au bruit. L'étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu'elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d'appartenir à celle où elle avait vécu les vingts années de son existence. Elle lui disait aussi la tristesse et le regret de sa grand-mère qui devait se résoudre à la laisser partir.
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Ces paroles choquèrent les Kimoto qui, depuis un moment déjà, s'irritaient du manque de tenue des Matani. Nobutaka était indigné. Les Matani, chez lesquels il s'était présenté en grande pompe, étaient aussi éloignés des Suda que la fange l'est de la voûte du ciel. Tahei, le père de Keisaku, les cheveux relevés en un chignon, les yeux étirés par l'ivresse, souriait nonchalamment. Pour Nobutaka, Tahei n'était qu'un rustre attaché à la glèbe. De tout temps, les propriétaires des terres de montagne avait regardé avec dédain ceux des terres à riz, et Nobutaka ne faisait pas exception à la règle. Il se dit que, si Toyono qui tenait tellement à ce qu'on respectat les convenances avait assisté à ce banquet, elle aurait sûrement regretté d'avoir accepté un tel parti. (...) Pour la première fois de sa vie, il éprouva quelque ressentiment à l'égard de sa mère qui avait pris sa décision sans tenir compte de son avis. Mais il était trop tard maintenant.
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Elle souhaitait pour Hana une formation analogue à la sienne afin qu'elle puisse avoir une vie aussi riche et satisfaisante qu'elle-même. La lignée des Kimoto lui semblait avoir atteint en Hana son plein épanouissement. Elle pouvait être satisfaite de ses efforts. Hana avait obtenu, tant dans l'art de la cérémonie du thé que dans la pratique du koto un diplôme l'autorisant à enseigner. Sa calligraphie était d'une grâce savante. Toyono lui avait aussi appris le savoir-vivre, l'étiquette et l'art de la conversation. Hana était vraiment une jeune fille accomplie; aussi était-il naturel que les prétendants à sa main soient nombreux et que les offres de mariage arrivent de toutes parts, à des lieues à la ronde.
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Hana passait son pinceau-brosse, trempé dans la mixture, sur les incisives de sa belle-mère. Les dents prenaient peu à peu un éclat noir métallique. Hana n'appréciait que depuis peu la beauté insolite des dents noircies. Autour de cette bouche aux lèvres brunes des rides partaient dans toutes les directions et les yeux fermés étaient bordés d' un épais mucus. Le gris des cheveux et des sourcils avaient un reflet jaunâtre. Le visage était l'image même de la décrépitude. Seules les dents noires et soignées semblaient manifester une extraordinaire intensité de vie.
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Hana passait son pinceau-brosse, trempé dans la mixture, sur les incisives de sa belle-mère. Les dents prenaient peu à peu un éclat noir métallique. Hana n'appréciait que depuis peu la beauté insolite des dents noircies. Autour de cette bouche aux lèvres brunes des rides partaient dans toutes les directions et les yeux fermés étaient bordés d'un épais mucus. Le gris des cheveux et des sourcils avait un reflet jaunâtre. Le visage était l'image même de la décrépitude. Seules les dents noires et soignées semblaient manifester une extraordinaire intensité de vie.
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