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EAN : SIE176053_987
Gallimard (30/11/-1)
3.78/5   16 notes
Résumé :
C'est le cadre de son enfance que ressucite Marcel Arland dans Terre Natale: la maison basse avec la cuisine sombre où le soleil ne filtre qu'en oblique enter deux pots d'hortensias, la grange et la vache blonde et familière, le foin odorant dans le grenier craquant. Mais c'est aussi les terreurs des deux frères, Marcel et René, qui guettent l'humeur de leur mère comme les marins arc-bouttés pour étaler la tempête.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Livre lu par hasard (cadeau) lorsque j'avais 15 ans. Souvenirs d'un enfant de la campagne haut marnaise: nostalgique.
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On ne saurait guère dire ce qu'il bouscule, dans l'art du roman, car tout est net dans ces pages, comme le sont les beaux meubles, rustiques un peu, d'une vieille maison, on ne saurait guère le mêler aux grandes insurrections, Kafka, Joyce, Musil, et pourtant Terre natale est de ces récits exacts, où l'on dit délicatement des choses rudes, et calmement des choses émouvantes, de ces récits d'ancienne manière, où il semble que ce que les outils du paysan, les murets du village, les anachroniques arrières-grand-mères appelaient pour être encore, pour être une nouvelle fois, c'est la langue De La Fontaine, la langue de Racine ou de Pascal.
Lien : https://une-phrase.blogspot...
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critiques presse (1)
LeFigaro
09 juillet 2019
Dans un ouvrage magistral et très personnel, Terre natale, l’académicien et historien de l’art confronte ses racines au présent : le résultat est encore plus décapant que l’œuvre intégrale de Michel Houellebecq.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Enfant, je ne vis jamais sans trouble danser les paysants de mon village. Ils allaient à la danse comme à une solennité; raidis, lourds et graves, les yeux fixes, ils semblaient chercher au fond d'eux-même quelque grand rythme oublié."
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Nous disions les bois. La forêt, c'était un mot de livre ou de narration ; comment l'appliquer à nos étendues sans ordonnance, tantôt fourrés, tantôt clairières, trouées de ravins, sillonnées de sentiers de charroi que la moindre averse rendait impraticables ?
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Parfois ma mère, s'asseyant entre nous, lisait à voix haute. Je n'en étais pas très heureux. Non qu'elle lût mal ; elle apportait au contraire à sa lecture toute la mise en scène, les sous-entendus, les commentaires, le jeu dramatique enfin dont elle ne se séparait jamais. Mais il me semblait que le mot n'a pas besoin de la voix, qu'il trouve son seul accent juste dans la silencieuse musique de l'esprit.
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Même à midi, la cuisine restait sombre. Tout le jour de la rue s'amassait en vain devant l'étroite fenêtre; je ne la vis jamais ouverte; de vieux rideaux d'alcôve et des pots d'hortensias la réduisaient encore. Et comme la pièce était longue et déclive, tous les degrés de la pénombre s'y succédaient jusqu'aux angles du fond, où quelque reste de la nuit passée semblait attendre la nuit prochaîne.
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Video de Marcel Arland (7) Voir plusAjouter une vidéo

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