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Critique de maliroland


Le mal des ruines est un livre personnel, très personnel, voir trop. Et quelle place accorde t il au lecteur ?

Claude Arnaud, puisque c'est de lui dont il s'agit atterri à Bastia puis s'en va de part les routes retrouver les lieux de son enfance.

C'est une énième recherche d'identité, comment devient on ce que l'on est, ce que l'on sera, l'influence ilienne est elle déterminante au même titre que cette emprise familiale qui vous enferme dans un carcan chaleureux d'us et coutumes d'un autre temps ? En contre partie, quelle est sa part d'autonomie et de liberté ?

Tout au long de son périple routier, Arnaud nous décrit des paysages idylliques, de cartes postales pour le touriste lambda, ou avec le plaisir du déjà vu pour les habitués de l'itinéraire. Des digressions multiples agrémentent et étoffent le récit. Histoires familiales, celles des Zuccarrelli, sensibles lorsqu'elles touchent à la fratrie, d'un intérêt limité lorsqu'elles concernent le cousin du mari de la petite fille d'une arrière grand tante.
Histoire de clans, histoires de crimes, de vendettas, de jeux politiques, d'indépendantistes et autres oublis de ma part.
On se laissera prendre ou pas.

Comme son nom l'indique, Claude Arnaud n'est qu'à demi corse. le père dont je ne sais plus s'il est normand ou jurassien n'a droit qu'à une dizaine de lignes. S'il y a une vérité à rechercher elle en est déjà tronquée par cette réduction. Bref

Et la fin du périple prend allure de pirouette littéraire. Chacun ses choix.

Le mal des ruines est un livre personnel, trop peut être, où l'on recherche le partage

A contrario, lors d'un voyage en Corse, dans un bus à Ajaccio, une vieille dame corse réprimanda durement une bande de jeunes auxquels ne venait pas l'idée de nous céder une place assise dont nous avions à l'évidence besoin.
Le souci de l'autre, cela fait du bien.

PS. dans la semaine qui suivit, un notable local, football je crois, fut abattu.
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