Après avoir lu
Djibouti de
Pierre Deram, l'Afrique de Clara Arnaud semble bien fade. Une écriture trop léchée qui colle aux faits sans arriver à transmettre l'émotion et des effets de style un peu lourdauds ça gâche le plaisir de la lecture.
J'ai été tellement déçue par la « plante verte en embuscade dans le couloir » (p.84). Ce n'était même pas une plante carnivore!
À travers les mots, on ne sent ni la crasse, ni la dépravation, ni la violence, ni la lassitude et encore moins l'émotion. Les mêmes structures de phrases dans la bouche d'un diplomate, d'un entrepreneur chinois et de ses amis plus ou moins avinés, de jeunes de la rue, de putains, de la vieille Mado, de policiers véreux et j'en passe, ça ne marche pas. Trop d'uniformité dans l'écriture.
Et pourtant, on tourne les pages, malgré l'ennui parce que l'histoire est intéressante. Dommage on aurait tant voulu plus d'émotion.
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