Pierres de sang

Je ne savais pas du tout ce qui m'attendait avec ce livre.
Je l'ai lu dans le cadre d'un challenge où je devais lire un livre primé et je suis assez contente de ma découverte.

Un homme est tué devant la porte de Patrick mais étrangement ce dernier lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Qui est-il ? On ne sait pas.

On se doute que Patoche est pas aussi innocent qu'il n'y paraît.

Sympathique.

La différence du style d'écriture, de dialogue, des personnages ... est vraiment frappante par rapport au roman policier contemporain.
L'intrigue manque de piment et de rebondissement.
Certain personnage à fort potentiel ne sont pas bien exploité à mon gout.
Le livre se lit facilement mais je suis restée sur ma faim.

Sarun est un journaliste d'origine cambodgienne qui vit tranquillement à Paris. Considéré dans son travail et passionné par celui-ci, il se trouve bien surpris lorsqu'il découvre un cadavre devant la porte de son appartement.. La police alertée semble toute aussi perplexe.. pas de mot, pas de menace, aucune explication et Sarun ne semble pas connaitre l'homme en question. Commence alors une enquête qui va impliquer beaucoup de monde et pas que du beau monde !
L'histoire commence bien : pas mal de suspens, on n'a pas le début d'une piste et on se trouve accroché par l'intrigue. Puis le rythme ralentit, certains personnages donnent beaucoup d'explications, décrivent leur façon de raisonner et leur déduction pendant des pages (à la manière de Poe aux tout débuts du genre policier) et c'est long, c'est long … Par la suite, malheureusement pour la lectrice que je suis, l'histoire vire politique et histoire.. N'étant pas mes domaines de prédilection loin de la, j'ai trouvé ça encore plus ennuyeux et le dénouement ne m'a finalement ni surpris ni déplu parce que je ne m'intéressais plus vraiment à l'histoire.. Un prix Quai des Orfèvres un peu moyen donc et décevant mais qui se laisse lire..

Babelio - Pierres de sang – André Arnaud

« Pierres de sang » a obtenu le prix du Quai des Orfèvres en 2000. L'intrigue de départ est intéressante : un cadavre est découvert sur le pas de porte d'un journaliste d'origine cambodgienne, M. Sarun. Si le journaliste ne connaît pas la victime , elle lui ressemble étrangement. le lecteur est plongé dans une enquête qui rebondit avec la disparition du policier chargé de suivre Sarun… L'enquête s'ouvre à l'international : les Khmers rouges cherchent à trouver refuge hors du Cambodge, un trafic de pierres précieuses doit leur procurer l'argent nécessaire à leur fuite…
Si le mécanisme de l'intrigue ne manque pas d'intérêt, le développement de l'enquête s'essouffle rapidement. Les personnages et les péripéties s'enchaînent sans consistance. le long développement explicatif final qui réunit les policiers et le juge montre que le récit n'a pas été maîtrisé. Au fil de la lecture, l'intérêt s'émousse… Dommage.

Un prix du quai des orfèvres 2000 pour ce roman policier qui se lit facilement et va s'oublier encore plus facilement. Pourtant, il commençait bien. Un cadavre découvert sur le palier de Patrick Sarun et qui lui ressemble beaucoup. Puis ce dernier disparait. le commissaire Morturier et Mattéi enquêtent et grâce à un antiquaire asiatique, ils vont vite découvrir le fin mot de l'histoire mêlant Khmers Rouges, bijoux et une belle qui a beaucoup d'allure. Lu sur la plage, ça va, mais, on peut s'en passer sans problème.