Histoires des Jean-Quelque-chose : Le Camembert volant

Le camembert volant, quel drôle de nom. Ni une, ni deux, j'attrape le premier CD et le glisse dans le lecteur, destination : Cherbourg années 60, au sein de la famille de Jean B., second d'une fratrie de 6 Jean quelque-chose.

Sans m'être trop renseigné sur le sujet, j'imagine que l'auteur nous livre ici des souvenirs d'enfance quelque peu édulcorés et mis en forme pour établir ce roman sans temps morts. Extraits choisis, donc, d'une vie quotidienne, presque banale, faites de ses petits riens ou grands événements qui, une fois arrivé l'âge adulte, forment des souvenirs impérissables.
Un déménagement rocambolesque, une maison de campagne chez les grands parents, quelques cousins gentiment détestables, des piques et des bagarres à n'en plus finir, mais aussi l'amour de sa famille, -donné et reçu-, le goût des choses simples, et beaucoup d'humour.

Le lecteur adulte saura apprécier ces mémoires qui lui rappelleront ses propres souvenirs. Les plus jeunes seront emportés dans cette famille d'un autre âge mais finalement pas si différente.

PS : à 5 ans, mon fils adore entendre ces garçons se chamailler ou vivre des aventures extraordinaires ;)
PPS : Je regrette la qualité moyenne de l'audio book, qui n'a pas dû être réécouté avant de passer sous presse. Entre la prosodie exécrable du lecteur (on entend les retours à la ligne) et les mauvais raccords (parfois la même phrase redite sur un autre ton), je ne valide pas le contrôle qualité... sans parler de ce support plastique franchement pas pratique voire néfaste pour les CDs.

Suppositoire, il voulait l'appeler.
La seule prise de la journée ne mesurait pas plus grand qu'un pouce de Jean E qui pensait avoir pêché un dinosaure. Ah ce papi, il savait raconter les histoires et faire rigoler sa tripotée de petits Jean quelque chose.
Même le garde-forestier a rangé son carnet de contre-danse et approuvé la mission hautement pédagogique. La pêche au dinosaure n'était pas interdite, elle.
L'épisodeToulon était plein de surprises. le papa des Jean ronchonnait toujours à l'idée saugrenue de déménager en même temps que de partir en vacances chez Papy Jean. Compliqué. Bye bye Cherbourg. Bye bye les copains.
  Bye bye les Bd ( les affaires du dernier Jean, F le bébé, prenaient autant de place que les valises de trois Jean dans le véhicule des vacances. Bd, on se retrouvera à la fin des vacances!).
Bye bye Jean C aussi (qui ne s'était aperçu de rien pelotonné dans un carton de déménagement et qui continuait à compter pour le jeu de cache-cache). Les déménageurs ont trouvé la situation très drôle, le papa beaucoup moins avec le surplus à payer pour le retard du camion occasionné).  
Avec ce nouveau Jean, il fallait voir les choses en grand, voir loin. Avec Jean A et Jean B, porter le regard jusqu'à la lune était déjà un bon début après le premier pas lunaire télévisé en direct. Papa apprécia moyen qu'ils reconstituent la scène tandis que tout le monde était au lit depuis belle lurette. Bye bye la nouvelle télé.
 On fait les cartons, les Jean. Les grandes vacances devraient être une belle aventure. Qu'en pense le papa?
: C'est reparti avec une nouvelle guerre des boutons pour ce volume, la guerre des Reine-Claude trop mûres devrions-nous dire.
Et c'est avec les Cousins Fougasse, les Pierre Quelque chose qui ne sont que cinq mais pas des moindres.
Ce tome-ci, tout aussi drôle que le précédent, est axé sur les Grandes Vacances chez Papy Jean et Mamie Jeannette avec en fond le déménagement enclenché par le nouveau Jean. Un nouveau départ qui verra le jour bien plus tard car pour l'instant c'est les grandes vacances qui comptent et feront patienter les grands changements.
Comment sera la nouvelle maison? Auront-ils une chambre plus grande?
Et avec ceci la tribu continue de faire bêtises sur bêtises, de faire semblant de se laver, de lire des tintin à volonté pendant que l'eau coule, ce que l'on attend évidement.
 Quand ils sont cinq( le sixième compte pour l'instant pour du beurre de cantine!), ça vous met de l'ambiance.
le ton des bêtises est toujours naturel, le trait pas forcé, on se retrouve presque aux mêmes âges. Oui, on peut être aussi gaffeur, chamailleur, revanchard, coquin, malin à ces âges.
Et oui, à cette époque les taloches volaient comme on réprimande les pénibles. Une autre époque, une autre éducation. Nous retrouvons cet aspect nostalgique caractéristique du premier tome avec ce retour à l'enfance, un album photo feuilleté, peut-être celui de l'auteur qui sait, un Jean-P le Arrou-Vignod.
C'est la juste suite et on y prend du plaisir. Toujours des petits clins d'oeil aux jeux, programmes tv préférés ( mais sur la télévision de la famille cette fois pas à travers la vitrine d'un magasin!), BD préférées et des aventures mouvementées car ils ne peuvent s'empêcher de se chamailler. Le 
dernier chapitre est encore le titre éponyme qui conclue l'aventure et se trouve encore en rapport avec des gourmandises détournées. Ce se lit toujours avec une grande facilité, le fond historique sixties est aussi intéressant. Oui, ces gamins-là ont assisté au premier pas posé sur la lune à la télé. Comment l'aurions-nous vécu aux mêmes jeunes âges?  
"C'était super, pauvre banane!" pourrait nous répondre Jean A. Un souvenir de pêche en famille, ça vous dit? La pagaille des Jean Quelque chose dedans et dehors, à l'étage et dans les cartons...un bon moment de lecture clé en main.

J'ai adoré ce second volet de la série des Jean-quelque-chose de Jean-Paul Arrou-Vignod. "Le camembert volant" est un condensé d'enfance "à l'ancienne", où l'on s'amusait avec un carton, allait pêcher avec son grand-père, et se tapait dessus quand on s'ennuyait. C'est drôle, frais, plein de vie, bref, ça fait du bien ! Et n'allez pas me dire que c'est un livre pour enfants, vous me vexeriez ! Trop hâte de découvrir la suite avec l'arrivée de la tribu à Toulon : quelle drôle de maison leurs parents ont-ils bien pu trouver ??

J'ai retrouvé avec plaisir la famille des Jean-Quelque-Chose. Je les avais quitté à la fin de L'omelette au sucre avec l'arrivée de Jean-F. dernier des six frères. Dans ce second tome, la maison devient trop petite pour une famille de six enfants, ils vont déménager. Ça va donner une année et surtout des vacances bien agitées…
J'adore ! Pendant quelques instants, je me retrouve au coeur de cette famille pleine de charme, ils aiment se chamailler mais ils sont aussi solidaires. Des petits moments tendres et drôles bien rendus par la plume de Jean-Philippe Arrou-Vignod qui m'a fait revivre son enfance de façon savoureuse. J'ai bien l'intention de lire la suite, je ne m'en lasse pas. Je préfère faire durer le plaisir, j'attends pour lire le troisième tome !

L'histoire :
C'est à Cherbourg, en 1969, que nous faisons la connaissance de la famille des Jean Quelque Chose. Famille nombreuse dans laquelle il y a un papa et une maman, mais surtout 6 garçons respectivement prénommés, Jean A, Jean B, Jean C, Jean D, Jean E et Jean F. C'est jean B, le deuxième de la fratrie, qui sera le narrateur de cette histoire.
Tout ce beau monde se prépare à deux grands événements. le premier est le déménagement pour Toulon et le deuxième, les grandes vacances qui, comme tous les ans, se passeront chez les grands-parents dans leur grande maison de campagne.
Vous imaginez bien qu'avec cette grande tribu, c'est le début d'aventures rocambolesques.

Mon avis :
Bon, je me suis encore un peu plantée puisque c'est par le deuxième tome de cette série que j'ai commencé. Ouf, ce n'est pas grave car les histoires sont indépendantes.

J'ai tout simplement adoré ce petit roman(...)
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