Ses yeux verts étincelèrent d'un mélange de désir, de chaleur et d'amusement. Et de quelque chose d'autre. Quelque chose qui me coupa le souffle et me fit manquer un battement de coeur.
L'impression de me retrouver face à mon destin.
Et, à cet instant précis, je sus sans l'ombre d'un doute que cet homme jouerait un rôle majeur dans ma vie future.
Enfin, si je réussissais effectivement à avoir une vie future bien sûr.
Mes hormones formèrent rapidement une haie d'honneur à la perspective de faire des cochonneries avec le métamorphe cheval, mais je réussis à ne pas leur accorder la moindre attention.
- Je te présente mes excuses.
- Oh, ça doit t'arracher la gueule, ça.
Je refusai de tirer encore plus la robe vers le bas, sous peine de voir mes tétons faire coucou à tout le monde.
« Tout ce que je sentais, c'était le sang.
Du sang épais et capiteux.
Du sang qui recouvrait tout mon corps et me grattait la peau.
Je m'étirai en gémissant doucement et me laissai rouler sur le dos. De nouvelles sensations percèrent le brouillard qui m'encombrait l'esprit. Le froid des pavés contre mon échine. La pluie fine sur ma peau nue. La puanteur d'ordures laissées trop longtemps au soleil. Et, derrière tout cela, une odeur de chair crue.
Je ne sais pour quelle raison, mais cette senteur m'emplit d'un mauvais pressentiment...»
« - Riley? est ce que tu écoutes ce que je dis?
Le ton agacé de jack me sorti brutalement de mes pensées je respirai profondément et me retournai.
- En fait, non, je l'avoue tu disais quelques chose d'important?
- Bien sur que non. Tu sais très bien que je parle surtout pour le plaisir d'entendre ma propre voix, répliqua t il d'un ton sarcastique. »
- En revanche, je t‘ai désirée, toi, dès le moment où je t’ai vu te déshabiller avec tant de sensualité devant la fenêtre de ta chambre.
Il allait vraiment falloir que je sois un peu prudente à l’avenir quand j’ôterais mes vêtements à l’issue d’une dure journée de travail, semblait-il.
Les étalons marquaient leurs compagnes au fer rouge ? Heureusement que je n’étais pas une jument, et que les loups ne se livraient pas à des pratiquent si barbares.
- Lady Godiva n’était donc pas aussi idiote que je le pensais, alors ?
- Pas si son cheval était aussi un métamorphe, en tout cas.
Je baissai les yeux et aperçus le piquet de tente qui se dressait en bas de son ventre. Voilà qui expliquait probablement le sourire béat de la dame.
Si cet homme était représentatif de son espèce, j’avais bien envie de partir à la recherche d’un ou deux autres spécimens lors de la prochaine pleine lune.