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Letter Bee tome 1 sur 20
EAN : 9782505005940
196 pages
Kana (03/07/2009)
3.81/5   150 notes
Résumé :
Dans des territoires peuplés de monstres-insectes et plongés dans une nuit éternelle vivent et travaillent, au péril de leur vie, des agents postaux très spéciaux : les Letter Bees ! Le jeune Lag porte sur lui un bon de livraison : Lag est le premier colis que Gauche, le Letter Bee, doit livrer ! L'aventure ne fait que commencer !!

Un Shonen d'héroïc Fantasy!
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Hiroyuki Asada est un mangaka discret, pour ne pas dire effacé, qui a commencé sa carrière en 1986. On ne peut pas dire qu’il fasse preuve d’une personnalité très affirmée en se lançant dans un manga de basket juste après le succès de "Slam Dunk" puis un manga steampunk/arcanepunk juste après le succès de "Fullmetal Alchemist"… Pourtant il ne manque ni de talent, ni de bonne volonté, ni de bonne humeur en ce qui concerne ses œuvres !

Le wordbuilding est simple mais plaisant : l’amberground est un plongé dans le noir, éclairée par la lumière des étoiles et du faible soleil artificiel qui surplombe la capitale. Il s’agit d’un monde entièrement construit autour des différentes classes sociales :
- à Akatsuki, les classes aisées profitent d'une lumière continuelle
- à Yûsari, les classes moyennes travaillent dans un crépuscule perpétuel
- à Yodaka, les classes miséreuses triment dans une pénombre éternelle
Chaque zone est isolée des autres et on ne peut passer de l’une à l’autre qu’en utilisant des ponts étroitement surveillés…
Le magicbuilding est simple mais plaisant : l’ambre spirituelle permet de transformer les sentiments en énergie. En incrustant un morceau d’ambre spirituel dans une arme à feu, on peut matérialiser des balles-cœur à partir de ses souvenirs… Mais gare à la surcharge qui occasionne des pertes de mémoire plus ou moins importantes !
Ce qui maintient la cohésion de cette société profondément inégalitaire, ce sont les letter bees, des héros postiers qui livrent le courrier des habitants des différentes communautés, d’autant plus isolées les unes des autres que rôdent les insectarmures, de mystérieuses créatures qui se nourrissent de psyché, laissant leurs victimes dans un état végétatif (remember les forgisés de l’Assassin royal de Robin Hobb).
L’objectif du jeune héros Lag Seeing est de devenir comme son modèle Gauche Suede le meilleur des letter bees. Et cela aurait pu être pirate / ninja / shinigami / magicien, ou boxeur, basketteur, footballeur… s’il ne souhaitait obtenir le laissez-passer pour la capitale qui lui permettrait de continuer la recherche de sa mère enlevée par des inconnus… On est dans le héros porteur de valeurs auxquelles tout le monde peut adhérer, et qui peut constituer un modèle dans lequel tout le monde peut se projeter…

La Poste a toujours été une institution au Japon et mine de rien ce manga lui rend un bel hommage. D’ailleurs c’est assez symptomatique que l’auteur base tout l’univers de son manga sur les courriers papiers à une époque des emails transitant par le World Wide Web. Mais est-ce un hasard si cette série démarre un an avant sa privatisation pour raison idéologique ? Est-ce un hasard si le manga adopte dès son démarrage la thèse de la lutte des classes ? De non-dits en mensonges est-ce un hasard si on sent très vite que le gouvernement invisible trame quelque chose de louche ? Absolument pas, donc on se retrouve avec l’un des prémices de la déferlante de titres anti-système qui va déferler après la crise de 2007-2008 !

On est entre le Planet Opera et le steampunk, avec un univers industriel qui sent fortement la lutte des classes. Oui, il y a un magicbuilding mais il s’appuie essentiellement sur les armes à feu. On peut discuter de l’appartenance de la série au genre fantasy, mais de là à le qualifier de shonen héroïc fantasy comme le fait l’éditeur Kana en 4e de couverture il y a un fossé que je ne franchirais pas : on ne peut pas mettre "Letter Bee" à côté de R.E. Howard et J.R.R. Tolkien sans se poser quelques questions ! ^^ (Encore que, à côté de Robin Hobb ça ne ferait pas vraiment tache… ^^)



Ce tome 1 est sans surprise un pur tome d’introduction…
Dans la 1ère partie, le légendaire letter bee Gauche Suede et son fidèle dingo Roda sont envoyés convier un colis du désert de Cosa Bell au port de Campbell Litus. Le colis en question s’avère être un enfant qu’il prend sous son aile le temps de rejoindre leur destination commune. Toutes les explications que donne Gauche Suede au jeune et sensible à Lag Seeing sont en fait destinées aux lecteurs pour qu’ils puissent découvrir en même temps que lui les tenants et les aboutissants de ce nouvel univers. On ne peut pas dire que le mangaka nous prenne pour des jambons, car dès ce tome 1 il nous dévoile le secret de son héros : le morceau d’ambre rouge qui remplace son œil gauche lui permet de tirer des balles-cœur sans l’intermédiaire d’une arme et lui octroie de puissants pouvoirs psychokinésiques (il peut lire les souvenirs des gens à partir des objets qui leur sont chers…)

Dans la 2e partie du tome, nous retrouvons Lag Seeing 5 ans plus tard en route pour passer l’examen de letter bee. Il s’arrête en chemin pour livrer un colis qui s’avère être une petite enfant, et il voit en elle celui qu’il a été et qui aurait dû mourir sans l’intervention de Gauche Suede. Sauf que la destination du colis est un cirque à freaks car la petite Niche s’avère être une enfant maka aux mains poilues et griffues, et aux cheveux transmutables en lames tranchantes… Mais Niche fugue à la première occasion pour retrouver celui pour qui elle a le béguin et devenir son dingo, c’est-à-dire sa partenaire.


Mieux que bien dessiné, les graphismes sont très soignés (et les illustrations de couvertures sont vraiment très belles). C’est bien écrit et bien construit : je suis épaté par la densité narrative qui raconte beaucoup de choses tout en posant merveilleusement son ambiance. Malgré tout j’ai eu un peu de mal à accrocher avec un style un peu shojo dans son sentimentalisme exacerbé : personnages stylés voire kawaï, des étoiles sur tout les arrière-plans qui débordent volontiers des cases (on me souffle dans l’oreille que l’auteur se serait inspiré de "Nuit étoilée" de Vincent Van Gogh : j’ai hâte voire cela en anime !), l’accent constamment mis sur les ressentis d’à peu près tout le monde, les effets secondaires de la magie qui remplacent les grands dialogues à cœur ouverts coutumiers du genre, et cerise sur le gâteau ce héros gentil tout plein qui pleure à chaudes larmes à tous les chapitres (un vrai Candy au masculin !). Par contre on reste dans le shonen avec les gags culotte et poitrine, fort heureusement très peu prégnants contrairement à d’autres titres bien connus. L’auteur déclare s’être posé en rupture de la hype dark démarrée, entre autres, par son compère Takeshi Obata du collectif Mizugame 3... Je suis vraiment curieux de lire la suite car il suffirait d’un rien pour que cela monte en puissance !
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Cela faisait un moment déjà qu'à chaque fois que je me rendais dans les rayons de manga à la médiathèque je regardais les très belles couvertures de cette saga dont les couvertures semblent plus belles les unes que les autres. j'avais cependant résisté à la tentation jusque-là mais trop curieux une fois rentré chez moi je n'ai pu m'empêcher d'en savoir un peu plus que ce que révélait la quatrième de couverture et suis donc sans surprise venue me renseignait sur Babelio tombant alors sur la critique d'Alfaric qui a fini par me convaincre de lire au moins le premier tome, juste pour voir.
Je l'ai donc effectivement emprunté ce premier tome et ne regrette absolument pas ma lecture. pour commencer j'aime beaucoup les desseins et la première double page en couleur à fait je dois bien l'admettre son petit effet. je trouve ensuite l'intrigue très original: faire un manga basé sur les aventures d' agents postaux n'est pas très banal.
Nous découvrons ici un monde étrange, assez riches avec un tome nous donnant beaucoup d'information malgré ses 187 pages mais le tout étant assez bien amené pour ne perdre le lecteur et un petit récapitulatif des informations présent à la fin du manga. Ainsi ce premier tome semble servir à poser les grandes lignes et à nous présenter notre jeune héros. L'immersion dans cette saga à pour moi était une véritable réussite: un monde des plus intriguant à découvrir où les inégalités sociales sembles énormes, des créatures nommées insectarmures pas très sympathiques, une magie intéressante auxquels il me tarde d'en apprendre un peu plus et un personnage principal plutôt attachant sans oublier une petite touche d'humour et des desseins top. il ne m'en fallait pas plus pour apprécier ce premier tome.
Il ne me reste maintenant plus qu'à lire que les 19 prochains tomes ce qui promet d'agréables heures de lectures en perspective.
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Une bonne surprise. le volume traianit depuis un moment chez moi sans réellement me tenter. Je l'ai enfin lu, et je me demande maintenant pourquoi j'ai tardé !
Les premières pages en couleurs sont très jolies et mettent le lecteur à l'aise dans cette ambiance fantastique. Car ici des "Lettrer Bee" ont pour mission de faire parvenir à destination tout courrier qui leur sont confiés. Mais ici point de vélo jaune à sacoches. le facteur travaille dans une zone très sombre, au péril de sa vie, accompagné de son "dingo" (chien ou compagnon divers). Sa mission lui tient vraiment "à coeur" car le courrier est un fragment du coeur que l'usagé envoie au destinataire. Une très belle image du courrier, soit dit en passant (peut-être celle que l'on gardera avec la dématérialisation des échanges administratifs? Pourquoi pas?).
Le personnage de Gauche m'a beaucoup plu. Sa détermination, son professionnalisme, sa générosité et sa sensiblité cachée en font un personnage touchant. Lag Seeing est attachant. Ce petit bonhome pleurnichard mais courageux et déterminé fait mouche.
Une série à suivre qui, je l'espère, ne trainera pas en longueur, ce qui a tendance à me lasser et m'agacer.
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Ayant passer pas mal d'heures à la médiathèque cette semaine, j'ai pu avoir le temps de découvrir le début de cette saga de mangas. le titre me disant déjà quelque chose, je me suis lancée, le coeur ouvert.

On commence l'histoire avec Gauche, un jeune Letter Bee qui sont nos facteurs à nous en un peu plus efficace, et sa dingo, son animal de compagnie car les routes sont longues tout seul ... Il voue corps et âme à ce boulot qui est le signe d'une liberté extrême dans un monde divisé selon la classe sociale des personnes : Les riches à la capitale, les moins riches dans une petite ville et les pauvres dans les déserts absolue. Lors de sa première expédition, Gauche découvre avec stupeur que sa lettre à livrer est en fait, Lag, un jeune petit gars voulant à tout prix retrouver sa maman, qui lui a été arraché par un groupe d'homme. Il comprends vite le système du boulot de Letter Bee et voit en ce métier, le meilleur moyen de partir à la recherche de sa maman perdue sans être occupé par les frontières, car les Letter Bee sont les seuls personnes à avoir des Pass pour accéder à toutes les villes, même la Capitale.

Les aventures à peine commencer, Lag va faire la rencontre d'une drôle de fille, Niche, mi-humaine, mi-insecte mais tellement Kawaii (ou cute pour les anglisistes), se comportant plus comme un chien qu'une humaine ou un insecte ... Après quelques combats, ce petit duo va se décider à partir à l'aventure ensemble, Niche demandant à tout le monde de l'appeller la Dingo de Lag, ce qui met la petite touche d'humour à chaque rencontre avec une autre personne. Dans le second tome, c'est à peu près tout ce qu'on peut voir, mise à part une fin qui intrigue car Lag se fait voler son pass, il est donc bloqué dans une ville nommée "Ville-Cul-de-Sac", ça donne envie .... Et on prends des nouvelles de Gauche, qui ne sont pas forcément toutes roses ...

En conclusion, un bon manga qui me paraît prometteur et dont je suivrais les aventures dès que j'en aurais l'occasion ! Une histoire originale, un graphisme qui n'agresse pas l'oeil et des personnages attachants, drôles. Je le recommande aux amoureux de ce genre de lecture.
Lien : https://livres-et-compagnie...
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Une série dont je n'ai entendu que du bien, et qu'il me tardait de commencer ! C'est chose faite avec ce premier tome qui pose simplement et efficacement le décor. Nous sommes donc dans un pays qui s'appelle Amberground, un pays entièrement entouré par la mer :
Akatsuki, la capitale, est éclairée par un soleil artificiel. C'est une cité réservée à la haute classe et aux privilégiés.
La deuxième région est Yûsari, où vivent les classes moyennes.
Enfin, la troisième région, Yodaka, abrite les classes sociales défavorisées qui vivent dans une grande pauvreté.
Les trois régions sont séparées par des fleuves qui se jettent dans la mer.
Seuls les détenteurs d'un laissez-passer délivré par le gouvernement sont autorisés à traverser les ponts qui enjambent ces fleuves.
Un univers étrange, certes, mais l'auteur ne submerge pas le lecteur avec des termes compliqués dès le début, il lui laisse le temps d'assimiler les informations et de s'habituer aux ambiances. Ainsi, il y a des monstres dans ce pays, les insectarmures, qu'il est très difficile de tuer. On apprend aussi que l'énergie de base d'Amberground est l'ambre spirituel, qui est essentiel à la vie sur la planète. A part ça, le reste de l'histoire est plutôt normal, et on le sent, le contenu sera sûrement un peu plus politique par la suite, puisque l'enjeu de Gauche est de faire sortir sa petite soeur de Yodaka, et celui de Lag est de retrouver sa mère, enlevée de façon mystérieuse... Un univers onirique, mais qui reste semblable au nôtre de par le cloisonnement des classes sociales, et qui laisse présager que cette situation d'injustice ne va pas durer... Bref, les bases sont déjà bien posées, et j'ai très envie de lire la suite ! Les dessins sont élégants, et même si on sent une atmosphère tragique imprégner le récit, l'humour est également présent. A suivre !
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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critiques presse (1)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Sur les territoires de l'Amberground, seule la capitale Akatsuki est éclairée par un soleil artificiel. Plus on s'éloigne de ce centre, plus la nuit s'installe. Gauche Suede est un Letter Bee, dont le métier consiste à livrer lettres et paquets dans les territoires périphériques. Son colis est un jeune enfant de 7 ans nommé Lag Seeing, qui vient de perdre sa mère. Leur voyage va leur permettre de mieux se connaître, Gauche devenant le modèle de Lag en tant que Letter Bee.
Voici le nouveau manga de Hiroyuki Asada que l'on connaît en France pour sa série I'll sur le thème du basket. Il s'agit d'un shonen très original, loin des caractéristiques habituelles et des combats à la Naruto, bien qu'il soit tiré du célèbre magazine Jump. La grande qualité des dessins du mangaka, qui joue sur l'opposition entre ombre et lumière, différencie ce manga des autres titres de cette catégorie. De plus, le récit, qui suit un parcours initiatique, et l'histoire de chacun des personnages sont extrêmement émouvants, apportant à l'ouvrage une singularité bienvenue. Sans aucun doute le shonen de l'année à acheter absolument. Sébastien Féranec
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'Amberground est un pays entièrement entouré par la mer. Ses terres sont divisées en trois régions, selon la classe sociale de leurs habitants.
Akatsuki, la capitale, est éclairée par un soleil artificiel. C'est une cité réservée à la haute classe et aux privilégiés.
La deuxième région est Yûsari, où vivent les classes moyennes.
Enfin, la troisième région, Yodaka, abrite les classes sociales défavorisées qui vivent dans une grande pauvreté.
Les trois régions sont séparées par des fleuves qui se jettent dans la mer.
Seuls les détenteurs d'un laissez-passer délivré par le gouvernement sont autorisés à traverser les ponts qui enjambent ces fleuves.
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[Connor] Mais dis-moi, que s’est-il passé avec ton Dingo, Lag ? Tu n’avais pas un chien en dressage à Campbell ?
[Lag] Ben, en fait… Il n’écoutait jamais ce que je lui disais… Il obéissait pourtant bien à ma tante.
[Connor] Tu es trop gentil, Lag. Trop indulgent, même. Trop faible. Trop naze. Pour devenir un bee, il faut une main de fer dans un gant de velours !
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Depuis que Lag est arrivé ici, il a toujours rêvé de partir pout Yûsari et de devenir un letter bee. Il a nourri cet espoir jusqu’à aujourd’hui. Personne ne peut endiguer les passions débordantes des jeunes gens !
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citation tome 11
Ce qui importe avant tout... c'est le "coeur".
Le "coeur" est maître de toute chose. Et toute chose est créée à partir du "coeur".
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"- Je ne vois aucune irrégularité sur ton bon de livraison, ni en ce qui concerne ton affranchissement. Par conséquent, tu es à présent pris en charge par les Letter Bees... et tu seras traité comme du courrier. Mon travail, c'est de m'assurer de la bonne distribution du courrier. Je n'ai pas besoin de savoir ce que contiennent mes lettres. Je ne veux donc pas connaître ton histoire."
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