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Bruno Martin (Traducteur)
EAN : 9782266183772
352 pages
Pocket (09/10/2008)
3.84/5   134 notes
Résumé :
Voici quelques aperçus étonnants sur les « futurs probables » qui attendent notre humanité.
Tous les ennuis du monde est l’histoire tragique d’un ordinateur géant, Multivac, qui, doué d’une puissance intellectuelle illimitée, découvre un jour la « difficulté d’être ».
L’affreux petit garçon raconte comment un jeune Néandertalien arraché à notre préhistoire est devenu le cobaye d’une impitoyable expérience scientifique.
Avec un mélange inimitable... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai dansé une valse folle avec Asimov ! Oui, quelle chance, n'est-ce pas ?
Et la musique en était futuriste, évidemment : les voyages dans l'univers de quelque façon que ce soit, y compris par l'esprit, l'ordinateur tout-puissant, les extra-terrestres se jouant des Humains...

Un véritable tourbillon qui m'a entrainée et captivée. Car les nouvelles ne se ressemblent pas, même si elles traitent de thèmes assez semblables. Une à la manière d'un récit policier, une autre au ton de détachement philosophique, une troisième proche d'un héros et de son rêve tourmenté, une autre encore très cynique...toutes passionnent et inquiètent, même. C'est cela l'avenir ?
Une nouvelle m'a émue, intensément. « L'affreux petit garçon », ce pauvre petit garçon, venant du fond des âges. Alors là, je peux vous dire que ce thème rabâché des voyages dans le temps est exploité ici de manière bouleversante. Je n'en dis pas plus, mais je peux vous assurer que la lecture de ce recueil est obligatoire, particulièrement à cause de cette nouvelle qui le termine.

Oui, Asimov est un excellent danseur, qui m'a fait toucher les étoiles...

Un tout grand merci à fnitter, le spécialiste de la science-fiction, qui m'a conseillé ce recueil !
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Quoi de plus agréable à lire en été qu'un recueil de nouvelles de science-fiction d'Isaac Asimov. Celui-ci regroupe dans ce recueil des histoires à propos du futur et des éventuels scénarii auxquels l'humanité pourrait aboutir.

Il est maintenant aisé de reconnaître le style et l'ambiance caractéristiques des nouvelles d'Asimov, car elles semblent toutes s'inscrire dans le même univers et gardent les mêmes constantes, avec une ressemblance frappante entre chacune d'elles, que ce soit au niveau de la narration, des intrigues, de l'humour et du fond. Cependant ces similitudes renforcent le sentiment de bien-être que l'on a à se plonger dans la lecture de ses textes, doublé d'un sentiment de grande cohérence et de logique qui permet lors de la lecture d'un récit d'Asimov, d'être lié avec l'entièreté de son oeuvre. Ainsi ces ressemblances constituent-elles tous le génie et la profondeur des écrits de l'auteur.

D'autant plus que l'on ne cessera jamais d'être ébahi par la richesse des sujets des nouvelles d'Isaac Asimov. Comment trouve-t-il autant de sujets originaux et comment arrive-t-il avec une aisance si déconcertante à transcrire sur papier ce qu'il a dans la tête? Il raconte qu'il lui arrive parfois d'écrire une nouvelle en deux heures, d'un seul jet, sans qu'aucune modification soit faite avant publication. Cette spontanéité explique aussi son style si agréable à suivre et souvent qualifié de « facile à lire ». Être facile à lire ne signifie pas que ses textes soient simples à écrire ou dénués de fond, mais trahit au contraire un formidable travail d'écriture.

Si le lecteur assidu connaît la créativité sans limite d'Asimov, cela ne l'empêche pas de s'émerveiller à chaque lecture. Décrire le futur avec un tel réalisme relève parfois de la magie mais prouve surtout la capacité de l'auteur à bien cerner les futurs enjeux de notre société.
Dans la nouvelle « Sept fois neuf », le niveau technologique des hommes est tellement élevé que la prochaine évolution serait de se passer des ordinateurs; dans « Profession », chaque homme apprend son métier en se faisant implanter les connaissances directement dans le cerveau, mais il n'y a donc plus place pour la créativité; dans « La nuit et la mort » et « Je suis à Port-Mars sans Hilda » il est question de trouver un coupable mais dans deux styles totalement différents; « Les tendres vautours » met en scène des espèces extraterrestres voulant venir en aide à la Terre; « L'ultime question » est sans doute la plus connue du recueil et en dehors du recueil grâce à sa chute sensationnelle et sa dimension métaphysique et enfin « L'affreux petit garçon » est la nouvelle la plus touchante du recueil, avec un sentimentalisme rare chez Asimov, et a même inspiré un roman, que celui-ci a écrit en collaboration avec Silverberg.

C'est donc avec un sentiment de bonheur que l'on sort de la lecture de ce recueil, rassuré par le fait qu'Asimov a écrit tant de nouvelles, qu'il en reste de nombreuses à découvrir.
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Asimov est vraiment un grand auteur de SF. Imaginer qu'il a écrit tout ça en 1959 (et avant), ça me donne le vertige...

En plus d'une pincée d'humour, d'une louche de tendresse, son esprit visionnaire est génial.

Si sa vision du "super ordinateur" Multivac est quelque peu désuète (à tenir sur des kms carrés), tout le reste, et je dis bien TOUT le reste, est juste sublime.

Sans être lourd, sans être pénible, sans être de la SF "hard-science", Asimov met l'avenir, qui commence demain, à la portée de tous, et si vous ne connaissez pas l'auteur ou le genre, je ne peux que vous conseiller ce bouquin de nouvelles toutes aussi bonnes les unes que les autres !

Un pur moment de plaisir futuriste, oui, même pour nous qui le lisons 55 ans après son écriture...

(Edit : en version française, passez les deux poèmes (début et fin de bouquin), même pas la peine de les lire... Restez sur les nouvelles !)
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Mon premier, mais pas le dernier, j'attaque Fondation...Asimov, bien sur je connaissais son nom, mais au final, jamais lu. Par contre en parcourant sa biographie, je me suis rendu compte que mon premier "contact" avec la SF, ce fut au travers d'un film adapté d'un de ses romans, le voyage fantastique. Ah il nous a fait rêvé ce film, mon frérot et moi.
Le titre français, joliment trouvé, nous rappelle, que l'avenir commence chaque lendemain...et que ce sont nos désirs et nos peurs qui le construise, sauf si nos rêves lui font la part belle....
Décidément les auteurs de SF, sont ils tous des visionnaires ?...Ou "simplement" des hommes dotés "d'antennes" qui captent les aspirations, les craintes, les travers possibles de leurs contemporains....Enfin les auteurs précurseurs du genre...Je m'attaquerais aux "modernes" ensuite...histoire de savoir ce qui nous attend....
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Pour un roman de science-fiction, le contenu était plutôt soft avec un avenir sous le signe de la technologie et non de l'humain. C'est un bon moyen de faire connaissance avec ce genre littéraire.

Les nouvelles sont attractives de par les problématiques qu'elles abordent : la fin de la pensée humaine au profit de la technologie, les aspirations personnelles au détriment de la morale.

Beaucoup de nouvelles ont trait à la technologie et ce qu'elle peut apporter avec un système de pensée commune où l'homme n'a plus à réfléchir puisqu'on le fait pour lui (voir les nouvelles Tous les ennuis du monde ; Profession ...). Cette non-réflexion entraîne des tragédies (voir La nuit et la mort) voir une redécouverte de soi (voir Sept fois neuf).

Les deux nouvelles qui m'ont vraiment accrochée sont : Sept fois neuf où l'on voit une civilisation qui redécouvre la multiplication à l'aide d'un papier et d'un crayon (rooo... quelle technologie de fou ). L'autre est la dernière, L'affreux petit garçon où des scientifiques font venir jusqu'à leur époque un enfant de Néandertal pour des raisons de profit ; l'attachement qui se créé petit à petit entre cet enfant "sauvage" et l'infirmière m'a énormément émue.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L'homme et l'énergie avaient pris fin, en même temps que la durée et l'espace. L'AC ( Anolog Computer) lui même n’existait plus que pour l'unique question à laquelle il n'eut pas répondu ....Toutes autres questions avaient reçu une réponse, et tant qu'il n'aurait pas répondu à cette ultime question, l'AC ne pourrait pas libérer sa conscience. Mais il n'y avait plus un seul homme à qui l'AC pût fournir la réponse...plus de matière...
Les connaissances de l'AC couvraient tout ce qui avait été un temps un Univers et sa conscience s'attristait de voir ce qui n'était plus que le Chaos. Pas à pas, il fallait créer.
Et l'AC dit : " QUE LA LUMIÈRE SOIT". Et la lumière fut...
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- Naturellement, les habitants de la planète sont une espèce de grands primates. Et ils ont l'esprit de compétition.
L'autre expulsa son haleine avec un certain soulagement et se passa vivement un coup de langue sur le nez.
- J'avais l'étrange idée qu'ils pouvaient bien "ne pas" avoir l'esprit de compétition, murmura-t-il, et que cela risquait... Mais, allez, continuez...
- Ils sont bien compétitifs, affirma Devi-en. Beaucoup plus que l'on ne s'y attendait en se fiant aux moyennes.
- Alors pourquoi le reste ne s'ensuit-il pas ?
- La suite est logique jusqu'à un certain point, votre Grandeur. Après la longue et normale période d'incubation, ils ont commencé à se mécaniser ; après quoi, les habituelles tueries des grands primates sont devenues des guerres vraiment destructrices. A la fin de la dernière guerre à grande échelle, ils on mis au point des armements nucléaires et le conflit a cessé immédiatement.
L'Archadadmnistrateur acquiesça et demanda : "et ensuite ?"
Devi-en répondit :
- Ce qui aurait dû se produire, c'était que la guerre nucléaire aurait dû commencer peu après et, au cours du conflit, les armes nucléaires, rapidement devenues plus puissantes et plus destructrices, auraient néanmoins été utilisées de la manière habituelle chez les primates, et aurait rapidement réduit la population à quelques survivants mourant de faim sur un monde en ruine.
- D'accord. Mais ce n'est pas arrivé. Pourquoi pas ?
(Dans "Les tendres vautours")
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Jehan Shuman avait l'habitude de négocier avec les autorités de la Terre livrée à la guerre depuis longtemps. Ce n'était qu'un civil, mais il inventait des formules de programmation qui aboutissaient à la construction d'ordinateurs de guerre autodirigés du modèle le plus perfectionné. En conséquence, les généraux l'écoutaient. Et aussi les présidents des comités du Congrès.
(Dans "sept fois neuf...")
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Villiers, c'était le cerveau. Ils le savaient tous. Ryger lui-même, malgré sa virulence, devait sentir que si le transfert de masse était au moins possible, Villiers s'imposait logiquement pour en avoir découvert le principe.
Le débat sur leurs propres travaux équivalait tout au plus à l'aveu difficile que nul d'entre eux n'avait fait grand-chose de sa personne.
(Dans "La nuit et la mort")
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''- Oui, oui. J'ai étudié votre démonstration si ingénieuse de la manière qu'à l'esprit humain d'imiter l'ordinateur, mais cela me semble un peu une idée en l'air. J'en admets la partie théorique, mais quelle raison avons-nous de penser que cette théorie pourra être mise en application ?
- Je pense que nous en avons quelques raisons, monsieur. Après tout, les ordinateurs n'ont pas toujours existé. Les hommes des cavernes, avec leurs trirèmes, leurs haches de silex et leurs chemins de fer n'avaient pas d'ordinateurs''

(Sept fois neuf)
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Videos de Isaac Asimov (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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