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Le Cycle de Fondation tome 0 sur 7
EAN : 9782266157360
480 pages
Pocket (01/08/2005)
4.14/5   603 notes
Résumé :
L'univers uni, c'est fini. L'Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j'en ai trop fait et je suis las.
Oui, je m'appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j'ai fait, c'est de poser les équations et d'agir. Les équations ne mentent pas. D'ailleurs vous le savez.
Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais quand j'allume mon Premier Radiant, je lis l'avenir de l'humanité. L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà, la boucle est bouclée.
Je viens de terminer « L'Aube de Fondation », qui était pour moi le dernier tome de la série créée par Isaac Asimov.
C'est à la fois avec un sentiment d'achevé mais aussi avec un zeste de regret que je viens d'achever cette excellente saga de science-fiction. Quitter ce petit monde n'est pas rien, surtout que j'ai aussi lu le cycle des Robots il y a peu de temps…
L'Aube de Fondation est la suite quasi directe de » Prélude à Fondation ». J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Hari Seldon et son petit monde : que ce soient, Dors Venabili, Raysch et bien d‘autres encore.
Nous allons assister à l'ascension sociale de Hari Seldon, car il va occuper un poste important au sein de l'empire mais aussi à sa chute, ce qui laisse présager que ses prédictions vont bientôt se réaliser.
Un épisode qui permet clairement de boucler la boucle, de comprendre certains éléments du premier tome et une fois de plus de faire les liens avec le cycle des Robots.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'ai écouté ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire

Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Pavés 2022
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L'aube à Fondation est le septième roman de la série à succès mais le deuxième dans l'ordre chronologique. Un préquel qui suit un autre préquel. Ouf ! J'ai préféré commencer à lire dans cet ordre plutôt que dans celui de parution des livres et je le regrette un peu. Je suppose que ça jette les bases à pleins de trucs qui ne seront peut-être pas aussi bien expliqués plus tard mais la charge émotive n'était pas là… ou presque pas. Je lis, un peu tardivement, qu'on suggère aux lecteurs de ne pas commencer par les préquels d'Asimov. Trop tard pour moi, j'espère que vous ferez différemment.

D'abord, il y a ce protagoniste Hari Seldon, idéaliste, qui travaille à sa fameuse théorie de la psychohistoire qui permettrait de prédire l'avenir. Mais, à voir comment vont les choses dans l'empire galactique, pas besoin de dons pour se rendre compte que la chute est tout près. Ça paraît beaucoup à la façon dont les proches de Seldon disparaissent les uns après les autres. La nostalgie risquait de me prendre à la fin (je suis sensible aux «fins de règne»). Je l'ai été un peu mais autant que je l'aurais cru. Peut-être parce que je ne me sentais pas suffisamment investi des personnages secondaires.

Ensuite, il faut dire que la bande de Seldon est engagée, du début à la fin, dans une multitude de péripéties continuelles (et certaines que je juge inutiles) sans qu'il y ait vriament une explication à la fin, comme c'était le cas dans le tome précédent. J'avais l'impression que le récit n'était porté que par l'action et c'est un peu dommage. Peut-être l'auteur a-t-il voulu trop en mettre, condenser toutes ses idées ? (40 années à évoquer, c'est beaucoup!) Mais je ne suis pas certain du résultat. Toutefois, ce qui m'a surtout déplus, c'était les dialogues qui n'en finissaient plus de finir. À croire que tout le monde dévoile tout ses plans en parlant, parlant et parlant.
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Un tome dans la continuité de Prélude à Fondation.

Nous y retrouvons comme personnage central ce cher Hari Seldon dont la vie tourne évidemment autour de son projet de développement de la psychohistoire.
Il est entouré par ses proches rencontrés dans Prélude tels que Dors Venabili et Raych qui constituent sa petite famille, mais aussi Yugo Amaryl, qui l'assiste dans son travail de recherche, et le fameux Eto Demerzel, ministre de Cléon.

Le livre se découpe d'ailleurs en cinq parties qui ont pour titre le nom de l'un de ces personnages qui vont jouer un rôle particulier : Eto Demerzel, Cléon 1er, Dors Venabili, Wanda Seldon, Epilogue. Non, non ! Y'a pas de personnage nommé Epilogue, lol.

Wanda est la petite nouvelle de cet opus qui va amener certaines révélations sur la suite de Fondation. Je me demande d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux avoir lu en premier la trilogie originelle. En effet, ces révélations sur Wanda doivent pas mal changer notre interprétation des évènements et des rebondissements lors de la lecture du tome Seconde Fondation (avec Le Mulet). Je ne saurais dire si c'est mieux ou pas.

Dans chaque partie, nous verrons en tout cas les différentes épreuves - des rebondissements à la sauce Asimov comme on aime bien - que Seldon dut surmonter tout au long de sa vie pour poursuivre le développement de la psychohistoire et mettre en place le projet Fondation.

Des complots, des rébellions et des moments tragiques qui pèsent à Seldon. Il voit les années passées trop vite pour son projet qui n'avance pas suffisamment vite, son corps qui suit moins bien et la solitude qui s'accentue un peu plus.
On sent dans ce roman ce poids de la vieillesse qui approche, c'est assez récurrent - un peu déprimant aussi, il faut l'avouer - ces réflexions sur l'âge, celui de Seldon, mais certainement aussi celui d'Asimov qui était à la veille de sa mort quand il l'a écrit.

Cela n'en demeure pas moins un excellent ouvrage qui nous plonge avec délice dans l'univers de Fondation. La continuité entre le cycle des Robots et celui de Fondation est vraiment réussie, chapeau bas Monsieur Asimov. Je suis définitivement fan.
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C'est avec une petite pointe au coeur que j'ai refermé ce livre, parce que c'est la dernière histoire d'Asimov, parce que c'est le dernier tome du cycle de Fondation et aussi parce que les aventures du protagoniste Hari Seldon transmettent une sensation de solitude.

Je m'explique, Seldon vieillit et voit petit à petit tous ses proches disparaître inlassablement les un après les autres pour se retrouver seul. Mais ce n'est pas tout, il doit également faire face à la disparition de l'Empire galactique et avec lui, tous les moyens, notamment financiers, qui permettaient à Seldon de développer la psycho-histoire, remède à la disparition du dit empire, qui arrive peut-être trop tard.

Vu que c'est le dernier roman écrit par Asimov avant sa mort, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il s'est projeté dans son héros Hari Seldon. Une sorte d'exorcisation de sa propre vieillesse en quelque sorte. Et peut-être avait-il peur de pas réussir à terminer son oeuvre comme Seldon a peur ne pas pouvoir achever la psycho-histoire ?

Je n'ai pas grand chose à dire sur le style d'écriture. C'est du Asimov tout craché, les connaisseurs ne seront pas dépaysés et retrouveront peut-être le rythme des premiers tomes du cycle Fondation.

Au final, ce n'est sûrement pas le meilleur roman d'Asimov, mais l'émotion que j'ai ressentie en fermant le livre n'en souffre pas le moins du monde.

Petite recommandation pour terminer : A lire après le cycle initial de Fondation, sous peine de ne pas saisir l'importance de ce roman.
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TRÈS IMPORTANT : À lire après la trilogie initiale de Fondation.

« L'aube de Fondation » c'est un peu la biographie de Hari Seldon. le récit fait suite à « Prélude à Fondation ». Il est découpé en quatre parties. Chaque fragment correspond à sorte de décennie. En gros, la première donne : Harri Seldon quadragénaire, la seconde : quinquagénaire…

On ne sort pas indemne de ce volume, tant il est sombre, mélancolique, triste. C'est aussi le dernier roman écrit par Isaac Asimov avant sa mort. Il fut même paru un an plus tard. Isaac Asimov se sentait malade, mourant, à travers ce récit, il dresse un tableau poignant sur la vieillesse et la solitude. Ça se ressent et l'emblématique Hari Seldon est morne et cafardeux, du début jusqu'à la fin.

Les cinq parties sont assez courtes et représente un élément de la déchéance de l'Empire. Entre chacune d'entre elles, la rupture est trop brusque. Ainsi, à la fin de la seconde, on se pose plein de questions, on s'imagine plein de choses, mais au début de la troisième, on fait la rencontre de la petite fille de Hari Seldon. C'est trop brutal. À cela on rajoute quelques lourdeurs et des répétitions. Ainsi lors des premières pages, on reparle des événements de « Prélude à Fondation ».

J'ai décidé de le lire dans l'ordre chronologique, mais il est sûrement préférable de le lire en dernier où alors après « Seconde Fondation », parce que les deux dernières parties sont essentiellement orientées dessus. Heureusement que j'ai lu la trilogie initiale avant. Ce roman alterne d'excellents passages, mais aussi d'autres ennuyeux et même, dérangeants (comme le tribunal par exemple).

Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J’ai connu dans ma vie plusieurs individus dont la présence enrichissait ma réflexion, accentuait mon plaisir à réagir. J’ai essayé d’évaluer dans quelle mesure mes réactions étaient facilitées en leur présence, ou au contraire entravées après leur disparition, afin de voir si, en définitive, le bilan était positif ou négatif. Or, le processus m’a permis de découvrir une chose : l’agrément de leur compagnie surpassait le regret de leur disparition. Dans l’ensemble, il est toujours préférable de vivre ce qu’on vit sur le moment plutôt que de n’avoir rien vécu du tout.
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Les fonctionnaires doivent être bien payés pour rester honnêtes. A défaut, ils trouvent toutes sortes de moyens pour compenser un salaire insuffisant.
Mais il est impossible d'augmenter le traitement des fonctionnaires sans augmenter les impôts., or la population n'admettrait pas une telle décision sans réagir. Les gens préfèrent apparemment dilapider dix fois plus d'argent en pots-de-vin.
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Or la police locale n’était pas à la hauteur de sa tâche. Partout les effectifs avaient diminué, l’efficacité en avait pâti et les agents de la sécurité (même si c’était délicat à prouver) étaient toujours corrompus. Comment l’éviter alors que leur rémunération refusait de suivre la hausse du coût de la vie? Les fonctionnaires doivent être bien payés pour rester honnêtes.
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– Raser ma moustache ?
– Com-plè-te-ment. Sans elle, plus personne ne te reconnaîtra.
– Mais c’est impossible. Ce serait comme de me couper la… Comme une castration.
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Par définition, une chose est surnaturelle si elle existe en dehors des lois de la nature et rien n'existe en dehors des lois de la nature.
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Videos de Isaac Asimov (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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