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Critique de janemar


« il s'agit bien de moi » démarre Assayas…
Il perd son passeport en 2009, et comme tout français dont les parents sont nés à l'étranger, il doit faire la preuve de sa nationalité et ce même, en présentant sa carte d'identité française…. Ironie de l'administration, arcanes de l'administration française.

A partir de cet incident, il nous raconte donc ses origines hongroises, par son père et sa mère. Beaucoup de nostalgie mais beaucoup aussi de rancoeur qui perce à travers ce récit, même si l'un et l'autre ont certaine particularité qui amènerait presque à les envier… La culture, les relations intellectuelles etc… Que penser alors du pauvre bougre dans cette situation qui ne s'appelait pas Assayas mais Ben ou Bou…. Ne soyons pas injuste, il y pense. Que dire de la proximité d'origine avec N. Sarkozy qui est devenu quand même président de la République française non ? Mais tout dépend de quel côté de la lorgnette on regarde…
Ce livre m'a laissé très septique. Et un passage de la fin me pose problème : il dit à l'employé de mairie où il va chercher sa nouvelle carte : « Mais je peux vous dire que plus jamais, de ma vie, mais alors jamais, je ne demanderai à avoir une carte d'identité, parce que le pays dans lequel j'ai grandi n'existe plus. » l'employé : « je suis bien d'accord avec vous »
Son interprétation de la réponse, me laisse confuse : elle peut prendre l'un ou l'autre sens et alors quoi cette France est elle si mal lotie ????
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