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Kaamelott - BD tome 4 sur 9
EAN : 9782203024809
48 pages
Casterman (25/11/2009)
4.08/5   227 notes
Résumé :
Le terrible Dragon d'Airain s'est réveillé !
N'écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance aussitôt vers le village menacé pour terrasser le monstre.
C'est compter sans l'intervention du Chevalier Perceval, bien décidé à s'acquitter lui-même d’une Quête, secondé par son furet de guerre.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Avec Perceval et le Dragon d'Airain, ici dans sa version collector, Alexandre Astier nous replonge non seulement dans l'univers de Kaamelott, mais également dans ses souvenirs d'enfance et de fan lui-même. Il nous gratifie, qui plus est, d'un nouvel épisode en édition de luxe (le dernier de la série bande dessinée à ce jour malheureusement) et ça fait toute la différence... (critique réalisée avant que les deux éditions de ce tome soient associées)
En effet, le Dragon d'Airain est à l'origine un personnage récurrent de l'univers de Donjons et Dragons. Créature fantastique sans désir de nuire, ce dragon ne figure pas dans la légende arthurienne, mais sert de renvoi symboliques à tous les dragons qu'ont eu à affronter les Chevaliers de la Table Ronde durant leurs aventures. Ici purement métallique selon le souhait d'Alexandre Astier, louons (pour une fois) le dessin réaliste de Steven Dupré qui nous fait bien voir et surtout comprendre la sophistication de ce dragon. Des plaques de métal pour les écailles, un regard des plus expressif, la Dragon d'Airain n'a pas la quantité de pouvoirs qu'il possède dans Donjons et Dragons, mais on sent poindre avec l'intrigue proposée ici sa capacité à communiquer avec les humains quand ceux-ci sont décidés à faire de même. Même si le reste est réduit avant tout à l'imagerie médiévale (gigantisme, terreur par les flammes, etc.), cette créature est particulièrement iconique pour l'univers de l'auteur.
Dans l'édition de luxe, en noir et blanc, le Dragon d'Airain ne bénéficie ainsi pas de l'apport des couleurs et on se focalise encore plus sur son aspect métalique ou suggéré comme tel. En plus de cela, cette magnifique édition se pare (comme les trois précédents épisodes, mais aucun par la suite...) d'une couverture et d'une reliure foncièrement typée médiévale avec titre cousu de fils d'or et carton renforcé aux couleurs plus sombres. On nous propose même une interview des auteurs et un making of étape par étape de la création d'une planche, et particulièrement de la création de ce fameux Dragon d'AIrain.
Ce tome 4 de la série en bande dessinée est également l'occasion pour Alexandre Astier de développer l'antagonisme chronique, dans la pratique comme dans le symbolisme, entre Lancelot et Perceval : le guerrier pour qui la raison prime face à l' "enfant" empli de sentiments. le premier est envoyé pour régler la situation froidement et militairement, le second tente sa chance pour démontrer qu'il peut résoudre le conflit entre les villageois et le dragon, et ce d'une manière radicalement différente.
Les gags sont toujours présents, point besoin d'être davantage dithyrambique là-dessus, l'humour étant une composante essentielle de la bande dessinée comme de la série : la franchise Kaamelott nous régale toujours autant de toutes les formes d'humour : absurde, de situation, de geste, noir, etc.
Sûrement pas le meilleur des tomes en bande dessinée de Kaamelott, Perceval et le Dragon d'Airain (comme son nom l'indique ) vise véritablement à redorer le blason épique du personnage le plus déroutant de la légende arthurienne version Astier. Face à un danger tel que le Dragon d'Airain, rien ne vaut le pouvoir de l'émotion. Un bel hommage donc, une nouvelle fois, à l'émotivité, au sentiment, mais également à l'aventure, à l'univers fantastique et à la culture geek !
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Avec Perceval et le Dragon d'Airain, Alexandre Astier nous replonge non seulement dans l'univers de Kaamelott, mais également dans ses souvenirs d'enfance et de fan lui-même.

En effet, le Dragon d'Airain est à l'origine un personnage récurrent de l'univers de Donjons et Dragons. Créature fantastique sans désir de nuire, ce dragon ne figure pas dans la légende arthurienne, mais sert de renvoi symboliques à tous les dragons qu'ont eu à affronter les Chevaliers de la Table Ronde durant leurs aventures. Ici purement métallique selon le souhait d'Alexandre Astier, louons (pour une fois) le dessin réaliste de Steven Dupré qui nous fait bien voir et surtout comprendre la sophistication de ce dragon. Des plaques de métal pour les écailles, un regard des plus expressif, la Dragon d'Airain n'a pas la quantité de pouvoirs qu'il possède dans Donjons et Dragons, mais on sent poindre avec l'intrigue proposée ici sa capacité à communiquer avec les humains quand ceux-ci sont décidés à faire de même. Même si le reste est réduit avant tout à l'imagerie médiévale (terreur par les flammes, etc.), cette créature est particulièrement iconique pour l'univers de l'auteur.
Ce tome 4 de la série en bande dessinée est également l'occasion pour Alexandre Astier de développer l'antagonisme chronique, dans la pratique comme dans le symbolisme, entre Lancelot et Perceval : le guerrier pour qui la raison prime face à l' "enfant" empli de sentiments. le premier est envoyé pour régler la situation froidement et militairement, le second tente sa chance pour démontrer qu'il peut résoudre le conflit entre les villageois et le dragon, et ce d'une manière radicalement différente.
Les gags sont toujours présents, point besoin d'être davantage dithyrambique là-dessus, l'humour étant une composante essentielle de la bande dessinée comme de la série : la franchise Kaamelott nous régale toujours autant de toutes les formes d'humour : absurde, de situation, de geste, noir, etc.

Sûrement pas le meilleur des tomes en bande dessinée de Kaamelott, Perceval et le Dragon d'Airain (comme son nom l'indique ) vise véritablement à redorer le blason épique du personnage le plus déroutant de la légende arthurienne version Astier. Face à un danger tel que le Dragon d'Airain, rien ne vaut le pouvoir de l'émotion. Un bel hommage donc, une nouvelle fois, à l'émotivité, au sentiment, mais également à l'aventure, à l'univers fantastique et à la culture geek !
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Un dragon sévit dans les campagnes de Kaamelott. Lancelot, seul chevalier à tenir plus ou moins la route, est envoyé par le royaume pour lui régler son compte. Mais Perceval prend la mouche à force d'être mis sur le côté et d'être considéré comme un élément de seconde zone, et décide de mener sa propre quête parallèle.

Un point m'a particulièrement gêné dans cette bande dessinée : je ne retrouve pas vraiment les mêmes caractères que dans la série. Lancelot est présenté comme un snob méprisant et imbuvable ; or, si le personnage a en effet beaucoup d'orgueil, il est aussi très soucieux de sa réputation, et on l'imagine mal insulter et rudoyer les villageois à longueur de temps comme dans cette aventure.

De même, Perceval et Karadoc sont pour moi l'incarnation même de l'amitié indéfectible : ils s'entre-aident toujours, s'avouent leurs faiblesses sans crainte et se soutiennent l'un l'autre dans toutes les situations. Or, dans cette aventure, ils passent une majeure partie de leur temps à s'insulter, à se traiter mutuellement d'incompétents et à douter de leurs capacités, ce qui ne colle pas du tout avec l'image que j'ai d'eux.

Au niveau des clins d'oeil, j'ai tout de même apprécié que Perceval rencontre enfin un vieux ! le spectateur neutre peut se rendre compte qu'on en croise effectivement partout en aventures, et qu'ils ne sont pas spécialement doués pour mettre un chevalier en pleine quête dans les meilleures dispositions.

On peut enfin souligner que c'est la simplicité de Perceval, et sa croyance ferme dans les principes de sa terre natale, qui permet finalement de démêler la situation. Belle mise à l'honneur du personnage le plus attachant de la série.
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Je continue dans ma lecture des bandes dessinées Kaamelott, je dois reconnaître que même si les aventures des chevaliers me plaisent toujours, je trouve qu'au fil des albums on retrouve de moins en moins l'humour de la série. Les premiers tomes me semblaient plus proches.
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Un dragon aux allures métalliques attaque un village. Lancelot, pédant comme à son habitude, se charge de la mission. Mais Perceval, qui ne veut pas être en reste comme à chaque fois, décide de s'en mêler. Suite à une dispute avec son acolyte Karadoc, il fait équipe avec un furet de guerre. Convaincu que les dragons ne sont pas dangereux, il va tout faire pour entraver les manoeuvres de Lancelot pour l'empêcher de tuer le dragon et comprendre la raison des attaques de ce dernier.

Encore une fois, c'est Perceval qui est mis à l'honneur. Sous ses airs ridicules accentués par la compagnie de son furet de guerre, c'est pourtant lui qui comprend le mieux la situation et qui ralliera une partie des villageois à sa cause contre Lancelot, terriblement agaçant avec ses grands airs et son sale caractère.

Avec ce tome, on découvre toute une facette insoupçonnée de Perceval qui est bien plus malin qu'on ne pense. L'idée de former une équipe avec un furet (ensorcelé) donne lieu à des moments croustillants.
Quant à l'attitude de Perceval face au dragon qui est l'un des plus gros adversaires auquel il doit faire face, celle-ci est complètement déconcertante. On ne sait pas si c'est de la naïveté ou de l'inconscience mais Perceval, qui n'est pas connu pour sa bravoure, reste complètement de marbre face au monstre à l'inverse du belliqueux Lancelot.

J'ai aimé découvrir cette autre face de Perceval qui passe d'une position de boulet à celui de leader. Même si ce n'est que pour un épisode. C'est d'ailleurs le propre du personnage. Il lui arrive des moments de génie et de gloire mais ceci est toujours éphémère. Sans conteste, Perceval est toujours capable de surprendre et c'est ce qu'il fait le mieux.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Lancelot : Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout. Si je ne suis pas revenu dans quatre jours, envoyez des renforts.
Arthur : Entendu.
Léodagan : Sauf que des renforts, on en a pas. Essayez de revenir avant quatre jours, du coup...
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Lancelot : Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout. Si je ne suis pas revenu dans quatre jours, envoyez des renforts.
Arthur : Entendu.
Léodagan : Sauf que des renforts, on en a pas. Essayez de revenir avant quatre jours, du coup...
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Lancelot : Vérifiez autour de vous qu’il ne manque personne !
Perceval : Comptez-vous par six ou par quatre ! Et tous les dix-sept, vous reprenez à zéro !

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Karadoc: Alors, c'est ça votre nouveau coéquipier? Et ben elle va être chouette votre mission! On va encore se payer votre tête dans tout le royaume!

Perceval: Je vous signale qu'on se payait déjà ma tête avec mon ancien coéquipier! Ca avait pas tellement l'air de vous gêner, gros saucisson!

Karadoc: En tout cas, il va bien se marrer, le dragon, devant votre bestiole!
A moins que vous ayez trouvé un furet spécialement entraîné pour la chasse au dragon...

Perceval: Et vous? Vous êtes spécialement entraîné pour la chasse au dragon peut-être?
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L'ENFANT : On a le droit de vous poser une question ?
PERCEVAL : Moi je veux bien mais je vous préviens : ceux qui me posent des questions, ils finisent souvent par s'arracher les cheveux ...
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Vidéo de Alexandre Astier
A l'occasion des cinquante ans du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, nous avons eu le plaisir de rencontrer le Président du Grand Jury de cette année, Alexandre Astier, pour une courte mais intense interview. Il nous parle sans détour de son dixième album, "Karadoc et l'Icosaèdre", de sa série Kaamelott en bande dessinée en collaboration avec le dessinateur Steven Dupré. Cette série humoristique d'héroic-fantasy continue de marquer moult générations de lecteur. Alexandre nous confie quelques secrets sur la réussite de sa série, sur son devenir et bien plus encore.
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